Bonjour et merci pour les infos.
Je pense que je vais faire une copie du 7286 de Marklin.
John Jean b aurais tu les cotes de ton pont, et pourrais tu me faire des photos des détails que je modélise en 3D sur Fusion 360.
Et surtout le mécanisme pour rajouter ou enelever les sorties.
Pour la commande, tu as un schéma ?
Merci
Olivier
Bonsoir Olivier
Hélas, à cause de la maladie de mon épouse, plus de train (qui est loin) donc, désolé, pas de mesures.
Pour le schéma de la version Fleischmann, le voici
Le manuel de la PT 7286 se trouve ici → https://static.maerklin.de/damcontent/1c/af/1cafa61fab53606ed4be946782eb55d71464367086.pdf
Voir en page 28, les dimensions
Voici enfin le cablage de mon PT et son décodeur embarqué (DSD2010 Brücke) Vue partielle
Intéressé par ce projet, je suis avec attention 
Désolé d’apprendre que ton épouse est malade. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
Merci beaucoup pour toutes les infos.
Bonjour Olivier,
Je suis également très intéressé de suivre ton projet car j’ai également tenté de construire (adapter serait plus juste) un pont tournant pensant faire des économies (voir ici : Saarfeld BW : projet de diorama d'un petit dépôt vapeur - #194 par Schwabisch)
Je suis malheureusement en pause depuis un an pour cause d’activité professionnelle très intense, mais la conclusion à laquelle je suis arrivée (tout comme @Julaye qui a fait la même tentative que moi) est que c’est une fausse bonne idée : perte de temps, pas assez fiable et donc au final un résultat décevant. @Julaye a finit par se convertir au nouveau modèle de chez Märklin. J’attends de passer à ma V2 pour utiliser l’ancien modèle car je suis en voie K.
Je te conseille donc soit de trouver un ancien pont tournant Märklin car bien dimensionné pour virer les plus grandes locomotives (seule la BR 53 équipée du grand modèle de tender à condensation ne passe pas, mais c’est vraiment l’exception), soit comme l’indique très justement @johnjeanb de convertir un pont tournant PECO.
Si tu souhaites toutefois vraiment virer la BR 53 ou plus grand (une Challenger ou une Big Boy), alors il te faudra un modèle de 130 pieds de chez Walthers :
ça tombe bien, il est même en solde à 308 $ !!!
Amicalement,
Fred
Bonjour,
Je ne voudrais surtout pas vous démotiver mais le pont c’est une vraie galère … ça m’a amusé un moment et puis ça gonfle.
Pour compléter la conclusion de mon ami Frédéric,
les galères ici (y compris l’accumulation des couts cachés …) :
le bilan de cette approche :
et enfin la décision de Mlle Pélerin :
puis l’arrivée du pont et les premiers tests:
Vous trouverez dans ce fil un démontage complet du pont et avec des photos … vous allez comprendre pourquoi c’est très complexe en réalité d’avoir quelque chose de fiable …
Donc avec le recul je suis contente d’avoir changé ! (et pourtant je suis bricoleuse et je lache rarement un sujet)
@+
Bonjour à tous,
Suite à vos conseils, je vais mettre se projet en veilleuse.
Je ne le réaliserai que si je trouve l’ensemble bloc moteur et connecteur .
Désolé pour ceux qui espéraient une solution rapide.
Bonjour à tous,
Je découvre ce fil avec un peu de retard. Je crois aussi comme le dit Julie que le pont tournant est une pièce essentielle d’un réseau de modélisme ferroviaire et je trouve dommage que tu ne souhaites pas poursuivre Olivier.
Je pense pouvoir dire que je connais très bien les problématiques des ponts tournants que j’ai étudiées sous pratiquement toutes les coutures. Avec moteurs pas à pas, avec le pont 6152 de Fleischmann en HO (en changeant le moteur pour un SB-MODELLBAU).
Je vous invite à voir ce que j’ai réalisé sur Locoduino : LOCODUINO - Automatisation du pont FLEISCHMANN 6152 (HO) avec un ESP32 (1)
Il y a une vidéo sur Youtube accessible à partir de cette page qui montre son fonctionnement en WiFi à partir d’une tablette ou un smartphone par exemple mais j’ai aussi prévu sur ce pont un pilotage en CAN. Les adeptes de Marklin verront l’intérêt.
J’ai renoncé au moteur PAP pour des raisons un peu longues à expliquer ici mais si ce principe en intéresse quelques-uns, la seule réalisation que j’ai pu voir et qui fonctionne bien est celle de Gilbert DANGUIRAL dont on peut voir ici les étapes de réalisation : https://www.youtube.com/@gilbertdanguiral694/videos
C’est une opération complexe, mais ça pourrait valoir le coup de se mettre à quelques-uns sur le sujet, échanges nos connaissances et savoirs faire pour arriver à un résultat facilement reproductible et profitant à d’autres.
Comme tu as, Olivier, certains moyens (imprimante, logiciels…) pour ma part, je travaille aussi sur Fusion, j’ai aussi une imprimante résine et la possibilité de faire des découpes laser de grandes dimensions, que je maitrise la programmation et les micros contrôleurs, ça pourrait être intéressant de travailler à plusieurs avec ceux qui souhaiteraient réaliser également un pont pour leur réseau.
Voilà, l’idée de travail collaboratif sur ce sujet est lancée…
Salut,
Super. Je suis partant pour une collaboration.
Je ne comptait pas abandonner le projet, mais je le mettait on hold car je dois d’abord traiter un autre sujet pour mon circuit qui est la signalisation et la commande par rail de contact, …
Je peux m’occuper de dessiner toutes les pièces du pont et de les imprimer en PLA pour commencer et tester (si il faut on pourra imprimer les pièces de précision en résine).
Là ou j’ai besoin d’aide c’est sur le moteur et la platine et les balais. Peut-on trouver cela dans le commerce ?
NB : comme tu as de l’expérience avec la résine. Que me conseille tu comme imprimante. Je vais de toute façon en acheter une pour imprimer mes signaux. Je suis occupé à modéliser ceux de la SNCB.
Olivier
Ok c’est plutôt sympa. J’espère que quelques autres manifesteront de l’intérêt pour rejoindre ce projet. On est souvent plus intelligents à plusieurs.
Je ne suis pas assez expert pour te conseiller telle imprimante résine plutôt que telle autre. Moi j’ai acheté (moitié / moitié avec un ami) une anycubic-photon-mono-x-6k 728€ il y a tout juste un an et elle est aujourd’hui plus de moitié moins chère.
Mon ami lui connait très bien l’univers de l’impression 3D et s’il a choisi celle-là c’est que c’était certainement le meilleur rapport qualité/prix.
A noter que nous avons eu un mal de chien à obtenir le remplacement de l’écran qui était foireux !
Pour le pont, tu évoques moteur, platine et balais. Ce n’est pas le problème le plus compliqué. Si le PT est entièrement fabriqué en impression 3D, il faut utiliser un moteur PAP ou un moteur DC avec une réducteur de 40 X par exemple. Il n’y a pas de questions de balais ou autres, le moteur est sous la plaque.
Pour les problématiques de comptage de tours, j’ai parfaitement résolu le problème même avec un moteur DC, pas de soucis ici.
Le vrai problème assez con à résoudre est l’indexation parfaite du pont face au rail. Dans tous les essais que j’ai pu réaliser, il y avait toujours un petit jeu mécanique d’autant plus difficile à résoudre qu’il n’est pas le même dans un sens de rotation ou dans l’autre.
Ce problème est résolu de façon très rudimentaire mais très efficace sur le pont Fleischmann (ou Marklin, ce sont les mêmes) avec un ergot qui vient s’enficher dans une cavité, arrêtant immédiatement la rotation. J’en parle dans mon article.
Gilbert DANGUIRAL (voir plus haut) a aussi utilisé un principe d’index mais je n’ai pas regardé plus que ça.
Pour l’entrainement, j’aime bien le principe d’un grand engrenage
mais mieux encore le principe de courroie comme sur les imprimantes 3D.
Je vois bien une couronne de grand diamètre en prise directe avec la partie mobile du pont entrainée par un moteur PAP et une courroie. C’est redoutablement précis et, compte tenu de la démultiplication, ne nécessiterai peut-être même pas d’index (?).
Pour la partie mobile du pont, je suggère de reprendre les côtes exactes du Fleischmann pour pouvoir y adapter un kit laiton Rotomagus donne une vraie « gueule » au PT.
A noter que la cabine est une impression résine (ne fait pas partie du kit Rotomagus).
Voilà quelques pistes de réflexion et d’échanges pour le moment. Au plaisir d’échanger avec toi Olivier et tous ceux que ce sujet intéresse.
Christophe
Tu aurais les cotes du Fleishmann ? Est-il plus grand que le Marklin actuel qui est trop petit pour les toutes grande loco.
Je peux commencer par dessiner le pont
Bonjour à tous
Top votre projet. Je vais suivre de près, et si je peux vous aider ce sera avec plaisir.
Cordialement
Bernard
Ps, normalement effectivement toutes les tables tournantes industrielles que je connais sont indexées
Si vous ne voulez pas mettre cet indexation, alors il me semble qu’il est nécessaire d’utiliser un moteur pas à pas avec beaucoup de pas et avec un frein
Bonjour à tous les deux,
Beau projet pour lequel je vous souhaite une bonne réussite ! Pour la gestion de l’arrêt précis devant chaque voie, il me semble que le travail réalisé par Domapi sur le Stummiforum est exemplaire en la matière et vous apportera de nombreuses réponses.
A voir et lire ici à partir du message # 518 : Drehscheibenumbau auf Schrittmotor
Programme d’amélioration de haut vol, tant sur la motorisation que sur la partie digitale. Mais tout est indiqué et documenté.
Le moteur utilisé est disponible ici : https://www.amazon.de/STEPPERONLINE-Nema-Getriebemotor-Planetengetriebe-Schrittmotoren/dp/B0785PJRNR/ref=sr_1_43?crid=30MPJ1TO0DB2K&keywords=stepper+motoren+nema+17&qid=1651061641&sprefix=Steppermotor%2Caps%2C84&sr=8-43
Le moteur est monté sur un kit d’adaptation :
Ce dernier est disponible chez Thomas Kortschack : Thomas Kortschack
Bon projet !
Amicalement,
Fred
Bonjour à tous,
Eh bien faut pas vous laisser seuls une journée !!! Bon ça fait plaisir que ce sujet suscite autant d’intérêt.
Tout d’abord merci à tous ceux qui ont proposé d’apporter leur contribution. J’aborderai à la fin de ce post ce qui me semble être les principales problématiques pour lesquelles les contributions diverses seront bienvenues
Il y a pas mal de points abordés, je vais essayer d’y répondre au mieux :
@ OlivierH Tu aurais les cotes du Fleishmann ? Oui je te donne cela dès que je rentre chez moi mercredi ou jeudi. Mieux, j’ai un Fleischmann en pièces détachées qui me servait pour mes tests, je peux te l’envoyer.
@ OlivierH Est-il plus grand que le Marklin actuel qui est trop petit pour les toutes grande loco.
La 241 A 65 tient sans problème sur le PT de Fleischmann de 24 m
@ Schwabisch
J’ai regardé rapidement sur le lien que tu communiques, mais le post fait 24 pages et je ne trouve pas ce à quoi tu fais référence.
Par contre, la page vers le site Thomas Kortschack apporte des informations très intéressantes : Thomas Kortschack
Ce pont est à l’échelle N me semble t’il mais ce qui est possible en N l’est d’autant plus en HO. J’aime bien d’ailleurs le design de la partie basse en N, différent de celui du HO et qui peut permettre de “masquer” au besoin la technique, support moteur etc…
J’en reparlerai plus loin, mais ayant fait de nombreux tests, je ne pense pas que l’on puisse se dispenser d’indexation même avec un moteur PAP, surtout quand il est monté en prise directe comme ici. Il reste toujours des petits jeux mécaniques.
Les techniques mises en œuvre dans cet exemple sont très intéressantes. Le NEMA 17 est économique et son faible couple est cependant suffisant dans le cas d’un PT. Par contre, la carte driver A4998 est assez délicate à régler.
J’aime beaucoup le principe du cône (orange). Je vois bien une telle pièce solidement arrimée avec la partie mobile du PT et qui aurait à sa base une roue dentée entrainée par une courroie. Ici, les jeux mécaniques seraient très réduits, voire nuls, et cela assurerait aussi une bonne démultiplication favorable à la précision et au couple.
Pour la partie mobile du PT, personnellement je pense qu’il faut reprendre exactement le design du Fleischman, facile à redessiner avec fusion et à imprimer en 3D (filaire).
L’indexation du pont me semble nécessaire. Je réfléchis (pour un autre projet) à un système avec un petit servo moteur qui libérerait l’index quelques secondes avant d’arriver à la voie de destination. L’index viendrait ainsi (avec un petit ressort) se loger précisément dans une lumière et stopperait immédiatement la rotation. Laquelle rotation peut être ralentie à l’approche de la destination finale. Si vous regardez bien la vidéo de mon pont, vous constaterez qu’il y a une accélération au départ et un ralentissement du moteur un peu avant d’arriver.
Pour la fosse, je pense que la meilleure solution serait de la réaliser en découpe laser sur du contreplaqué de type peuplier ou en MDF, Cela offre un rendu parfait, simple à réaliser également et très précis (10/100 de mm). Voici un exemple qui n’est pas en découpe laser mais qui donne une bonne idée du rendu final. C’est à l’échelle O, c’est impressionnant.
Je vais d’ailleurs me lancer très rapidement à cette réalisation en découpe laser et vous donner un retour pour que vous puissiez juger.
L’habillage du pourtour de la fosse peut aussi être réalisé en découpe laser. Voici un exemple sur des fosses de visites pour mon réseau.
Pour info, je vous communique un autre lien qui apporte pas mal d’idées intéressantes qui peuvent alimenter la réflexion : https://www.youtube.com/watch?v=xSDjMhzbyRg&ab_channel=Digitalzentrale
Sur ce, bon dimanche, et dans l’attente de nouvelles réactions.
Christophe
Bonjour Christophe,
C’est vrai que j’ai indiqué le message 518, mais pas la page !!! Toutes mes excuses. Le début du thème qui nous intéresse commence à la page 21.
Si j’ai bien compris les explications de Domapi, il s’est servi d’un capteur “à effet Hall” (???) fixé sur l’une des voies de la cuve afin d’en faire la voie “0” :
et d’un aimant fixé sur le tablier du pont tournant qui détecte le capteur :
Je cite Domapi : "Comme la commande de la plaque tournante commence à fonctionner comme moi et quelques camarades le pensons, il est temps d’installer le tout dans l’installation.
La plaque tournante Fleischmann a 48 départs de voies potentiels, mais je n’en utiliserai que 32.
Certaines sont utilisées pour circuler sur la plaque tournante (en rouge), d’autres sont des départs aveugles qui se trouvent toujours en face d’un vrai départ (en bleu).
Le point zéro de la plaque tournante est marqué par un capteur à effet Hall (H vert), la commande en a besoin pour savoir où elle se trouve ; c’est en quelque sorte la position de référence."
Le tout étant commandé par un programme de type “Arduino” que @Julaye et toi comprendront bien mieux que moi …
A lire ici : anleitungen:bauanleitungen:locoturn_v10:150_inhalte [MobaLedLib Wiki]
Et c’est à ce moment là que je vous quitte, mon incompétence en matière de digital étant incontestable !!!
Amicalement,
Fred
Bonjour Fred,
Merci pour ces précisions. Depuis mon dernier post, j’ai continué à regarder le fil auquel tu fais référence.
Tout d’abord, il faut apporter une précision importante pour ce que l’on appelle l’indexation. Car en réaliste, jusqu’ici, avec ce terme, nous parlons de deux choses assez différentes.
Il a tout d’abord l’indexation que j’appellerai initiale. A la mise sous tension, il faut indiquer au microcontrôleur un point zéro, une position de la partie mobile du pont par rapport à la partie fixe pour qu’ensuite le microcontrôleur calcule le nombre de tours de moteurs pour se rendre de ce point à telle ou telle porte, puis ensuite, d’une porte à une autre. C’est ce que tu précises avec l’utilisation d’un capteur à effet Hall.
La seconde indexation à laquelle on fait référence est la position (ultra) précise de la partie mobile du PT face aux rails de la partie fixe en utilisation « normale ». Dans le cas du PT Fleischmann, cela est réalisé par un système mécanique, un ergot qui vient s’enfoncer dans une lumière et qui joue alors le rôle d’interrupteur de l’alimentation électrique du pont.
Voici le système Fleischmann on voit bien en haut de l’image l’index en zamac et sur la roue crantée, on voit bien les lumières rectangulaires, quatre au total. A équidistance des lumières sur la périphérie de la roue, j’ai placé des aimants ronds et l’on voit sur la gauche le capteur à effet Hall avec ses trois pattes. Quand le nombre de tours à réaliser est théoriquement atteint (comptage capteur à effet Hall sur aimant), la rotation du moteur n’est cependant stoppée qu’au moment où l’ergot s’enfonce dans la lumière et arrête de facto l’alimentation électrique du moteur. Dans ce cas, les jeux mécaniques sont sans influence sur la précision.
Le principe est encore plus visible sur cette vidéo : 4 aimants sur le pourtour de la roue dentée - YouTube
Le système de Fleischmann est un peu plus complexe que ce que j’expose ici mais si besoin, je pourrais le préciser plus.
A noter que l’indexation initiale a aussi besoin du second système d’indexation.
Peut-on se dispenser de l’indexation secondaire ?
La théorie voudrait qu’un moteur PAP avec un échantillonnage pouvant être supérieur à 30 000 tours moteur pour 360° apporte une telle précision que ce second système d’indexation ne soit pas nécessaire. Mais il faut alors que les jeux mécaniques soient infimes.
C’est de toutes façons à expérimenter, il est toujours possible de rajouter l’indexation plus tard si la solution n’est pas satisfaisante.
Christophe
Au fait Fred, pour que je comprenne bien, tu as déjà un pont Fleischmann ? La photo de dessus où l’on voit les portes numérotées en rouge ou en bleu et le H en vert est elle une photo de ton propre pont ?
Christophe
Bonjour,
Entre temps j’ai trouvé ces cotes pour le 7286 et ce manuel.
Je propose de faire le dessin d’un 7286 et d’un Fleischmann comme cela tout le monde y trouvera son plaisir.
Traduction 7286.pdf (2,3 Mo)
provenant de https://3rails-media.s3.fr-par.scw.cloud/original/3X/1/b/1bbee382c45d19bbd3471e2ee5f004aaab7b024d.pdf.
