Bonjour
En ce lundi de pentecôte, je vous présente la dernière arrivée dans mon cheptel
Il s’agit de ma première vapeur Piko et j’étais vraiment curieux de voir la qualité de ce modèle. Je possède plusieurs machines électriques et diesel et je dois convenir que la qualité de reproduction des matériels Piko est d’un haut niveau, dépassant parfois Roco qui reste une référence.
Il s’agit donc d’une BR78, grand classique de la traction vapeur teutonne. Elle est bien sûr ici dans sa version 3 rails agrémentée d’un décodeur digital sonore, le fameux “Smartdecoder” tant décrié …
Elle fait partie de la gamme “Expert” qui regroupe les modèles destinés aux modélistes. J’ai eu la chance d’acquérir ce modèle au travers d’une belle promotion car les tarifs de Piko ont subi une sacrée inflation ces derniers mois à l’instar de Jouef ou Roco
La machine est bien protégée dans un emballage devenu classique chez Piko. Il est assez analogue à celui de Märklin/Trix mais ajoute un socle de maintien en dessous de la machine
Les documentations sont nombreuses mais malheureusement point de français
- le guide d’utilisation et d’entretien du modèle
- la notice du décodeur sonore en allemand
- la notice du décodeur sonore en anglais
- l’éclaté de la machine pour commander des pièces détechées
- un petit fascicule présentant les gammes de matériels Piko
A noter un feuillet supplémentaire sur le liquide fumigène à utiliser (de marque Piko bien sûr …). On remarquera qu’il n’y a pas de trop plein si on remplit trop le générateur de fumée et que le surplus de liquide va déborder à l’intérieur de la machine avec les conséquences que l’on peut aisément imaginer …
Le sachet d’accessoires se limite à l’accastillage des traverses de chocs ainsi qu’aux tiges de contre piston à fixer sur les cylindres:
Le dessous de la machine révèle un frotteur classique. On note aussi que les boitiers d’attelage sont solidaires des bogies et que ce sont ceux-ci qui se déplacent légèrement pour assurer l’élongation nécessaire aux attelages courts. Deux bandages d’adhérence sont présents:
Le poids est plutôt pas mal approchant les 400 grammes. Il faut noter que certaines parties de la machine comme les caisses à eau latérales sont en métal et non pas en plastique
On pose la machine sur les rails et le protocole Mfx intégré au décodeur Piko fait son oeuvre. J’ai eu la flemme pour l’instant de désactiver le protocole Mfx pour n’utiliser que le protocole DCC afin d’éviter le fonctionnement erratique du décodeur Piko comme constaté sur la BR 151 du même fabricant
On obtient alors la machine automatiquement configurée dans la centrale (ici une CS3+) avec l’ensemble de ses fonctions digitales:
Ces fonctions sont bien sûr (trop ?) nombreuses:
Bien, place maintenant à la séance photos
Nous sommes face à une version époque IV identifiable grâce à son immatriculation BR 078 et à la présence du capteur Indusi de chaque côté de la cabine de conduite:
Le modèle est équipé d’origine d’un dispositif fumigène (à priori non pulsée):
La cabine est éclairée mais peu visible à la lumière du jour:
L’éclairage s’inverse naturellement avec le sens de marche …
… et dispose de feux rouges
Les feux avants …
… disposent aussi de feux rouges
Voici qui conclut la séance photo dédiée au modèle.
La vidéo suit à distance de bloc
Amicalement
Bernard