3.2 Démontage
Une activité pas si simple lorsque l’on souhaite remonter cette plaque tournante et qu’elle soit encore fonctionnel.
Je l’ai démonté et remonté plusieurs fois, à la recherche d’une bonne compréhension de son fonctionnement, de son architecture, des contraintes …
Un petit résumé en image avec ce que m’inspire chacune de ces photos.
Le plateau vu du dessus, pas grand chose à dire, d’une simplicité extrême.
Le plastique est dur et lisse. Il faudra certainement le poncer gros grain pour lui donner un aspect béton, puis apprêt, peinture, patine … en insistant particulièrement sur les rails.
Voir aussi comment masquer ces quatre vis hideuses en fond de cuve … si elles sont encore là après la re-motorisation, ce qui n’est pas acquis.
La structure qui porte la voie est solide et elle sera facile à rhabiller complètement avec de la carte plastique pour faire des équerres et élargir le pont pour la cabine, les escaliers, la rambarde …
La vis centrale est très visible, il faudra la masquer avec une plaque de visite.
Le rail est moche, j’ai prévu de le changer pour un rail issu d’un 24229 qui sera à la bonne dimension.
La contre voie en plastique est problématique aux extrémités du pont, le frotteur de la locomotive ne passe pas du fait du resserrement. J’ai prévu de l’enlever complètement.
En bas de la photo, la commande pour faire du DC 12V à partir du AC 18 V fournis par un transformateur accessoire. Merci les deux diodes 1N4007. En commande manuel, à remplacer par un interrupteur inverseur bipolaire directement avec du 12V.
Toujours sur le plateau, en dévissant la vis, on peut séparer le pont de l’axe de rotation. On voit bien les deux fils actuellement connectés aux deux rails. Les soudures sont propres.
On voit aussi l’embase rectangulaire permettant de caler le pont avec l’axe de rotation. Ainsi que les deux fils qui alimentent les rails, fils en provenance des collecteurs sous le plateau.
Cette embase permettra de rehausser un peu le pont avec de la carte plastique d’une épaisseur à déterminer pour se mettre précisément au niveau des voies de sorties. On doit pouvoir éviter ainsi l’utilisation d’un convertisseur K-C …
Retournons la plaque :
Nous trouvons une structure fixée avec quatre pieds fixés à la cuve par des boulons.
Sous cette structure, le moteur DC à gauche alimenté par les deux boulons, les roues dentées et bien grasses des engrenages, le cuivre avec les deux collecteurs pour l’alimentation des deux rails. Là aussi la connexion électrique se fait par deux boulons.
Les engrenages entrainent cette grande plaque qui présente un motif répétitif tous les 20 ° qui permet de déplacer et de caler le plateau à chaque tour complet du dernier engrenage :
Le demi cercle vient caler alors que le téton force le déplacement …
Ce mécanisme explique les à-coups. Tout le temps où le téton se trouve dans sa contre partie allongée le plateau se déplace.A l’inverse, tout le temps où se téton se trouve à l’extérieur, l’engrenage continue à tourner mais le plateau ne bouge plus.
Ce mécanisme permet une très grande précision mécanique face à la voie de sortie mais avec ce défaut rédhibitoire de pauses de plusieurs secondes très bruyantes mais sans aucun mouvement, très loin d’un quelconque réalisme.
Petit zoom sur la partie moteur et engrenages inférieurs :
La taille des engrenages et le nombre de dents expliquent aussi la lenteur de déplacement.
Petit zoom sur les deux collecteurs :
Une partie qu’il faudra reprendre puisque en 3R il ne faut pas d’inversion des rails, bien au contraire, pour éviter tout court-circuit.
Ma première opération va consister à dénuder complètement le tablier du pont.
Je commence par enlever les roues qui n’en sont pas … elles sont collées, je décolle doucement avec la pointe fine d’un cutteur de précision.
Il faudra prévoir de remettre une pièce avec des roues mobiles …
Passons ensuite à l’extraction des deux rails :
Il faut y aller délicatement avec une pince plate, tirer fermement mais lentement sur le rail qui va sortir. Ne pas casser les attaches clipsées en plastique. En tout cas je n’en ai cassé aucune.
J’ai fait un test avec un rail voie C qui s’enfile très facilement.
L’étape suivante consiste à supprimer la contre voie en commençant par les extrémités coupées à la pince.
Avant - après :
A partir de là, j’ai deux options : supprimer complètement la contre voie (réalisme +) ou bien la garder pour m’en servir comme isolant de protection entre les plaques de cuivre centrales et les rails (réalisme - même si je mets une couleur proche des plaques de cuivre).
Ma crainte est d’avoir une roue de locomotive qui touche le rail et la plaque de cuivre si celle-ci est un peu trop proche. Mais si elle est trop éloignée, le réalisme va en pâtir aussi.
Donc la contre voie de la couleur de la plaque de cuivre, ça pouvait donner le change … ou bien utiliser un profilé evergreen de 0,x mm …
J’attends de recevoir les plaques de cuivre demain pour me décider.
En attendant j’ai contacté mon référent au club de modélisme pour lui demander comment il brunirait ces plaques tout en maintenant une bonne conductivité.
J’ai trouvé cette référence https://fr.wikihow.com/vieillir-le-cuivre aussi.
A suivre …