Bonjour à tous,
C’est fait, j’ai sauté le pas pour passer au digital sur une locomotive analogique MARKLIN.
En fait je devais changer un décodeur DELTA sur une machine plus récente car les décodeurs DELTA ne font pas bon ménage avec Itrain à basse vitesse. Il y a très peu de pas utile et locos vapeur prennent vite des allures de TGV !!
J’ai fait l’acquisition d’un décodeur multiprotocole ULHENBROCK 76200 de petites dimensions suite aux conseils de Gilles (Gilles29), décodeur qui n’oblige pas au remplacement du moteur.
Démonter les décodeurs sur les DELTA pour en remonter un plus performant ne me paraissait pas la meilleure stratégie pour comprendre la procédure, donc j’ai donc choisi de prendre une locomotive analogique et de la passer en digital. J’avais fait l’acquisition d’une BB 9200 “3038” et elle dormait dans un placard en attendant un hypothétique petit réseau analogique voie M qui ne verra peut-être jamais le jour !!
Il fallait pour comprendre l’étendue de la modification, voir déjà comment fonctionne les Marklin d’antan.
Les notices ne sont jamais explicites et la vue éclatée de la 3038 et son petit schéma associé étaient insuffisants. Avant de démonter, j’ai donc reconstitué le schéma électrique de la version analogique sur un bout de papier. Pas facile car il y a des fils ou connexions à la masse cachés et les fils sont tous noirs sur fond noir !!
Après avoir fait l’exercice, et pour consolider mon schéma, je suis allé faire un petit tour sur le Net et j’ai trouvé un schéma bien fait, d’origine « Forum 3 rails » et réalisé par notre ami Jean-Louis. Cela m’a enlevé tout doute sur le fameux point milieu de l’inducteur du moteur qu’il faut isoler.
Je ré-édite ce schéma bien utile :
On comprend aussi, avec ce schéma pourquoi le moteur ne démarre, en régime sinusoïdal, que pour une tension suffisamment grande car rotor et stator sont en série et il faut déjà magnétiser les pôles de l’inducteur pour que l’ensemble démarre. Avec les aimants permanents l’induction est constante ce qui favorise nettement le fonctionnement du moteur à bas régime.
Quelques photos de l’intérieur de la loco analogique avant démontage.
On se lance : démontage des fils de l’inverseur et câbles ne servant plus en digital. Isolation du point milieu de l’inducteur qui allait vers le contact droit du rotor. Le contact gauche reste « en l’air » avec sa bobine de fitrage et n’est plus relié au frotteur ou pantographe par l’intermédiaire du contacteur. C’est sur ce contacteur que sera relié plus tard le fil rouge du décodeur.
Le décodeur avant montage.
J’étais très ennuyé car je ne savais pas trop comment fixer le décodeur sur le châssis. Il y avait bien un double face auto-collant dans la boite du décodeur, mais ça ne me plaisait pas trop. En fait je me suis servi de l’équerre taraudée qui permet la fixation de l’inverseur. Par contre il me fallait une entretoise isolante pour que le petit circuit imprimé ne touche pas l’équerre. Une petite pièce de récupération de maquette Faller après découpage et perçage d’un trou de 2 mm (diamêtre de la vis de fixation Marklin) et le tour était joué. Voir la petite pièce grise sur la photo un peu flou, mais je n’ai pas re-démonté pour faire plus net !!
Ensuite vient le câblage proprement dit du décodeur.
Il n’y a que peu de fils : 8
Le fil rouge qui reçoit le signal de voie
Le fil marron de retour à la masse
Les deux fils blancs qui vont vers le stator (ou inducteur)
Les fils vert et bleu qui vont vers les deux points du rotor ou (induit)
Les fils gris et jaunes qui sont destinés aux phares AV et AR : j’ai eu de la chance je les ai cablé dans le bon sens !!
J’ai laissé les longueurs de fils sans les couper. Il y a de la place, et compte tenu du mouvement de ceux attachés au moteur, il vaut mieux qu’ils fassent des boucles.
Les fils sont maintenus par un « adhésif électrique »
Quelques photos pour voir le câblage terminé.
L’ensemble vue de dessus
Détails moteur
Détails décodeur
C’était la première étape : la partie « hardware ».
Les premiers tests avec les paramètres par défaut sur le décodeur ne sont pas satisfaisants car la vitesse maximale est beaucoup trop grande pour mon petit réseau : V max supérieur à 200 km/h.
J’ai essayé de faire des modifications de paramètres avec ma MS2 sans succès (même l’adresse). Je vais donc passer par les CVs.
J’ai commencé à regarder coté de ma TAMS la programmation par CVs en DCC et j’ai réussi à modifier la vitesse max. :happy:
Surprise, avec cette centrale on peut faire beaucoup de chose sur une voie de test, car on peut lire les CV et les programmer. :happy:
Je ne dévoile pas tout aujourd’hui, j’en laisse un peu pour la prochaine fois. J’ai encore beaucoup de découvertes à faire sur ce sujet.
A suivre
A bientôt
Amitiés bretonnes