Salut,
Un petit épisode court pour vous faire patienter entre la poire (finir la fosse) et le fromage (finir le pont). Avec un petit rappel pour celles et ceux qui débutent ou celles et ceux qui voudraient mais qui ont la pétoche - et ils sont nombreux :
Même si l’on débute et surtout si l’on débute, il ne faut jamais dire jamais.
Dans les épisodes précédents :
En lançant mon épisode 3 sur la réalisation d’un pont tournant élaboré sur une base grotesque d’un Frateschi, j’avais décrété que le garde-corps du dit pont serait une pièce détachée d’un pont Fleischmann, référence 206052 chez le dit fabricant. Et que le laiton ce n’était pas pour moi.
Une blinde pour un truc pas réaliste et moche comme pas deux. Seul avantage, tu colles, tu patines et c’est tout.
Haha mais je sais avancer masquée.
J’avais pris commande d’une rambarde sympa chez Weinert référence 3253 … je n’avais juste pas réalisé qu’elle était en laiton, à monter en soudant. Bref elle était rangée au fond d’un carton bon débarras.
Quand je suis tombée sur cette vidéo … juste après un disclaimer : attention elle est lente et j’ai failli m’endormir … mon expérience à suivre ci-après me fait dire qu’il est possible de faire la même vidéo en 2 minutes, mais bon le monsieur aura son heure de gloire sur le forum 3rails :
Bon je vous avez prévenu …
Donc j’ai commandé de la soudure liquide 9207 et du flux sans acide 9201 chez Decapod. Pour me faire la peau de cette rambarde.
Ce matin, un beau soleil illumine mon bureau poitevin. Je me lance :
Bien évidemment, je récupère une petite centrale à souder que je vais régler sur 250 degrés environ. Franchement je ne sais pas si c’est la bonne température, mais apparemment ça fonctionne pour moi.
(on ne regarde pas le bazar sur mon bureau, quand l’inspiration vient il n’est plus temps de ranger).
Je fais un gabarit pour m’assurer d’avoir des poteaux à intervalle maitrisé et je commence par souder une extrémité en appliquant la technique expliquée dans la vidéo : un petit coup de pinceau pour mettre de la soudure, étamer la zone à souder puis remettre une petite goutte de soudure puis chauffer pour coller.
C’est simple comme bonjour et ça donne ça :
Je vous l’accorde, pour un premier essai j’ai mis beaucoup trop de soudure … la suite va progressivement s’améliorer.
Le plus compliqué va être d’enfiler l’ensemble des poteaux, comme des perles, avec mes doigts de fée clochette (version Loisel bien sur) et sans tordre la tige de laiton.
Et ensuite souder poteau par poteau en respectant l’orthogonalité de l’ensemble et les distances entre deux poteaux conformément au gabarit :
Ma maitrise augmentant, j’attaque l’angle du pont : je vais doubler les poteaux à l’endroit où je vais faire mon équerre.
Ok, encore beaucoup trop de soudure. Je crois que mon pane est trop large. Il me faudra en changer pour des travaux minutieux.
Et finalement le résultat final est sans appel : un joli garde-corps à l’échelle qu’il me reste à peindre :
J’envoie les pièces à Obourg pour l’équipe d’ingénieurs qui bossent sur le pont Frateschi. Monsieur Gaston sera ravi, il aura (peut-être) un compliment de Mlle Pélerin.
M. Gaston m’a renvoyé une photo du montage à blanc pour avoir une idée de l’ensemble :
L’escalier fait vraiment plastoque maintenant … un reliquat des pièces Fleischmann … me reste à trouver une référence sympa en laiton pour virer ce truc.
En résumé : le laiton c’est cool et demande finalement très peu de matériel et de consommable pour un résultat final vraiment sympa et dans un temps d’apprentissage plus que raisonnable.
A vous de jouer !
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