CROCO45 - Présentation de la BR 78 de la DB Piko (56010)

Bonjour

En ce lundi de pentecôte, je vous présente la dernière arrivée dans mon cheptel :slight_smile:

Il s’agit de ma première vapeur Piko et j’étais vraiment curieux de voir la qualité de ce modèle. Je possède plusieurs machines électriques et diesel et je dois convenir que la qualité de reproduction des matériels Piko est d’un haut niveau, dépassant parfois Roco qui reste une référence.

Il s’agit donc d’une BR78, grand classique de la traction vapeur teutonne. Elle est bien sûr ici dans sa version 3 rails agrémentée d’un décodeur digital sonore, le fameux “Smartdecoder” tant décrié …

Elle fait partie de la gamme “Expert” qui regroupe les modèles destinés aux modélistes. J’ai eu la chance d’acquérir ce modèle au travers d’une belle promotion car les tarifs de Piko ont subi une sacrée inflation ces derniers mois à l’instar de Jouef ou Roco :frowning:

La machine est bien protégée dans un emballage devenu classique chez Piko. Il est assez analogue à celui de Märklin/Trix mais ajoute un socle de maintien en dessous de la machine :+1:

Les documentations sont nombreuses mais malheureusement point de français :-1:

  • le guide d’utilisation et d’entretien du modèle
  • la notice du décodeur sonore en allemand
  • la notice du décodeur sonore en anglais
  • l’éclaté de la machine pour commander des pièces détechées
  • un petit fascicule présentant les gammes de matériels Piko

A noter un feuillet supplémentaire sur le liquide fumigène à utiliser (de marque Piko bien sûr …). On remarquera qu’il n’y a pas de trop plein si on remplit trop le générateur de fumée et que le surplus de liquide va déborder à l’intérieur de la machine avec les conséquences que l’on peut aisément imaginer … :frowning:

Le sachet d’accessoires se limite à l’accastillage des traverses de chocs ainsi qu’aux tiges de contre piston à fixer sur les cylindres:

Le dessous de la machine révèle un frotteur classique. On note aussi que les boitiers d’attelage sont solidaires des bogies et que ce sont ceux-ci qui se déplacent légèrement pour assurer l’élongation nécessaire aux attelages courts. Deux bandages d’adhérence sont présents:

Le poids est plutôt pas mal approchant les 400 grammes. Il faut noter que certaines parties de la machine comme les caisses à eau latérales sont en métal et non pas en plastique :+1:

On pose la machine sur les rails et le protocole Mfx intégré au décodeur Piko fait son oeuvre. J’ai eu la flemme pour l’instant de désactiver le protocole Mfx pour n’utiliser que le protocole DCC afin d’éviter le fonctionnement erratique du décodeur Piko comme constaté sur la BR 151 du même fabricant

On obtient alors la machine automatiquement configurée dans la centrale (ici une CS3+) avec l’ensemble de ses fonctions digitales:

Ces fonctions sont bien sûr (trop ?) nombreuses:

Bien, place maintenant à la séance photos :slight_smile:

Nous sommes face à une version époque IV identifiable grâce à son immatriculation BR 078 et à la présence du capteur Indusi de chaque côté de la cabine de conduite:

Le modèle est équipé d’origine d’un dispositif fumigène (à priori non pulsée):

La cabine est éclairée mais peu visible à la lumière du jour:

L’éclairage s’inverse naturellement avec le sens de marche …

… et dispose de feux rouges :+1:

Les feux avants …

… disposent aussi de feux rouges :+1:

Voici qui conclut la séance photo dédiée au modèle.

La vidéo suit à distance de bloc :slight_smile:

Amicalement

Bernard

2 « J'aime »

En attendant la vidéo, voici la nouvelle venue avec ses soeurs jumelles :slight_smile:

Le jeux des 7 erreurs ?.. :rofl:

On remarque les tampons légèrement plus hauts de la Märklin, la faute aux anciennes têtes d’attelages :frowning:

Alors laquelle préférez vous ? :slight_smile:

Amicalement

Bernard

3 « J'aime »

Fleischmann, indéniablement, au vu de la finesse des échelles d’accès à l’avant.

Dommage que cette marque ait été noyée avec ROCO, c’était vraiment de très beaux modèles, supérieurs à Marklin à l’époque déjà, point de vue finesse.

Amitiés
Thierry

3 « J'aime »

Bonjour Bernard,

Merci pour ce compte rendu !
Pourrais-tu me dire ce que tu penses de son roulage ?

Bien cordialement,

Bertrand

Félicitations Bernard, encore une superbe machine qui vient enrichir ta collection !

1 « J'aime »

Un faible pour la Marklin en général, surtout pour le rendu de la matière qui se voit bien sur la photo prise au dessus.
Je n’aime pas le raccord de chaudière à l’avant de la Fleischmann, une autre époque, par contre le charbon y est plus réaliste. La Piko est proche de la Marklin en sensation de matière mais je ne suis pas fan de la brillance des roues.

1 « J'aime »

Bonsoir,

C’est encore une bien belle machine cette vapeur Piko. Je me demande si les vapeurs avaient des feux rouges avant.
En tout cas j’avais jamais vu.
Philippe

Bonjour,

Les vapeurs n’avaient ni de feux rouges à l’avant et encore moins à l’arrière.
Ce sont des “pastilles” rouges que l’on mettait devant le(s) feux pour les manoeuvres, ou encore le plus souvent deux feux blancs allumés (1 à chaque extrémité) ou 4 feux blancs.

1 « J'aime »

Bonjour;

Eh bien j’aime cet extra. J’ai moi-même demandé à mon ami de mettre un feu rouge sur ma Badoise IVh.
Je vais me gronder par les puristes. :smirk::smirk:.
Philippe

Bonjour

Arrivée cette semaine de la petite soeur, à savoir une BR 78 dans sa version époque III :frowning:

On remarquera les différences des domes de la chaudière, au nombre de 2 au lieu de 3 sur la précédente:

Il n’y a pas encore de capteurs Indusi au droit des cabines:

La cabine est éclairée mais très peu visible à la lumière du jour:

L’éclairage des feux est classique avec le “triple A” à l’avant …

… avec le feu supérieur éteint …

… et bien sur les feux rouges à l’arrière:

Les mêmes fonctions d’éclairage à l’arrière:

Amicalement

Bernard

4 « J'aime »

Superbe machine Bernard !

Amicalement,
Vincent

1 « J'aime »

Bernard,

Encore une belle Piko à ton tableau de chasse. Très chouette modèle que voilà.

1 « J'aime »

En comparant la nouvelle venue avec sa soeur aînée, je remarque un détail qui semble vous avoir échappé : tout comme la frangine Märklin, celle-ci est équipée pour une conduite à distance, donc pour les trains réversibles.
Cela se remarque aux doubles paires de tuyaux à air, qui sont nécessaires pour que le conducteur dans sa cabine à l’autre extrémité du train puisse non seulement freiner mais aussi déserrer les freins.

Bonjour Bernard,

Je me permets de te reposer la même question avec ce nouveau modèle ! :blush:

Bien cordialement,

Bertrand

Oui, cette 78 134 fait partie des quelques machines aptes à la réversibilité.