Patine de mon matériel. Oui, j'ai osé !

Ben voila, ça a été plus vite que prévu… Elle est déjà terminée.

Je vous livre les photos avec un petit explicatif des teintes et techniques utilisées.

Voici le sujet que je vais traiter : une 030 TJ Jouef (30-138 ETAT). Cette machine ne fonctionnant pas bien (achetée pour une “bouchée de pain” dans l’état), j’ai d’office décidé de l’utiliser pour décorer un diorama ou elle représentera une locomotive en fin de carrière utilisée pour la manoeuvre et mal entretenue.


Première étape : j’applique la couche de “crasse” (le bon vieux Grime à l’américaine). J’utilise ici un mélange de Black Glaze (5 vol), de Burnt Umber (1 vol) et de Foundation White (2 vol) que j’applique au pinceau plat synthétique “langue de chat” n° 8. J’applique la peinture non diluée et la tire comme un glacis à l’huile (déposer la peinture puis la faire “couvrir” la zone). C’est la base de toute la patine. J’applique cette teinte sur toute la caisse, le chassis, les essieux et les bielles.

Voici le résultat final après application du “Grime”.

Maintenant, on va appliquer la rouille. Je prépare un mélange de rouille “vieille” (mélange de quatre volumes de “Cavalry Brown” pour un volume de “Burnt Umber”) et l’applique en un brossage à sec plus ou moins appuyé selon l’état désiré. Ici j’y suis allé assez lourdement, mais pas trop quand même. Il faut se dire aussi que la dernière couche (dite "couche de contrôle) atténuera pas mal la force des teintes, donc j’applique des teintes bien tranchées.

Etape suivante : les coulures calcaires au niveau des soutes à eau et des raccords de vapeur au niveau de la chaudière. J’applique du “Foundation White” dilué (1 vol. White pour 4 vol. eau) puis le tire vers le bas en coulures avec un pinceau “angle shader” fin ou un pinceau rond fin…Il faut y aller progressivement, en appliquant plusieurs voiles légers pour éviter d’empâter les détails…

Une vue rapprochée des coulures… Après application de la couche de contrôle, cela sera plus “subtil” et nettement moins “franc et tranché” comme cela l’est ici…

L’application de la couche de contrôle, le célèbre “grimmy black” américain, est en cours. Je mélange trois volumes de “Black Glaze” et un volume de “Foundation White” (mais on peut utiliser le “Black Glaze” seul) que je dilue légèrement (un volume d’eau pour trois à quatre de mélange “Grimmy black”) et je l’applique comme un “glacis” en peinture à l’huile.

Après sèchage, voici le résultat obtenu. Les teintes sont moins tranchées et se fondent mieux entre elles.

J’applique alors le “Glossy Black” sur le charbon présent dans les hottes à charbon (derrière la cabine) et un peu sur le sol de la cabine. on pourra ensuite y coller un peu de vrai charbon et y installer l’équipe de chauffe. J’en applique aussi sur les bielles… J’applique aussi les traces d’éraillures métalliques (ici du Natural Steel) et cette même teinte sur les mains courantes.

Et voila ! La locomotive est achevée. Il est temps de la placer sur mon petit diorama “service de la voie” pour juger de l’effet final.



Et la voici avec le tombereau REE que j’ai patiné plus tôt…

Dernier cliché, la 30-138 Etat et son tombereau OCEM avec le camion du marchand de charbon et bois “Dubois-Demine”…

Voila. J’espère que cette petite “Photo-leçon” de patine vous aura plu.
Pour les références des peintures, voir ICI. J’y ai posté la liste des teintes Vallejo et des pinceaux Daler Rowney que j’utilise.

Amitiés à tous,

Ricky.

:smiley: :smiley: Merci Ricky , pour cette premiére leçon… :sunny: :sunny:

j ai pris une chaise et je vais suivre tes cours sur cette trés belle façon de retirer ce coté plastoc de certaine machine…

trés chouette la machine aprés avoir subit les années de dur labeur… :study: :cheers:

W-O-W !

Dommage qu’on ne peut pas empêcher les cercles de roue de briller. Mais si la loco doit encore pouvoir rouler de ses propres moyens, c’est probablement inévitable.

W-O-W !

Dommage qu’on ne peut pas empêcher les cercles de roue de briller. Mais si la loco doit encore pouvoir rouler de ses propres moyens, c’est probablement inévitable.
Salut Wolfram,

Si si, on peut retirer ce “brillant” avec un brunissage chimique… Malheureusement je n’en ai pas chez moi… mais je vais essayer d’en dénicher…

Merci en tout cas pour les commentaires,

Ricky.

Oh, j’oubliais… Dès demain, je continue la série. On abordera la patine de voitures voyageurs. Le sujet patiné sera deux voitures Intercity gris et bleu des British Railways en HO/OO de Lima… (il ne me reste plus qu’à trouver une Deltic Lima dans cette livrée pour pouvoir ajouter cette rame dans ma vitrine.) Ensuite, j’aborderai la patine plus “fine” d’une loco vapeur avec tender séparé selon les principes déjà énoncés par John Pryke dans un ancien Model Railroader.

:smiley: :study: slt ricky…

oui , pour les voitures…
ce qui manque beaucoup…
c est comment ouvrir une voiture sans la détruire, sans rien casser,celon les marques…Roco,rivarossi,marklin…etc…
les voitures brochets, les voitures uic, et les couchettes bleu uic…les ciwl rivarossi…etc…
et les couleurs intérieure des siéges ,banquettes, moquettes,les ridaux…
ou trouver de la déco pour l intérieur avec des adresses de fournisseurs…

:smiley: :study: pour le brunisseur…

il existe un produit chez les armuriers pour brunir les canons de fusil, a voirl effet sur nos bielles de machine…

:smiley: :study: slt ricky…

oui , pour les voitures…
ce qui manque beaucoup…
c est comment ouvrir une voiture sans la détruire, sans rien casser,celon les marques…Roco,rivarossi,marklin…etc…
les voitures brochets, les voitures uic, et les couchettes bleu uic…les ciwl rivarossi…etc…
et les couleurs intérieure des siéges ,banquettes, moquettes,les ridaux…
ou trouver de la déco pour l intérieur avec des adresses de fournisseurs…
Salut Marc,

Alors pour les intérieurs, là c’est souvent beaucoup de débrouille et la boite à brohls…

  1. recherche des clichés sur Internet ou dans ma photothèque personnelle (photos, revues, etc.)
  2. Patine extérieure
  3. repeinture de l’intérieur et ajoute de figurines peintes main (et marchandises + bagages pour les fourgons).
  4. éventuellement ajoute de l’éclairage intérieur et / ou de feux de fin de convoi, si désiré…

Pour le brunisseur des armuriers, je vais me renseigner. Mais je sais qu’il existe un produit prévu pour le modélisme et qui laisse passer le courant (indispensable pour l’utilisation qu’on en fait…) Mais à y réfléchir, je pense que je vais peindre les boudins et ne laisser à nu que le bandage de la roue pour le captage de courant. Cela devrait fonctionner je pense.

Amitiés,

Ricky.

:smiley: Salutatoustis…

Bonjour Ricky…

oui , j ai aussi quelques revues mais y manque beaucoup de voitures… :nerd:

donc ,je fouille sur le forum de loco revue et bien d autres… :laughing: T.M.M…

bonjour,voici le produit qui me sert a la restauration d’armes
BIRCHWOOD CASEY perma blue paste gun blue
:trainregard: :byebye:

bonjour,voici le produit qui me sert a la restauration d’armes
BIRCHWOOD CASEY perma blue paste gun blue
:trainregard: :byebye:
Salut Marc,

Merci de l’info.

Aussi, tu sais ou je pourrais trouver les produits Birchwood Casey à Liège ? Le produit liquide me semble intéressant, plus pratique pour l’usage en modélisme ferroviaire.

Amitiés, et encore merci,

Ricky.

Bon. J’ai entamé la patine de la voiture mixte 1e classe - 2e classe - fourgon W-16084 des British Railways de Lima… Je n’ai pas encore terminé (interrompu par des tâches ménagères) mais en voici déjà le début…

Voici le sujet de notre petite leçon photo


Première étape (et non des moindres) : le démontage de la bagnole… Je dois avouer que j’en ai vu pour trouver la bonne manière d’ouvrir cette satanée “Tin Can”, mais finalement l’idéal est de simplement enlever la toiture. La partie amovible est celle en gris-noir foncé. Les extrémités bleues restent elles fixes. Il suffit de glisser un fin tournevis dans l’interstice et de forcer légèrement pour que les “clickets” d’amarrage se défassent. Dans mon cas, j’ai également démonté le châssis (même principe).

Quelle ne fut alors pas ma surprise de me rendre compte que par le haut comme par le bas, je ne savais pas retirer l’intérieur et les vitrages sans casse… A se demander comment le fabricant a fait entrer le vitrage dans la caisse, tudjuuuuu… :scratch:

![](https://i7.photobucket.com/albums/y276/ricky56/BR%20Mk1%20Coaches%20IC/BR-Mk1-0004.jpgFinalement, j’ai opté pour la manière forte. Au cutter, j’ai coupé dans le vitrage pour pouvoir le retirer. A la fin, je le remplacerai par du plasticard transparent, plus fin et réaliste que ce "plastoque-plexi épais et compliqué à entrer…)

En plus, après démontage, je me rends compte que l’aménagement intérieur est celui d’une voiture à couloir latéral classique et non d’une mixte-fourgon… GRRRRR… Je vais la laisser telle quelle, et dès mon passage à Londres après les vacances, je me dénicherai un aménagement intérieur correct pour cette voiture ou un livre détaillé sur les voitures des BR (Mk 1 à Mk 3) pour le faire moi-même sur base de l’intérieur Lima…

Etape suivante : pose sur le chassis du lest métallique. Je l’ai fixé à demeure au double-face pour éviter toute mauvaise surprise ultérieure.


Enfin, on aborde l’étape patine. Je commence par la caisse. Il s’agit ici de représenter une voiture des BR qui traîne sur une voie de garage (un de mes projets de “diorama-vitrine” pour l’expo de l’ALAF ou je pense faire une vitrine entièrement “patine”…) Donc, je vais pâlir les couleurs. Pour le bleu je procède par un glacis au pinceau plat langue de chat n° 6 d’un mélange de Dark Prussian Blue et de Foundation White en plusieurs passages légers, le premier étant essuyé au chiffon pour poser une très fine couche d’accroche sur le modèle. A chaque fois, j’essuie les marquages avec un pinceau rond légèrement humecté. Je procède ensuite de même avec un mélange de Black Glaze et de Foundation White sur la partie supérieure gris clair.


Voici ce que l’on obtient alors au final des couleurs plus pâles et passées et, surtout, mates.

Je prépare maintenant deux mélanges. L’un de rouille (cavalry brown) éclaircie au Red, l’autre de gris-beige crasse (mélange de Dark Flesh, de Foundation White et de Black Glaze). J’applique d’abord le mélange “crasse” sur les bogies, sur le châssis et le bas de caisse par brossage à sec.


J’applique ensuite de la même manière la teinte “rouille” mais en étant plus léger au niveau de la caisse et en opérant en coups de pinceaux verticaux par rapport à celle-ci.

En voici le résultat final une fois caisse, châssis et bogies réassemblés…

Ensuite, j’ai appliqué la teinte brun bois en deux couches sur l’aménagement intérieur. La première couche consiste de “Burnt Umber”, la seconde de ce même Burnt Umber, mais rougi au moyen de Cavalry Brown.


Et pour vous faire patienter pour la suite, j’ai réassemblé la voiture et l’ai posée sur mon “mini-diorama” placé devant l’écran du PC (avec une photo du “Countryside” Sooooo British ! :Coeur:

Voila. La suite demain, car ce soir je passe en mode “Télé” pour me revoir (avec grand plaisir) le classique qu’est “Les Tontons Fligueurs” !

Amitiés à tous,

Ricky.

[justify]Salut à tous…

Humpffff… J’ai tenté la bouteille de “Bizarre”… Ben je confirme, y a pas que de la pomme… :lol!:

Bon, après une bonne soirée de franche rigolade (avec les célébrissimes Tontons Flingueurs) puis plus “sérieuse” avec “Invictus”, j’ai repris le boulot dès tôt ce matin sur ma voiture des British Railways…

On commence par préparer les vitrages. Je découpe des languettes de la bonne hauteur dans du trasparent pour photocopieuse (du Rhodoïd, quoi) et le positionne dans la voiture. Il faut penser aussi à rogner les encoches pour les “clipets” de calage du châssis et de la toiture. Ensuite, collage avec colle plastique classique (dans mon cas, ma préférence va à la Revell Contacta Liquid, petits flacons). Je n’oublie pas non plus de peindre par l’intérieur en blanc les fenêtres occultées (WC)



Voici le résultat une fois le vitrage mis en place… C’est déjà mieux que l’ancien.

Maintenant, on s’attaque à la finition de l’aménagement intérieur. Pour ce véhicule, j’ai repeint les sièges et dossiers en rouge (Vallejo RED (vermillon) 70947) pour représenter les sièges velourés. Normalement, j’aurais du en faire certains en gris classique, mais j’ai déjà prévu de déplacer cet aménagement intérieur dans la voiture de 1e classe une fois que j’aurai l’aménagement adéquat pour ma “mixte-fourgon”.


Pendant le séchage de l’intérieur, j’attaque la toiture. Après l’avoir fixée sur un support avec de la Patafix (gomettes servant à fixer les posters au murs), j’applique un généreux glacis de Black Glaze à la brosse plate “langue de chat”. Je le laisse ensuite sécher avant réassemblage, la patine finale de la toiture se faisant une fois qu’elle est remontée sur l’ensemble caisse + châssis.


Je prépare alors mes rideaux. Je prends une languette de papier (ici tirée d’une feuille de mon cahier de notes que j’avais utilisée comme patron pour la coupe de mes vitrages) et la peinds en beige rosâtre (mélange de “Red”, de “Dark Flesh” et de “Foundation White”).

Une fois sec, je découpe et applique sur les vitrages avec du simple papier collant. J’en applique aussi sur les portes et vitres de séparation compartiment-couloir au niveau de la zone “fourgon”, collées alors à la colle Revell. J’en profite aussi pour installer des figurines (préalablement peintes) que j’ampute partiellement de leurs jambes pour les amener à bonne hauteur et les colle à la colle Scotch Gel Universelle (tube vert).



Une fois l’intérieur remis en place, je vérifie si les hauteurs sont bonnes, replace la toiture et voila ce que cela donne alors.




J’aborde alors la dernière étape de la patine. Je prépare un jus de Smoke et de Black (mélangés à valeur égale) à un volume de peinture pour sept à dix volumes d’eau minimum. J’en dépose dans les creux par capillarité avec un pinceau rond pour les foncer. Après sèchage, j’applique ce lavis sur la zone “grise” au-dessus et en-dessous des fenêtres pour représenter les ombres des reliefs de structure et les coulures de crasse. J’en applique également, au pinceau plat ici, sur la toiture pour représenter les effets du vieillissement de celle-ci. Enfin, j’applique un lavis de Black Glaze sur les zones grises et un glacis sur les zones bleues comme “couche de contrôle”. La patine est alors terminée.
Les photos suivantes vous montrent le résultat final.





Voila. J’attends maintenant vos commentaires et vos éventuelles questions.

Le prochain épisode sera la construction d’un diorama avec bâtiments industriels en fond de décor pour présenter mes modèles sur une planche d’étagère de mon “armoire-vitrine”.

Amitiés,

Ricky.[/justify]

Bonjour Ricky,
Personnellement,je trouve que c est du travail de pro :Coeur: très réussi,franchement un grand :appl: a vous.Félicitations.
Cordialement.
Daniel.

:smiley: Bonjour et bravo , c est une belle réussite… :cheers:

**CHAPEAU **l’Artiste

Amicalement
Yannick
[size=75]je m’aperçois qu’il me reste encore beaucoup à apprendre…[/size]

Merci les amis.

Comme je vois que ça vous intéresse, je vais retarder un brin mon “diorama vitrine” et attaquer un autre projet de patine qui me démangeait : la patine de mon “Royal Scot”, à savoir ma 230 “Royal Scot” en livrée BR d’Airfix et mes deux voitures LMS( London, Midland Scottish Railways) de Märklin (du train “Harry Potter”).
Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, le train de Harry Potter est en fait un touristique bien connu outre-manche : il s’agit du Jacobite, un train qui relie Fort William à Mallaigh (prononcer Mallech ou Malleck) sur la ligne longeant la Mer d’Irlande au départ de Glasgow et montant vers l’Ile de Skye, et sur laquelle on trouve le célèbre viaduc de Glenn Finann, que l’on voit dans les Harry Potter (le fameux viaduc courbe en beton). En outre, l’un des Lochs de la région, le Loch Iel ou le Loch Shiel, a servi de base pour le loch ou se situe Hogwarth, l’école de sorcellerie.
Voici, trouvée sur Internet, une photo du “Royal Scot” avec la 230 BR-rebuilt en livrée verte et les voitures en ancienne livrée bordeaux du LMS…


Voici un cliché de la locomotive Airfix et des voitures Märklin.



Pour le présenter en vitrine, je réaliserai par après un “diorama-vitrine” représentant une halte typique d’Ecosse.
Voila. Je me mets au travail et vous livre ça en trois étapes : Locomotive, voitures et puis diorama-vitrine en trois éléments emboitables.

Amitiés,

Ricky.

Bonjour Éric :smiley:

Superbe tes patines :smiley:

J’espère que tu as apprécié le film Les tontons flingueurs :smiley:

Dommage que je sois à 6000 kms de ma vieille Belgique, j aurais apprécié de vous rencontrer vous les membres de l AFF ainsi que certains membres du forun marklin …mais on ne sait jamais …peut être 1 jour :smiley:

En tout cas tu es le roi de la patine et je suis tes conseils assis sur 1 chaise…et je prends note…sauf que j ai 1 problème: je suis moins patient que toi :frowning: Pour cela Madame Québec ( ma femme) prend ma relève :cheers:

Chapeau man pour ton boulot :smiley:

Amitiés

Serge

[justify]Merci encore pour les compliments, les amis.

Bon… Je me suis mis à la tâche (bien que j’aie pas avancé autant que je l’aurais voulu…) et ai terminé ma 230 Royal Scot en livrée verte des BR. J’ai réalisé une patine représentant une machine dans les années 60, vers la fin de la vapeur, assurant un train voyageur à la fin de la vapeur.
Première étape : on démonte la caisse du tender pour pouvoir séparer la machine de son tender et, par la même occasion, couper les fils reliant les prises de courant de la partie “locomotive” au moteur qui est situé dans le Tende (A terme, je reconnecterai les fils par “micro-fiches”).

Une fois les deux éléments séparés, on peut aborder la patine. Je commence par l’application de la teinte “Dirt”. Il s’agit d’un mélange de huit volumes de Black Glaze, un volume de “Smoke”, trois volumes de “Dark Flesh”, un de Glossy Black, et cinq volumes de blanc. Ce mélange est appliqué par brossage à sec sur les châssis, essieux, et aussi sur la partie avant de la chaudière (la partie noire) de la locomotive ainsi que sur les ‘oreilles d’éléphant’ (les pare-fumées).



Ensuite, je prépare un mélange de Dark Green additionné d’un peu de mon mélange “Dirt” pour l’éclaircir et le pâlir. Je passe cette teinte en lavis progressifs (le premier essuyé à l’éponge, les autres “tirés” au pinceau plat “langue de chat”) sur toutes les zones vertes (tender, cabine et chaudière).


Ensuite, je prépare un mélange de ma teinte “Grime” se composant d’un volume de “Smoke” pour trois volumes de “Black Glaze” que j’applique en “glacis” légèrement dilué sur les zones traitées préalablement au “Dirt”.




Ensuite, je prépare mon mélange “rouille” composé de trois volumes de “cavalry brown” pour un volume de “Burnt Umber”. Je l’applique en brossage à sec sur toute la caisse de la locomotive ainsi que sur le châssis du tender. Au niveau du chassis de la locomotive, l’application est plus “légère” et se concentre surtout sur la travée de tamponnement, les marchepieds et certains organes du chassis.


Je prépare ensuite une rouille fraîche (un volume de “Smoke” pour trois de “Cavalry Brown”) que j’applique en coulures au niveau des soutes à eau du tender et de certains élements de la chaudière. La teinte est aplliquée au pinceau rond et est diluée à un volume de peinture pour deux d’eau.




Je prépare ensuite un mélange d’un volume de Black Glaze pour un volume de Foundation White. Je l’applique parcimonieusement au pinceau plat et rond fin au niveau des soutes à eau du tender et sur les échappements de vapeur de la chaudière pour figurer les trainées de calcaire.

Dernière étape, l’application de la maintenant célèbre “couche de contrôle” de Grimmy Black. Je prépare donc un jus de Black Glaze dilué à un volume de peinture pour trois d’eau, et je l’applique en “glacis” sur la totalité du modèle, en insistant particulièrement au niveau des essieux et bielles de la locomotive.
Les dernières étapes de détaillage sont le brossage à sec de gris clair (mélange de black glaze et de foundation white) pour faire ressortir les détails au niveau de l’intérieur de la cabine, le brossage de “Glossy Black” sur le chargement de charbon factice pour le rendre plus réaliste, et enfin le passage au même “Glossy Black” des rambardes et tuyauteries de la chaudière ainsi que des tampons de la locomotive et du tender. Il ne reste alors plus qu’à mettre la locomotive sur la voie pour admirer le résultat final.




Voila. Prochain épisode : la patine et aménagement intérieur des voitures LMS de Märklin.

Amitiés,

Ricky.[/justify]

:non: :non: :non: :non: :non: :non: :yesno: :yesno: :yesno: :yesno:

STOP : fausse route… :hs:

les cheminots Anglais ont toujours mis un point d honneur sur la propretée de la machine… :cacher:

là , ça fait un peu sale , peut etre…mais bon , on fermera les yeux… :mdr:

moi ,j aime bien, cela fait machine utilisée…

j ai une machine de ce genre , marque piko, trés bonne machine sans bandage…
hélas un jour ,elle s est arrétée…
les roues motrices se sont décalées, provoquant le blocage de l embiellage…
oui , j en ai parlé dans un poste, sur certaine machine marklin il y a aussi ce phénoméne…hélas
il arrive que les roues tournent folle autour de l axe, si le probléme n est pas détecter rapidement, la machine va directement voie 13…

bravo et bonne continuation. :sunny: …marc

Salut Marc,

Ben pas tant que cela… J’ai trouvé pas mal de clichés de locos vapeurs (années 60 principalement) et surtout de diesels (depuis les Deltic jusqu’aux Class 66 et autres diesels modernes) qui sont bien crados, voire pire…

Pour cette vapeur, je me suis basé sur une photo d’une autre machine des BR en “fin de carrière”. Les machines arrivant ainsi en fin de carrière étaient moins bien (voire plus trop) entretenues, même chez mes bons amis anglo-saxons…

Mais te tracasse pas, je sais aussi avoir la main plus légère (bien que j’adore la transition époque III-époque IV, et surtout la seconde moitié des années 60… ce qui fait que j’adore le matériel bien “gratiné” style USA pendant la dépression des années 30…)

Amitiés,

Ricky.