Bonjour à toutes et tous,
Comme évoqué dans ma présentation, j’ai comme projet la construction d’un petit réseau basé sur la ligne Athus-Meuse, proche de chez moi dans le sud de la Belgique.
Mes motivations sont surtout la construction du décor sur base de photos, et bien sûr le plaisir de faire rouler mes belles locomotives Märklin, acquises au fil du temps (surtout époques III et IV).
Dans un premier temps, je compte donc piloter le réseau manuellement avec une MS2.
Par contre, je vais très certainement, dans un deuxième temps, automatiser en tout ou en partie, d’où ma question…comment élaborer le réseau dès le départ, en vue d’une automatisation ultérieure? (par exemple, prévoir des cantons)
En fouillant un peu ici et là, énormément de sujets intéressants sont traités dans le détail, mais j’ai du mal à me faire une vision d’ensemble de ce qui est nécessaire pour un réseau automatisé. Je voudrais éviter de devoir tout “casser”, démonter les rails et refaire la décoration parce que j’aurais négligé l’un ou l’autre aspect au départ.
Savez-vous où je pourrais trouver un document qui explique le concept et les bases de l’automatisation d’un réseau?
Merci d’avance.
Alain
Bonjour Alain, je me pose les mêmes questions dans le cadre de mon projet:
https://forum.3rails.fr/t/petit-reseau-dans-un-bureau/27364/44?u=jerome
Pas évident de synthétiser tout l’info disponible sur la rétro. Vaste sujet.
Ton choix de voie se portera-t-il sur de la voie C ? Si oui, pour anticiper l’automatisation, il faudra créer des rails contacts dans chaque canton pour y définir des " blocks" (découpage du canton) en isolant les files de rail C. J’imagine que tu sais déjà cela ?
Qui dit automatisation à 100% dit pilotage via ordinateur. Rocrail est un des logiciels à considérer. Ce sera mon choix. Je vais parcourir cette documentation en détail:
Peut-être un peu aride pour débuter…mais cela me semble indispensable dans mon cas, puisque je compte automatiser dès le départ
J’attire ton attention sur le document PDF toujours accessible dans ce post de 2017
Merci Jerome.
Oui, mon circuit sera en rails C…et non, je ne sais pas grand chose, je pars de zéro en Märklin numérique 
Alain
Je partagerai ici les posts que je trouve interessants sur le sujet. Comme dit, je vais devoir m’interesser à la rétrosignalisation en détail très bientôt. Une infrastucture de rétrosignalisation est indispensable pour l’automatisation. La rétrosignalisation est aussi appelée “détection de présence”, ce qui me parait être un terme plus explicite.
En gros, l’automatisation repose sur le principe du découpage du réseau en cantons. Un canton est défini par une longueur de voies entre 2 aiguillages, il doit être plus long que la rame la plus longue sur le réseau. Le principe est qu’un canton ne peut être utilisé que par un convoi à la fois: il doit être libéré complètement avant qu’un autre train puisse l’occuper. A l’intérieur de chaque canton, on définie alors des “points de contact” qui permette à un système numérique de savoir non seulement si un convoi est rentré dans un canton, mais aussi connaitre plus précisemment sa position sur le dit canton. 1, 2 ou 3 points de contacts par canton sont toutes des options possibles mais il y a des nuances qui sont régulièrement débattues sur ce forum et c’est là que je suis moi même encore dans le brouillard…
La voie C a cet énorme avantage que n’importe quel coupon de voie peut être transformé en rail de contact, très facilement. Dans le PDF que je mentionne plus haut, il est expliqué comment procéder pour isoler les 2 files de rail. En 3 rails, puisque les essieux ne sont pas isolés, ils permettent de ponter le retour du courant d’une file de rail à l’autre. C’est ce pontage momentané sur le rail de contact qui constitue le signal de présence. Cette info est interceptée un module de détection (par exemple le S88 chez Märklin) qui remonte cette information vers la centrale, qui elle-même transmet à l’ordinateur.
Anticiper l’automatisation c’est, à mon avis:
- Définir ses cantons
- Installer les rails de contact dans chaque canton défini au préalable.
Si ces 2 étapes sont faites de manière réflechie, alors je pense qu’on est “automation ready” pour le futur.
Ce que je dis plus haut n’est pas hyper précis, ni complet. Juste les grandes lignes. J’apprends moi même sur le sujet 
Cantons_3_rails_ed2.pdf (799,7 Ko)
Le document que Jpaul avait partagé sur l’autre post. Pour référence.
Jérôme,
Selon moi, sur un nouveau réseau comme celui que tu construis et comme je sais que tu vas beaucoup chercher à automatiser, il faut que tu penses à l’identification des locomotives et des trains.
De quoi s’agit t’il ?
Les différents détecteurs répartis sur le réseau te renseignent sur la présence ou non de locomotives à un endroit précis mais sans que tu saches de quelle locomotive il s’agit.
Le logiciel le sait car, c’est vital pour lui. Mais cette information (à ma connaissance) ne peut être extraite.
Pourquoi est-ce important ?
On voit par exemple posés actuellement des problèmes sur des gares cachées où la connaissance des adresses de locomotives serait précieuse pour la réalisation d’automates. Alors dans ton cas, je sais que tu vas utiliser Rocrail (ou autre gestionnaire) qui gère ce genre de question sans soucis, cela ne posera pas de difficulté. Ici au moins.
Mais tu peux aussi vouloir une gestion plus fine de ta gare cachée et là il te faudra identifier toutes les locomotives.
Et puis, il y a d’autres situations où Rocrail ne saura pas faire. Je prends par exemple le klaxon de la locomotive que l’on veut actionner à l’entrée d’un tunnel. Il faudra bien pour l’automate chargé de cela, connaitre à quelle locomotive envoyer cette commande et don connaitre son adresse.
A priori, en MFX, il n’existe pas de moyen comparable à Railcom en DCC qui nous renseigne sur chaque canton de l’adresse de la locomotive présente. Pour l’instant, en MFX, je ne vois que la détection RFID qui puisse faire cela et, malheureusement moins bien puisqu’il faut attendre de passer sur le capteur alors que Railcom fonctionne dès l’entrée sur le canton. Mais c’est mieux que rien.
Sans forcément installer des détecteur RFID sur tous les cantons tout de suite, il est peut-être prudent de prévoir les emplacements et le passage des câbles « au cas où » !
Et peut-être que d’ici là, Marklin aura sorti le Railcom du MFX.
Quand je suis arrivé sur le forum, c’est une question qui m’intéressait, mais j’ai eu très peu de réponses. Cela semblait compliqué. Mais ça me titille toujours, je ne dis pas que je ne vais pas m’y remettre.
Bonne continuation et beaucoup de plaisir avec les trains.
Christophe
Disons que RFID et voie C me paraît un peu compliqué. Pour bien connaître cette dernier et l’avoir plus que triturée, des essais à faire probablement avec des tags 125khz. Ce qui m’inquiète c’est le bon fonctionnement de l’antenne RFID dans le ballast cette plastique avec les picots centraux.
Quid de RocRail on peut lui remonter l’information locomotive ?
J’ai dû mal comprendre et cela demande confirmation mais je suis persuadé que le logiciel (iTrain ou RocRail) connaît A TOUT MOMENT le lieu précis où se trouve telle ou telle locomotive…
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le paramétrage (longueurs des cantons, étalonnage des vitesse, etc, etc, …) est relativement long et peut paraître fastidieux pour certains. Mais, une fois réalisé, il me semble être parfaitement possible de déclencher une action à un endroit précis pour une loco précise…
A confirmer donc par les amis plus calés que moi …
Thierry.
Hello
@bobyAndCo et @Julaye attention avec vos interventions plutôt pointu de ne pas complètement perdre un néophyte.
je pense que vos considerations sont à prendre en compte plus tard lorsque l’on souhaite amélioré certaines problématiques.
Le document de notre membre Jpaul déjà évoqué plus tôt est un pré requis pour débuté et mettre en place une infrastructure et le principe de fonctionnement qui va pouvoir ensuite satisfaire à bon nombres de logiciel d automatisation.
Outre l infrastructure de base, il faut je pense faire le tour des versions de démonstration des différents logiciel disponibles sur le marché, histoire de voir si l interface nous convient, si l’on y comprend quelque chose où encore si c’est assez intuitif pour nous.
une fois le choix du logiciel fait, cela va apporté quelques légères modification à l’infrastructures de base.
voilà mes 2 cents
je ne vois pas ou se trouve le problème pour activer une action (klaxon ,arrêt du son ou autres) sur un, plusieurs ou tous les trains avec Rocrail et je pense que les autres logiciel le font aussi .
pour moi le principal est le plan , définir comment on veut que ça circule , se décider pour un logiciel et poser les contacts en conséquence
Bon train
André
@Alain2 - disposes-tu déjà d’un plan pour ton projet ? Cela permettrait de regarder ensemble comment définir les cantons intelligemment.
Oui, c’est souvent le problème sur les sujets qui touchent à la détection de présence, ça part très vite en débats hyper pointus…
2 questions légitimes pour un néophyte:
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Le document de Jpaul ne mentionne pas l’utilisation d’isolateurs (capuchons rouges Märklin 74030) aux deux extremité d’un canton. Ailleurs, je lisais qu’il fallait en mettre. Cela ne s’applique-t-il que si tout le canton est un rail de contact unique ? (Cad en charcutant x pièces de voie C sur toute la longueur du canton)
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Toujours concernant le document de JPaul, on voit sur son plan de voies que les contacts sont posés de façon à être adjacents aux aiguilles. Mais il y a une exception sur la voie rectiligne tout en haut du plan, on voit là que le rail de contact est entouré des rails normaux à droite et à gauche. Quelle est la raison de ce positionnement ?
Non, Jerome, je n’ai pas encore de plan. J’ai le thème, la période, et je termine mes repérages pour décider du layout.
@julia et tous ceux que cela intéresse.
J’ai ouvert un fil sur la détection RFID avec une vidéo qui montre l’utilisation avec de la voie C
Christophe
Re
Concernant ce point les capuchons ne son pas 100% nécessaire car une solutions plus économique est de sectionné la languette que le capuchon rouge devrait isolé.
inconvénient c est sans retour.avantage selon la taille du reseau ça fait des économies
Merci André. Mais pourquoi est-il nécessaire d’isoler électriquement les cantons (en plus des rails contacts) dans le cas où c’est un ordinateur pilote le réseau ? L’absence d’isolation entre cantons pertuberait-elle le fonctionnement des S88 ?
Merci d’avance pour vos réponses, c’est potentiellement un point important de l’infrastructure de rétrosignalisation qu’il faut anticiper.
[NB: je n’envisage pas ici une possible ré-alimentation via des booster pour un très grand réseau]
la technique décrite dans le document de Jpaul permet d’avoir un contact de retrosignalisation qui fait la longueur du canton, ce qui est très fortement recommandé
Et de manières à se passer des rails de contact proposé par Märklin. Là aussi les coûts d’un rails de contact sont économisé car il y a une tout de même un supplément par rapport à un élément de même longueur.
De plus en courbes il est parfois assez compliqué d y insérer ces point de contact.
il faut souder les câbles directement sur chaque rails.
Ce n’est pas tout à fait comme dans le catalogue Märklin, mais ça marche bien mieux de retro-signaler tout le canton que seulement 10cm.
Ou bien c’est une source d’ennuis ! le jour ou on aimerait changer une voie en bidectionnelle comment fait-on ?
je préfère avoir 2 contacts de 18 cm (un élément de voie)posés à un élément de voie de chaques extrémités du canton . Vidéo de mes premiers essais :
suivant la taille du réseau diviser les alimentations permet de plus facilement trouver les court-circuits ou autres problèmes
bonnes prises de tête 
André
Oui, c’est une bonne raison de diviser un grand réseau en sections isolées électriquement, mais c’est indépendant de la détection de présence. Si je comprends bien.