Quelques avancées cette fin de semaine (enfin …) :
Ne sachant pas trop comment traiter les sols, je procède par essais de peinture sur des chutes de rideaux collées à l’aide de colle blanche sur le liège, puis peintes en blanc afin d’homogénéiser le support et faire une sorte de sous-couche :
Je voulais une canalisation plus grosse, mais je n’ai plus aucune paille plastique … j’ai du me rabattre sur des diamètres beaucoup plus petits et de 15 cm de long.
Petit clin d’oeil à Bruno-du-site-d’en-face (alias Cyrano) qui construit un magnifique dépôt d’inspiration française (à voir ici : Le crépuscule de la vapeur - Forums LR PRESSE) et qui a gentiment accepté de m’échanger son wagon MINOL contre un plat SNCF qui s’était égaré sur mes terres d’outre-Rhin
Fred, pour combler les sols (vu qu’il faut que les voies soient noyées) pourquoi ne pas utiliser du carton plume voir même du dépron (voir l’épaisseur qu’il faut) à mettre entre les voies et le recouvrir de gesso ?
J’ai enquêté auprès du Stummiforum pour en savoir un peu plus sur le dépôt vapeur du catalogue Märklin de 1981 et j’ai eu plusieurs réponses qui m’ont aiguillé vers des publications donnant les détails de cette réalisation (pour moi exemplaire ! mais je l’ai déjà dit). Notamment un article du numéro 3 de Märklin Magazin de 1980, mais dont les photos sont en N&B, ainsi que trois numéros spéciaux de la revue mbz traitant spécialement des dépôts vapeur (Bahnbetriebswerk en allemand), qui ne donnent pas moins de 58 photos de ce dépôt.
Je t’envoie, car cela pourrait t’intéresser au stade où tu en es (dont je te félicite au passage), la coupe transversale de pose des rails ainsi qu’une image du résultat :
C’est en gros la méthode que j’ai employée, sauf la couche supérieure que j’ai faite en papier kraft collé jusqu’au rail pour avoir une surface la plus uniforme possible. Certes ce sont des rails M dans les deux cas mais l’objectif est le même.
Je reste à ta disposition pour d’autres infos si tu le souhaites.
Bonne soirée,
Eric
PS Je rappelle que rockandrail, de notre forum, a donné de nombreuses informations sur l’organisation des dépôts vapeur et la place des installations.
Il serait bien de remettre les infos de Rockandrail concernant l’organisation et la place des installations (signaux etc…) des dépôts vapeurs. Cela sert à tout le monde (moi y compris).
Je te confirme que ça fait du bien au moral de reprendre et de voir que les choses se mettent en place doucement, mais sûrement. J’avoue que la phase alimentation électrique m’a pesée : c’est long, ingrat et on ne voit rien de concret prendre forme.
Les avancées du jour :
Peinture de finition du cadre : c’est déjà plus en phase avec ce que je me faisais comme idée de la couleur finale. Je ne pouvais plus voir ce blanc en peinture !!!
Dans la foulée, j’ai posé la sous-couche du sol du parc à charbon afin de bien délimiter son emprise. J’ai même eu le temps de planter les poteaux. Je sais que le parc à charbon est surdimensionné par rapport à la taille de mon dépôt (qui est plus une annexe traction en fait), mais c’est comme ça que je le voulais (chacun son truc ou son kiff comme disent les jeunes).
Certaines lectrices au souvenir particulièrement tenace (je ne vise personne en particulier, hein @Julaye) auront remarqué le retour des touillettes de mon fournisseur préféré …
C’est bien là le problème … n’ayant pas prévu au départ (erreur de ma part) de noyer la voie … ce qui me fait dire avec de plus en plus de certitude qu’il y aura un deuxième projet très rapidement pour éliminer toutes les erreurs de jeunesse (infrastructure trop lourde, voies mal posées etc …). Je vais voir comment rattraper le coup en limitant les dégâts.
Salut Eric,
il existe donc d’autres photos de ce dépôt mythique !!! je vais partir de ce pas en chasse des magazines que tu indiques (pourrais-tu me communiquer les références exactes des numéros des MBZ en question ???
Un grand merci pour les photos. C’est à me faire regretter d’avoir utiliser la voie K … finalement, la voie M ou la voie C conviendrait mieux à une utilisation pour un dépôt car plus facile à noyer …
Je ne résiste pas au plaisir de mettre les couvertures en ligne tellement ce dépôt m’a fais rêver (c’est peut-être l’image qui m’a le plus imprégné de tous les catalogues Märklin confondus).
Et au final, je dois avouer que je n’ai pas rencontré un réseau qui me donne plus envie que celui-ci …
Avant de pouvoir les acheter, peux-tu me dire qui a été l’heureux concepteur de ce dépôt, s’il s’agissait d’une partie d’un réseau plus important ou s’il s’agissait d’un réseau indépendant, et si le plan était identique à celui proposé dans le recueil de plans 0700 ?
Je réponds sur les deux sujets !
Il est étonnant de constater que le plan publié dans le catalogue de 1981 n’est pas celui du dépôt vapeur photographié, dont les voies d’entrée et de sortie ont des aiguilles enroulées alors que le plan est avec de aiguilles droites. Idem pour le plan que tu a mis. Même inspiration mais plans différents !
L’article signé Berthold Weber est dans ce numéro de Märklin Magazin :
Moi aussi je suis en voie K. Et j’utilise le Dépron pour mes sols.
Déjà, des plaques de Dépron de 6 mm comme sous couche de tout le module. Le Dépron est collé à la colle vinylique à prise lente pure étalée au pinceau large ou à la spatule. Double encollage : sur les dessous de la plaque et le dessus du support. Mise sous presse 24 h avec des cartons de calendrier ou planches de bois en protection pour ne pas abimer le Dépron.
Avantage : se décolle très facilement en cas de modification du tracé ou du décor.
Ensuite, voie K collée à la colle vinylique prise rapide pure. Sauf les aiguilles. Pour les aiguilles, il faut faire une fosse dans le Dépron (peinte en noire) au dessus des mécanismes d’aiguillages.
Entrevoies en Dépron de 3 ou 6 mm. Là encore collé à la colle vinylique. Pour recouvrir les traverses: soit tu fais une encoche dans le Dépron pour qu’il passe au-dessus des traverses jusqu’au rail, soit tu colles des bandelettes de 1 mm d’epaisseur.
Pour les quais, Dépron de 6 ou 9 mm.
Tout mon (tout) petit dépôt est fait selon cette méthode. Et l’avantage du Dépron est que je pourrais facilement modifier le décor pour incorporer les futurs signaux.
Je considère finalement ce diorama comme un laboratoire de toutes les compétences et techniques à mettre en œuvre : bilan à mi-projet.
Planification : (il me manque la pratique de la conception sur un bon logiciel : je suis resté avec mon normographe orange de 1994 )
Menuiserie : l’infrastructure est trop lourde et pas assez rigide. Le prochain diorama sera réalisé selon la technique des L Girder chère aux ferromodélistes d’outre Atlantique
Pose de la voie : réalisée sans prévoir le ballastage ni le noyage des voies.
Alimentation électrique : je sais maintenant comment souder, les prochains coupons d’alimentation ne seront plus déformés par la chaleur du fer à souder … mais le câblage n’est pas beau à voir …
Réalisation des sols : en cours. Toute l’atmosphère sera conditionné par cette étape. Pas facile de reproduire … J’ai utilisé de la peinture noire pour délimiter le parc à charbon, mais la vérité est souvent moins “noire” …
Lorsque je regarde certaines réalisations sur YouTube allemandes , italiennes ou française, je me dis que je suis un gros nul…
et puis après tout, je suis quand même étonné d’avoir su faire un réseau présentable.
Et puis le bon côté, c’est que ce n’est jamais fini puisque cela génère de nouveaux projets pour mieux faire, et améliorer
Fred, ce n’est qu’en faisant des erreurs qu’on avance dans notre domaine.
Avec du recul, c’est vrai que personnellement:
-la voie ballastée n’aide pas beaucoup à une transposition réaliste, surtout le 3 rails
-il est préférable d’utiliser des matières naturelles, telle de la vraie terre, du vrai charbon, de la vraie huile (de vidange), de la pâte à modeler, etc…etc…
-il faut beaucoup se documenter avec de vraies photos et essayer de transposer au mieux la réalité (quand cela est possible).
Le jour où j’entamerai mon réseau ou mon diorama, ce sera mon 4 ème, les techniques ont bien évolué et le choix de matériaux est bien plus accessible via internet. On en apprend certes tous les jours, y compris dans ce forum.
Ce qui me “chagrine” un peu, c’est de voir la compression de certains réseaux sur une petite surface et je ne trouve pas ça très beau. Ne pas oublier d’adapter son réseau en fonction de la place disponible, et pas l’inverse. Ce n’est que mon avis personnel.
Je suis entièrement de ton avis et plus j’avance, plus je me rends compte que seule l’observation de la réalité permet de nous éviter de commettre des erreurs grossières. Je pense même qu’un sol moyennement réalisé, mais avec des couleurs, des nuances et des matériaux les plus naturels possibles sera toujours plus convaincant qu’un sol parfait mais artificiel.
Je me suis même pris au jeu d’essayer de reproduire fidèlement de petites scènes telles que celles-ci (la patine des matériels y compris …)
Je vous rejoins dans ces réflexions. J’ai progressivement fait des choix sur Obourg pour aérer l’ensemble et ne pas vouloir tout mettre au détriment d’une certaine authenticité.
Après j’ai une vision un peu différente sur le décor, j’essaye de construire quelque chose de cohérent par rapport à l’image que j’en ai (interprétation) plutôt que de construire d’après photo (fidélité).