Je suis entièrement de ton avis et plus j’avance, plus je me rends compte que seule l’observation de la réalité permet de nous éviter de commettre des erreurs grossières. Je pense même qu’un sol moyennement réalisé, mais avec des couleurs, des nuances et des matériaux les plus naturels possibles sera toujours plus convaincant qu’un sol parfait mais artificiel.
Je me suis même pris au jeu d’essayer de reproduire fidèlement de petites scènes telles que celles-ci (la patine des matériels y compris …)
Je vous rejoins dans ces réflexions. J’ai progressivement fait des choix sur Obourg pour aérer l’ensemble et ne pas vouloir tout mettre au détriment d’une certaine authenticité.
Après j’ai une vision un peu différente sur le décor, j’essaye de construire quelque chose de cohérent par rapport à l’image que j’en ai (interprétation) plutôt que de construire d’après photo (fidélité).
Mais la réalité est dense ! surtout en zone industrielle ou urbaine. Les superbes réseaux anglais ou américains jouent sur ce tableau et leur réalisme est tiré de cette densité. J’ai parfois une impression de vide dans certains réseaux.
Je conviens qu’il est plus facile de densifier une petite surface qu’un grand réseau. Le succès des dioramas en est une bonne illustration.
Bonne soirée,
Eric
C’est effectivement le privilège du modéliste qui imagine un site sorti de son imagination, et non pas une reproduction d’un site exact.
je suis au final un peu comme toi : mon diorama ne représente aucune annexe traction ayant existé, puisque trop fantaisiste. Mais je me pique au jeu de la reproduction de certaines scénettes qui apportent la petite touche d’authenticité.
Bonjour Eric,
Effectivement, c’est d’ailleurs ce que Jacques LE PLAT appelle la “compression dimensionnelle” ou “compression sélective”, et les modélistes anglais et américains sont passés maîtres dans cet art à base de trompe-l’oeil et de perspectives forcées, ce qui, vu à une distance normale est absolument bluffant.
Le truc le plus connu étant de mettre une maquette au 1/87è au premier plan, du 1/160è en deuxième plan, du 1/220ème au 3ème etc …
Un bel exemple qui va du 1/32ème au 1/700ème avec ce diorama qui représente la base aérienne de Habbaniya de la RAF pendant la seconde guerre mondiale :
De son côté, le petit magasin va recevoir une dalle béton destinée à permettre les manutentions de fournitures diverses et variées entre le bâtiment de réception et la rotonde.
Oui, il n’est posé que pour visualiser ce que donnerait un arbre à cet endroit : la taille ne dépassera pas celle du bandeau du ciel.
Le fait d’avoir trois types de cuves est un pur hasard : n’ayant pas prévu d’alimentation fuel au départ du projet (je n’avais pas encore basculé du côté obscur de la force ), je n’avais pas de modèle adapté. Et puis je me suis souvenu que j’avais dans ma boîte à rabiots de vieilles épaves de cuves et citernes montées. Je me suis dit, autant recycler.
Il y a donc un vieux kit Vollmer des années 60 (les trois cuves superposées), une construction intégrale (la grosse citerne du milieu) et une cuve verticale elle aussi Vollmer à qui j’ai rajouté un socle de statue La cabane est également une rescapée du lot (Kibri ?).
Bref, un joyeux bazar totalement invraisemblable, mais qui ma foi me permet d’avoir un petit dépôt de carburant compact, et qui (chose importante pour moi) permet un résultat diversifié qui casse une uniformité toujours préjudiciable.
Je conviens que c’est nettement moins convaincant que les modèles de sud modélisme ou de régions et compagnies (il n’y a aucune comparaison), mais j’ai aimé redonner une nouvelle vie à ces maquettes d’un autre âge ayant déjà eu une longue vie .Ce sera leur dernier réseau …
C’est ce qu’oublie de préciser mon ami Fred … c’est lui qui a donné l’idée à Mlle Pélerin d’acheter des locomotives à vapeur, et que je prends effectivement en version fuel. Je vous présente bientôt la 95.0 qui devrait tirer le train de la miss.
Donc c’est un juste retour des choses qu’il se sente redevable de prévoir une circulation pour d’éventuels diesels en provenance d’Obourg
D’ailleurs fais chauffer tes fiches car je pense que d’ici 2 semaines, nous pourrons commencer la présentation du parc roulant (moteur et tracté) de Schwäbisch !!!
Il y en aura pour tous les goûts, du moment que l’on aime les vapeurs allemandes : des vertes, des bleues, des jaunes, des grises, des noires à roues rouges !!!
Bon, j’ai bêtement et idiotement laissé passé l’achat du seul modèle orange qui aurait pu figurer dans ce diorama :
Oh, je ne fais qu’essayer de “donner envie” et transmettre la passion des beaux plans qui m’ont fait rêver -et continuent de me faire rêver …
Au fait, ou en es-tu de la décoration de ton réseau ?
J’en profite d’ailleurs ici pour remercier tout spécialement @34martin-eric qui m’a fait partager l’existence de la documentation sur le fameux dépôt du catalogue 1981 de Märklin qui est l’œuvre de Berthold WEBER.
En provenance d’Obourg, c’est un fait … mais pour aller où ?
Je m’aperçois au final que mon diorama n’a pas de nom …
Un nom, oui, mais lequel ?
J’ai toujours été porté sur mes régions d’origine : la Lorraine et la Saar sidérurgiques -une grosse partie de mon parc remorqué est d’ailleurs issue des nombreuses collections Märklin et Trix du thème “Vom Erz zum Stahl”-.
Par ailleurs, j’ai découvert il y a quelques mois grâce à @KBS-970 le monde des vapeurs et des diesels de la DR et le fameux dépôt de Saalfeld.
De là à créer un endroit imaginaire tel que le dépôt de Saarfeld qui puisse permettre une circulation indifférenciée de modèles de toutes époques et de chaque côté du rideau de fer, la tentation était grande !
Va donc pour Saarfeld ! Et comme il s’agit d’un dépôt, ce sera plus précisément Saarfeld BW, abréviation de Saarfeld Bahnbetriebswerk (dépôt dans la langue de Goethe).
Ensuite, comment l’écrire ? Comme ma collection de machines à vapeur s’étend de l’époque I à l’époque IV, qui plus est sur les deux Allemagnes pendant les époques III et IV, ça complique les choses …
Et d’ailleurs, quelle était la typographie de ces périodes ? J’ai trouvé mes réponses ici :
Pas de soucis pour l’époque I : on écrivait et lisait couramment le gothique jusqu’à la fin des années 20.
Pour l’époque II, c’est la police DIN 1451 (basée sur le modèle IV 44 de 1906) qui a été utilisée pendant plus de 20 ans. Nommée DIN 1451, la police a été définie en 1931 et est devenue en 1936 la police standard pour les chemins de fer allemands, les autoroutes, les panneaux routiers et les plaques d’immatriculation des voitures (Cf. l’explication donnée ici : Free DIN font and alternatives — FontsArena ou vous pourrez également télécharger la-dite police).
Cette police a été reprise par Word pratiquement telle quelle sous le nom de “Bahnschrift” …
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur cette typographie de police DIN 1451 :
Je pensais qu’il y aurait une vraie différence entre les époques II et III, mais à ma grande surprise, non : la police est réutilisée telle quelle.
L’époque III nous soumet donc seulement à une partition de typographie entre la DDR et la BRD :
Et une nouvelle typologie officielle à l’Est (je vous rassure, toujours basée sur la bonne vieille DIN 1451) : TGL 0-1451
J’avoue n’avoir rien trouvé de spécifique sur l’époque IV, j’en déduis donc que les typologies sont restées les mêmes tant à la DB qu’à la DR … si l’un d’entre vous avait la réponse, je suis preneur !
), je n’avais pas de modèle adapté. Et puis je me suis souvenu que j’avais dans ma boîte à rabiots de vieilles épaves de cuves et citernes montées. Je me suis dit, autant recycler.
La cabane est également une rescapée du lot (Kibri ?).
: des vertes, des bleues, des jaunes, des grises, des noires à roues rouges !!!
, mais quel c*** 
