J’ai utilisé du ballast NOCH (très bien) pour les rails et du sable pour recouvrir les socles des heurtoirs.
J’ai rajouté un peu de marc de café pour foncer la couleur du sable à certains endoits.
Beau travail,
ne pas hésiter à varier les volumes, les textures, les teintes et les reliefs, y compris dans la végétation.
Je confirme, la voie C est très facile à ballaster, avec du ballast HO (j’utilise du ballast GPP, un producteur français, hélas disparu du marché, mais repris par un autre artisan).
C’était le kit de mon premier réseau en voie M : j’y suis donc sentimentalement attaché et il colle bien dans le thème avec la tour de sablage typiquement Wurtembergeoise de Vollmer :
Pour compléter le tout, je voulais un petit poste d’aiguillage, même si sa présence ne se justifie pas sur une aussi modeste annexe.
Mais bon, pourquoi bouder son plaisir ???
J’ai donc opter pour le très beau modèle “Sigmaringen” de chez Busch (c’est @UP3985 qui m’a fait connaître ce très beau modèle typique du Württemberg) :
Ce modèle ne se trouve plus facilement : j’en ai trouvé un en Allemagne. J’espère qu’il arrivera à bon port dans un délai raisonnable !
Vous voyez, tout est cohérent :
Un nom contractant l’est et l’ouest de l’Allemagne, des modèles du sud-ouest, on peut donc faire rouler de tout : des prussiennes, des bavaroises, des badoises, des wurtembergeoises, des saxonnes …
Tu t’es plutôt bien débrouillé. Pas mal l’idée du marc de café.
Tu a oublié de ballaster entre les rails. Quant à ton carton entre les voies, je suis septique : tu ne crains pas qu’il se déforme avec la colle à bois du futur flocage ?
Je t’avoue que la restitution des sols est la partie que j’appréhende de plus, car de sa qualité dépend toute la restitution finale.
Hélas, le ballastage n’est pas terminé !!! j’espère avoir fini le week-end prochain …
Quand au carton, c’est une base pour une autre couche de carton rigide de 1 mm qui sera destiné à simuler des aires bétonnées, histoire de varier un peu la nature des sols.
Bonjour,
Le résultat me semble plutôt satisfaisant, notamment sur la taille des grains du ballast et la régularité de la pose. Rien à dire sur la largeur de la plate-forme non plus.
Comment vas-tu coller les grains ? Classiquement, mouiller puis faire couler à la pipette des gouttes de colle blanche diluée à l’eau avec très peu de liquide vaisselle.
Y aura-t-il des zones de voie noyée ?
Tu as ballasté entre les voies du côté des butoirs, trop haut pour les plots du rail, et un pinceau de maquillage sera bien utile pour les dégager.
La couleur est affaire de goût et il est facile de la modifier si on le juge nécessaire, d’autant plus que les photos ne sont pas forcément fidèles. Attention aux produits végétaux pour colorer qui pourraient mal vieillir s’ils sont mal séchés (le marc de café moisit par exemple). Je prends des terres à décor dont les couleurs sont très variées.
Pour la végétation, il faut absolument un applicateur du type Grassmaster de chez Noch, sinon les brins restent à plat au sol. Facile à fabriquer soi-même à partir d’une raquette tue-mouche, il y a de nombreux tutoriels sur InterNet à ce sujet. La solution d’acheter des tapis d’herbes est envisageable pour de petites surfaces, et pour un résultat plutôt meilleur.
Le carton entre les rails ne devrait pas poser de problème malgré l’humidité apportée par la colle blanche. Une fois sec, il prend une rigidité parcheminée qui permet de coller des éléments comme les lampadaires. J’ai utilisé du papier kraft recouvrant des plaques de polystyrène, le tout collé à la colle blanche diluée, et je n’ai pas (encore) de soucis. Il faut toujours attendre que ce soit sec entre les différentes. Le modélisme est une affaire de temps et de patience.
J’ai “fabriqué” le ballast moi-même à partir de cailloutis gris pris deci delà, concassé et criblé à l’aide de ces outils (deux passoires, la grosse pour le ballast, la petite pour la poussière fine, et un moulin à café électrique) :
Le bas sur le flacon permet de saupoudrer les particules les plus fines plus régulièrement qu’avec une cuillère.
Bonne continuation sur cette voie (!).
Eric
Comme je l’ai dit, je “noierai” le sol avec de la vraie terre tamisée puis commencerai la patine. Il faut s’inspirer des dépôts réels. Je pense que la végétation aux abords des voies est très très rare, je ne dis pas qu’il n’y en a pas mais est un tout petit peu.
Il y a assez de photos sur le net de dépôt vapeurs-diesel…de la DR par exemple, et s’en inspirer.
Le marc de café, la terre ou d’autres produits naturels sont utilisables en modélisme.
Je l’ai fait pour un des mes réseaux il y a plus de 10 ans (Viroinval 1956, si certains se souviennent encore - je ne sais pas si le sujet est encore accessible sur ce forum).
Je conseille simplement de passer la matière au four, à 100 degrés pendant au moins 2 heures, pour un bon séchage et la destruction des éventuels micro organismes qui pourraient détériorer ou dégrader le matériau.
mais toutes les images ont disparues sûrement à l’occasion d’une migration d’un serveur vers un autre.
Dommage, car les photos de ton matériel prises sur le réseau sont magnifiques et donnent vraiment envie de le découvrir (voir ici :Le coffre à jouets d'un Märkliniste)
Bien noté pour la stabilisation des matériaux à haute température.
J’aime bien l’ambiance de la seconde photo au niveau du sol. Probable que ce soit la couleur à Obourg, peut être avec un poil de sable plus clair par endroit.
Le rendu varie beaucoup en fonction de la luminosité et du tirage de la photo.
Quelqu’un a dit récemment, je ne sais plus sur quel fil, qu’il y avait peu d’herbe dans les dépôts.
La première photo prouve le contraire.
Ici il y en a même beaucoup je trouve.
Ça dépend aussi du sol, sur des dépôts plus bétonnés il y en a moins.
Je pense qu’il faut mixer tout cela,
Après cela dépend quand on situe le dépôt
Un dépôts ancien époque 2 est sûrement plus vert et noir (charbon) qu’un dépôt plus récent avec des machines à fuel et diesel, qui lui doit avoir plus de zones bétonnées.
On voit sur l’image, la zone des diesels, apparemment il n’y a pas de verdure.