J’ai un problème avec un moteur d’aiguillage, il ne marche plus, seulement si l’aide,donc on dirait qu’il est affaiblit. J’ai vérifié tous les branchements mais je ne trouve pas le problème.
Bonjour Baptiste
C’est pour quel type de voie ? M, K ou C ?
Une “faiblesse” dans le fonctionnement peut avoir différentes causes ; par exemple, avec la voie M, c’était le ressort qui était détendu… …(ou pire qui sautait !! )
Avec la C, peut-être que le moteur est mal positionné…(?)
Bonne journée
C’est de la voie C, même en le dévissant il est faible ou il marche pas, et il y a pas plusieurs positions pour le mettre parcequ’il y a deux visses à mettre.
sur mes moteurs d’aiguillage 74490, j’enlève systématiquement les interrupteurs de fin de course qui sont facilement trop résistants et empêchent alors le bon fonctionnement.
Avantage :
- ils marchent ensuite sans aléa
Inconvénients :
- il faut faire la manip (ouverture, établissement d’un pont entre les contacts sur les 2 switches, fermeture)
- il est préférable d’avoir des décodeurs un peu modernes avec un time-out, pour éviter de cramer les bobines en cas de perte d’un ordre de fin
Si tu veux savoir si c’est la source de ton problème, mesure la résistance entre le fil jaune et les fils bleus du moteur en cause. Chez moi, la valeur nominale est aux alentours de 12 à 13 ohms. Si tu mesures quelque chose comme 20 ohms ou plus, ne cherche pas plus loin.
Inconvénients :
- il faut faire la manip (ouverture, établissement d’un pont entre les contacts sur les 2 switches, fermeture)
Bonsoir
j’ai pensé également en voyant la question aux difficultés que nous avons été plusieurs à rencontrer avec ces moteurs 74490 (il y a un très long post à ce sujet) : est-ce que tu pourrais faire un petit schéma (ou mieux, photo illustrée) pour expliquer comment on fait. j’avais ouvert un moteur récalcitrant pour regarder mais ne sachant pas trop quoi faire, j’ai arrêté là mes tentatives.
j’ai à peu près 1/3 des mes moteurs qui “calent” très régulièrement
bonjour
j’ai eu les mêmes problèmes que toi (et d’autres membres du forum aussi). un palliatif peut être de réinstaller le petit levier manuel (si tu l’as enlevé lors de l’installation du moteur), qui rajoute un peu d’inertie : dans certains cas, ça aide.
sinon, méthode plus radicale préconisée par certains : opérer les moteurs en virant les fins de course, mais je ne sais pas comment faire
Pour ouvrir, je déplie délicatement les 3 languettes et je déboîte l’ensemble.
Une fois démonté, ça donne ça (celui-là a eu un peu chaud) :
J’ai déjà enlevé les 2 interrupteurs de fin de course et ponté les plots correspondants. Il y a en fait 3 pattes par interrupteur, dont 2 soudées. Je les coupe délicatement à la pince coupante (attention à ne pas arracher les pistes du circuit imprimé), ensuite j’enlève les 2 petits morceaux au fer à souder et je soude une queue de résistance à la place du switch.
Une fois remonté, je teste, comme indiqué dans mon précédent post, la continuité des 2 circuits, et voilà.
Je m’en suis fait 120, ça me prend environ 5 minutes par moteur. Depuis, tous marchent parfaitement.
Depuis qu’on en parle, c’est la première explication exploitable que je trouve sur la façon de supprimer ces fameuses “fins de course” (si chères à notre Grand Amiral).
Je m’en vais vite faire un copier/coller de tes explications et photos avant que le poste ne disparaisse “par inadvertance” (coucou, JYL ).
Bonsoir
grand merci pour les photos : ça aide vraiment pour visualiser les zones à opérer. il ne reste plus qu’à choisir un cobaye et tenter de me faire la main
ps : si je comprends bien, le record à battre est de 120 : il faudrait lancer un concours sur le forum avec un prix spécial au vainqueur, remis à Göppingen
ps2 : c’est quand même un peu schadockien comme histoire : il y a ceux qui s’échinent à souder des fins de course et à l’autre bout nous qui s’emm… à les dessouder
Bonsoir
Peut-être qu’il existerait (ou qu’il a existé) un léger problème avec une commande digitale, mais avec un simple bouton poussoir ou un pupitre de commande Märklin (même principe, on reste dans l’analogique), il y a aucun dysfonctionnement avec le moteur pour les appareils de voies C (74490).
Sur 25 moteurs installés = zéro défaut ! (sauf un pas de vis sur l’aiguillage endommagé).
…
La question de Baptiste est certainement ailleurs…surtout si la commande est purement analogique…
…
Bizarre, tout de même, cette histoire de “fin de course”…
Bonne soirée 8)
re-bonsoir
ne voulant pas remettre au lendemain ce qui pouvait être fait le jour même, j’ai suivi les consignes
ça marche
mon aiguille double va retrouver sa santé chancelante : merci encore
au fait : j’ai mis 20 bonnes minutes mais je suis à peu près aussi à l’aise avec un fer à souder qu’un attaquant de la ligue heiiinnnn avec un ballon rond
Vu que Charly m’a gentiment confié quatre de ces moteurs 74490 (voie C) qui ne fonctionnaient plus, j’ai décidé de faire un petit fil pour expliquer comment les remettre en état, cela peut peut-être intéresser certains d’entre nous.
On peut évidemment faire la même chose pour des 7549 (voie K)
Voici la bête récalcitrante, elle ne fonctionne que dans un seul sens
La première chose à faire est d’ouvrir le boitier sans le massacrer
Pour cela on glisse un petit tournevis fin sur le bord comme indiqué sur la photo et on écarte légèrement les côtés de la boite
On procède de même sur l’extrémité
Puis on ouvre délicatement la boite
Voici la boite ouverte :
Ensuite on met le moteur dans la position où il ne fonctionne pas
Le fin de course responsable (et oui, c’est bien un fin de course qui cause les problèmes !!) est celui qui est en position repos (voir photo ci dessous), le petit levier est relâché.
C’est là que les choses deviennent intéressantes
Il faut extraire le fin de course, pour cela le plus simple est le fer à souder et la pompe à dessouder comme sur la photo ci dessous :
On a donc extrait ce tout petit interrupteur, maintenant on l’ouvre délicatement en dégageant de chaque côté les petits ergots et en tirant bien droit … Attention l’intérieur est fragile !!
Le voila ouvert :
On utilise alors du produit en bombe pour nettoyer les contacts électroniques:
Noter que je n’ai aucune action chez KF
Attention de ne pas brusquer le petit contact qui se détache facilement, on arrive à le remettre, mais c’est un peu galère :
Bon, reste plus qu’à remonter en procédant en sens inverse :
On referme le petit contacteur délicatement et on le ressoude à sa place.
On vérifie que le moteur fonctionne correctement en utilisant un transfo classique :
Puis on referme le boitier en métal, la pression des doigts suffit à le remettre en forme,
normalement il est impossible de voir que le boitier a été ouvert
Maintenant quelques petites questions et leurs réponses:
1- Est ce normal que le contact s’encrasse?
Réponse : oui, c’est un problème bien connu. L’encrassement est dû au courant de rupture qui se produit quand on déconnecte une bobine, ce courant de rupture crée une étincelle qui arrache des particules de métal …
2- Peut on éviter l’encrassement?
Réponse : oui il suffit de mettre un petit condensateur de 0,1 microfarad aux bornes du fin de course … dans un 74490, il y a peu de place et je n’ai pas de condensateur CMS sous la main pour tenter l’expérience, mais c’est probablement faisable.
3- Si un condensateur suffit, pourquoi Märklin ne le fait pas? : il faudra que je leur demande
4- Apparement le problème arrive plus souvent en digital qu’en analogique, pourquoi?
En analogique la bobine est alimentée en courant alternatif, donc la rupture se fait sur une alternance positive ou négative … L’arrachement de métal se fait donc dans un sens ou dans l’autre ce qui ralentit considérablement l’encrassement. En digital la bobine est alimenté en courant continu et l’arrachement se fait toujours dans le même sens, ce qui entraine un encrassement beaucoup plus rapide …
5- dernier point : l’utilisation du fin de course pour faire de la rétrosignalisation doit ralentir l’encrassement puisque la LED et la résistance de rétrosignalisation absorbent une partie du courant de rupture.
Voilà, j’espère que cela peut être utile à certains.
Merci pour tes explications techniques et ainsi que pour les photos, un condensateur monté d’office de la part de Märklin ne serait pas un luxe par rapport au prix du moteur.
Hors sujet, l’automne arrive et tu changes d’avatar, jolie photo.
Je suppose que l’opération de dessoudage est incontournable et que l’on ne peut nettoyer autrement les contacts.
Quand on cumule la dépose, le démontage, le dessoudage, le netoyage, le ressoudage, la remonte et la remise en place du moteur sous le réseau (dans mon cas) on y passe un temps fou !
La seule manière de s’éviter cette tâche régulière (tous les combiens ?, je sais cela dépend de l’usage ) c’est si je comprends bien de mettre le condensateur aux bornes du fin de course. Dans ce cas, il faut prévoir de le faire des deux côtés je suppose ? Doit on le souder en pontage des 2 cosses extrêmes de la platine ?
La seule manière de s’éviter cette tâche régulière (tous les combiens ?, je sais cela dépend de l’usage )Je confirme qu’il s’agit d’une tâche assez régulière (et donc franchement pénible à la longue). C’est ce qui m’a conduit à tout virer. Cela dit, je note avec intérêt l’idée de la capa, que je testerai dès que j’aurai un moteur neuf.
Merci Jean-Louis pour le diagnostique et le remède adéquat.
Mais permettez-moi de faire une remarque de grincheux. Cette solution n’est pas viable car il faut la répéter tous les deux ou trois mois. Et quand on dispose d’une cinquantaine d’appareils de voie, vous imaginez la galère.
En conséquence, je continuerai l’ablation des fins de course pour la suite de mon réseau. Ou j’utiliserai un autre modèle de moteur.
Mais celà prouve que le “mal” vient bien des contacts du fin de course qui charbonnent. Ce sont les mêmes fins de course Cherry sur les 7549… qui en possèdent DEUX !
Il est de toute manière inadmissible que Märklin n’ait pas résolu ce pb. !!!
Le 74490 en possède DEUX aussi (ils sont aussi bien équipés que toi et moi !! ); sur la 6ième photo, j’explique comment déterminer celui qui est responsable des troubles.
Je vais pinailler en disant que les fins de course charbonnent, mais ce ne sont pas de leur faute …
Les effets du courant de rupture sont connus depuis les débuts de l’électricité et on recommande de protéger les interrupteurs par un condensateur sur tout montage comportant une self