Bonsoir Claude, bonsoir à tous.
Je vais compléter les réponses des autres membres.
Le hors série 17 de Loco Revue sur les dépôts vapeur est très complet et bien fait. Une bonne base pour faire le plan de ton établissement. L’édition d’origine date des années 80, celle mentionnée est quasi identique. Si elle n’est plus disponible, on la trouve souvent en bourse.
Voici le plan de voies du dépôt sur le réseau du club dont je fais partie, :
- Dés la voie d’entrée (pancarte D) la loc passe sur la fosse d’extraction. Celle-ci se vidait par une grille dans les canalisations d’eaux usées.
- Une aiguille dessert en voie direct la voie de la grue à charbon le long du parc à combustible, et en voie dévié une seconde aiguille
- Depuis cette dernière, deux voies parallèles avec une fosse à piquer ou fosse noyée, et la fosse de visite. Les fosses à piquer se vidaient avec une grue, plus rarement à la pelle. Au même endroit, on vidait la boîte à fumée soit dans un petit parc, soit directement dans la fosse. Ces déchets étaient évacué par wagons tombereaux.
- Les grues à eaux, une par voie sont le long des fosses à piquer et à la hauteur des fosses de visites se trouve le portique de distribution de sable et de complexe TIA.
- Nos trois voies se rejoignent par deux aiguilles sur une seule voie en tiroir, où après rebroussement, elle se dirige vers le pont tournant pour être remisée
- Pour les machines fonctionnant au fuel, il y a une voie dédié raccordé à la voie de sortie avec portique de distribution et pompe classique, deux citernes verticales, une citerne plus petites pour l’eau traitée des diesels et le bâtiment des pompes pour le dépotage des wagons citernes.
Les machines étaient toujours remisées avec les compléments faits, même si elles étaient réutilisées immédiatement. Souvent elles étaient prises en charge par les “SUD” (surveillants de dépôts) après le passage sur la première fosse.
Si l’équipe de conduite était dans le dépôt en RHR (repos hors résidence), un “allumeur” était chargé de surveiller et d’entretenir le “talon”, petit feu laissé dans le foyer par le chauffeur, qui le remontait à sa prise de service pour “refaire du gaz”.
Ses opérations se faisaient systématiquement dans le dépôt titulaire de l’engin. Dans les dépôts relais, se faisaient que celles qui étaient nécessaires pour les trains suivant. Jusqu’à la fin des années 40, les machines étaient titulaire d’une équipe de conduite, donc repos pour l’équipe, repos pour la machine ou vice-versa…
Petite précision: les opérations décrites sont valables pour un dépôt français. Elles étaient un peu différentes en Allemagne. Pas de fosse d’extraction, le TIA n’existait pas, l’eau était traité ou on y versait de la soude ou autre produit équivalent. Les bâtiments aussi étaient différents de ceux en France.
Pour info, notre dépôt au club tient dans un carré d’environ 1m70 de coté (à la louche)… Ily a de la place pour 6/8 machines.
Voila Claude, bon courage pour ton projet. Si tu as d’autres questions n’hésites-pas!
Bonne journée et meilleures salutations.
Dominique