Patine de mon matériel. Oui, j'ai osé !

Hello Ricky :smiley:

My god…this is wonderful :Coeur: :Coeur: :Coeur:

Ricky le roi de la patine…l’empereur des pinceaux…et un homme gentil pour nous faire découvrir ses talents enfin que nous puissions faire la même chose que lui :appl: :appl:

Amitiés du Québec :cheers:

Serge

[justify]Mais de rien, Serge…

En fait, je ne fais que tenir une promesse faite à mon ami James Welsh, un figuriniste et modéliste de renom d’origine US mais vivant en Belgique. C’est en effet lui qui m’a fait découvrir les acryliques Vallejo, et qui m’a appris les bases qui m’ont permis d’arriver au résultat que j’obtiens aujourd’hui. Il ne m’a jamais demandé d’argent, rien de tout cela… La seule chose qu’il m’ait jamais demandée, c’est de transmettre ce qu’il m’avait appris.

Tu vois, je ne fait simplement que tenir la promesse que je lui avait alors faite (et avec énormément de plaisir avec ça !)

Amitiés,

Ricky.[/justify]

Hello Ricky :smiley:

T’étais l’ami de James Welsh ? :smiley: Chanceux :smiley:

Mon ami Mike qui est mon dealer Marklin en Ontario ( pas de spécialistes Marklin au Québec :frowning: ) m’avait parlé de James Welsh. Ce mec a une renommée mondiale au niveau de la patine…mais j ignorais qu il vivait en Belgique.
Ben je pense que tu es digne de lui et je pense que tu dois être fier de son héritage :smiley:
Bravo Ricky
Amitiés
Serge

Eh ouais… Le plus drôle c’est comment on s’est rencontrés : dans un concours de figurinisme. A la fin, j’ai même fait partie du jury lors d’un grand concours de modélisme qu’il présidait, avec comme co-juges Catherine Thouvenel et Richard Poisson…

Cela fait un moment d’ailleurs que je n’ai plus eu de nouvelles de James, mais il est vrai que je n’ai plus eu l’occasion de passer en Gaume ces dernières années… (notre rencontre remonte à il y a plus de quinze ans…)

Je ne sais pas s’il est fier de moi, mais en tout cas je suis sacrément fier de transmettre ce qu’il m’a appris…

Amitiés,

Ricky.

Bonjour Eric,

Bravo pour ces travaux de patines et pour les tutos.

Je suis preneur de leçons. (Je t’ai envoyé un mail à ce sujet).

Amicalement

Pascal :study:

Juste une petite info en passant : passez voir Projet : Journée “Atelier Patine” pour des infos sur mon projet de journée “Atelier Patine”.

Amitiés,

Ricky.

[justify]Voici quelques clichés de mes dernières “élucubrations” :

Patine d’une 68000 SNCF Roco et d’un wagon à toiture basculante FRET SNCF de Märklin pour des amis… ainsi que la voie Märklin C et une maison jumelle de MKD…


Si vous êtes intéressé, je fais un Tutto demain dimanche sur la patine de la voie Märklin C et aussi de la voie Roco Line (technique la même) pour faire de la voie à divers degrés de “vieillissement” depuis ballast gris neuf jusqu’à voie en semi-abandon.

Amitiés,

Ricky.[/justify]

[justify]Bon, je commence mon Tutto sur les voies.
Premier chapitre : améliorer cette voie Marklin K qui fait tant “Plastoque”…

Dans un premier temps, je vous montrer comment réaliser une voie au ballast rouille foncée et traverses bois… Toutes les peintures utilisées sont de la gamme Vallejo que j’ai présenté dans ma “liste de peintures”. Elles sont aussi présentes, pour ceux qui le désirent, dans le “Coffret de Patine” que j’ai réalisé et qui comprend peintures, pinceaux, vernis et masking tape.
Voici d’abord une photo de la voie C d’origine… Berk… Plastoque !


Première étape : rouiller les rails. Je passe donc dans le creux du rail, de châque côté, de la peinture “Cavalry Brown”

Ensuite, je passe les traverses au pinceau langue de chat n° 2 avec la teinte “Flat Earth” qui rend bien l’aspect “bois vieilli”.

Etape suivante, le ballast. Je fais un mélange d’un volume de Chocolate Brown, un de Cavalry Brown, un de Black Glaze et trois de Foundation White, puis brosse ce mélange au pinceau langue de chat n° 6 ou 8 sur toute la surface du ballast.

Ensuite, après séchage, je reprends le même mélange, y ajoute du blanc au fur et à mesure, et le brosse à sec en plusieurs passages de plus en plus clairs sur le ballast et les traverses.

Pour une époque “diesel-vapeur”, je rajoute à mon mélange ballast clair du “Glossy Black” jusqu’à obtenir une teinte brun-noir foncé. Je brosse alors cette teinte au pinceau langue de chat n° 2 sur le centre de la voie (sur les picots). Après sèchage, il suffit de passer une gomme à rails abrasive sur le sommet de ceux-ci pour rétablir le bon captage du courant. Cette étape permet de représenter les trainées d’huile et de graisse laissées par les machines au centre de la voie.

Et voila maintenant le parallèle avant-après. Y a pas photo, non ?

Et pour terminer, une photo de la voie avec un wagon Fret SNCF et une maison MKD patinés par mes soins… Le niveau de réalisme (même si posé sur une boîte de rangement d’outils) est franchement supérieur, pas vrai ?

Voila qui termine ce premier “tutto” sur l’amélioration de la voie Märklin C. Cette technique vaut aussi pour les voies Roco Geoline, Rocoline, la Fleishmann Profi, etc.
Pour la prochaine partie, je vous montrerai avec la voie Roco Line comment obtenir une voie fraîchement ballastée et une voie semi-abandonnée.

Amitiés à tous,

Ricky.[/justify]

:cheers: , Génial, en plus avec les explications claires et détaillées :exclamation:

MERCI :wink:

MERCI!

Bon. J’ai réalisé un nouveau “sujet” pour la patine d’une 68000 Roco.

A voir ici

Amitiés,

Ricky.

Bonsoir,

La semaine dernière, je n’ai séjourné en Belgique qu’un seul jour… Il y a des semaines comme ça, où l’on ne sait où donner de la tête.
Bref, c’était mardi et j’ai eu la chance de passer cette journée à Dinant, avec mon fils André et un grand maître ès patine : notre ami Eric.

Voici notamment une petite Type 59 SNCB de chez Fleischmann que j’ai patinée en suivant les conseils de Ricky, que je remercie vivement pour la journée qu’il a accepté de perdre en notre compagnie. :wink:

Pour les amateurs de la petite histoire, je voudrais apporter quelques indications sur cette machine. Il s’agit d’une T 3 prussienne affectée au dépôt de munition de Corinnes de mars 1943 à septembre 1944. Elle assurait la manoeuvre de dangereux wagons avant de les acheminer vers l’aérodrome voisin de Florinnes, aménagé par la Luftwaffe dès l’été 1940.

Abandonnée sur place suite à la retraite des troupes allemandes et à la Libération en septembre 1944, elle fut reprise par la SNCB, dont le parc ferroviaire avait été détruit ou endommagé à plus de 50 % lors du conflit, sous le Type 59. Tout au long de son service dans mon Royaume, elle garda sa livrée noire de guerre. Seules les traverses de tampon furent repeintes en rouge pour des raisons évidentes de sécurité.

On la voit ici en juillet ou en août 1956 dans la gare de Viroinval ainsi que sur la Ligne 132 Bis où elle effectuait encore à cette époque un service régulier. On sait qu’elle était très appréciée par son équipe de conduite (Eloi Paulus et Marcel Minet, respectivement derniers chauffeur et mécanicien). On remarquera qu’elle porte quelques outrages du temps, qui pourront être utiles aux amateurs de patine. Il faut dire qu’elle était alors âgée de plus de 50 ans.

Cette machine fut radiée en 1961 et garée dans le dépôt de Marie-en-Fagne. Afin de lui éviter un triste ferraillage, elle fut rachetée en 1964 par quelques amateurs passionnés qui la remirent en état. On peut toujours la voir aujourd’hui sur la Ligne 132 Bis qui est devenue un chemin de fer touristique.

Pour moi, l’histoire, qui habille de mots cette loco, est aussi une forme de patine. :wink:

Amicalement,

Pascal :study:

Voici notamment une petite Type 59 SNCB de chez Fleischmann que j’ai patinée en suivant les conseils de Ricky, que je remercie vivement pour la journée qu’il a accepté de perdre en notre compagnie. :wink:

:non: , entre personnes de bonne compagnie, on ne perd jamais son temps :wink:

Je l’aime bien, la petite T 3 patinée!! Bravo! Merci aussi pour l’histoire.

Pour l’aérodrome, ne serait le nom pas plutôt Florennes?

Amitiés
Jo

En effet, il doit bien s’agir de Florennes, ou étaient stationnés quelques appareils de la chasse de jour (faut que je vérifie, mais je pense que l’un des Staffeln du Jagdgeschwader 52 doit y avoir séjourné), mais elle était surtout connue pour avoir abrité de 41 à 44 des escadrilles de la Nachtjagd (Chasse de nuit) avec entre autres les Messerschmitt 110 modifiés Nachtjagd (Radar Fug-Liechtenchtein et mitrailleuses à tir vertical “Schrage Musik”) et des Heinkel “Uhu”… Je vais compulser un des ouvrages de ma doc sur la Nachtjagd et un autre sur la chasse allemande en Belgique pour vous livrer plus d’infos à la semaine.

Sinon, géniales les photos Pascal. Elle donne vraiment bien la petite 030 sur ton réseau !

Bon, je vous laisse, je retourne à mes JO favoris (y a encore pas mal de belles épreuves ce matin).

Amitiés,

Ricky.

Tu es spécialiste! :open_mouth:

Je connais Florennes grâce au meeting qui avait lieu le 23 et 24 juin…

Amitiés
Jo

Eh ouais, Johannes… Ma seconde passion après les trains miniatures c’est l’histoire de l’aviation militaire moderne (1939-2012) et surtout l’histoire de l’utilisation tactique et stratégique de l’arme aérienne moderne… Je travaille (outre mes activités modélistiques et mon boulot) sur un roman concernant les américains dans la RAF pendant la seconde guerre, et suis en phase de recherches et documentation sur la période 1942-1944 (Dieppe, raids sur l’allemagne, puis débarquement en Normandie) avant de terminer (plus tard) sur 44-45 avec l’aviation tactique sur le sol européen et l’escorte des raids de jour sur l’Allemagne entre juillet 44 et mai 45… J’ai d’ailleurs une belle doc sur le sujet à la maison mais je recoupe toute les infos avec des documents d’archives officiels pour être certain de ne pas faire d’erreur historique (Royal Archives London, RAF Hendon, Bundesarchiv Deutschland, etc.)

Amitiés,

Ricky.

Bonjour,

Merci pour vos commentaires. C’est grâce à Ricky que j’ai pu réaliser cette patine. Le mérite lui revient donc.

Tout ce que dit Eric au sujet de Florennes est exact. Je suis surpris aussi, positivement, que Johannes connaisse ce si petit coin de Belgique.

Maintenant, il ne faut pas confondre Florennes et Florinnes. Ce n’est pas du tout la même chose, et pour ce faire, je me dois de raconter un épisode méconnu de cette catastrophe que fut la seconde guerre mondiale.

Fin août 1940, les Allemands construisent un aérodrome situé non loin du petit village de Florinnes, au croisement de la route menant à Corinne où ils établissent un dépôt de munitions. Ils construisent également une ligne de chemin de fer reliant la gare de Florinnes au dépôt de munitions ainsi qu’à l’aérodrome. Cette ligne a aujourd’hui disparu.

Ce que l’on sait moins, c’est que le site, commandé par le colonel (Oberst) Gottlieb von Zauberbach zu Sechs und Fünfzig, cachait également un centre de recherches très poussées sur les chauve-souris afin de développer un système efficace de radar pour équiper la chasse de nuit. 6 ingénieurs dirigés par le professeur Jürgen Schatzschwarzenkatze travaillaient dans deux grands bunkers abritant les élevages des précieux animaux. On peut toujours visiter les ruines de ces bunkers situés dans le bois voisin de Bainemounde.

Le 03 septembre 1944, tôt le matin, un convoi quitta l’aérodrome de Florinnes. Ce convoi fut assez vite dispersé par une attaque de Typhoon de la RAF. C’est alors qu’au lieu de prendre la direction de l’est, le camion et les deux voitures transportant les 6 ingénieurs, le professseur Schatzschwarzenkatze et le colonel von Zauberbach zu Sechs und Fünfzig et tout leur matériel de recherche arriva au beau milieu de la place du village de Florinnes qui s’apprêtait à accueillir les Américains.

Le premier moment de frayeur passé, après quelques pourparlers engagés avec le Maïeur Antoine Hulot, la petite troupe emmenée par von Zauberbach zu Sechs und Fünfzig se rendit au brigadier-chef Alfred Gillot et à ses deux gendarmes.

D’après certaines sources, le garde-champêtre de Corinne, Léopold Martin, aurait prêté main-forte à ses collègues de Florinnes.

Conscient de l’importance de la prise qui venait d’être effectuée au coeur de la Walonnie, le gouvernement belge de Londres dépêcha sur place le Commandant Henry qui mit l’équipe d’ingénieurs et tout leur matériel dans un endroit sûr tenu secret.

Longtemps, les services secrets tant russes qu’américains ont cherché la trace de von Zauberbach zu Sechs und Fünfzig et de Schatzschwarzenkatze sans se douter qu’ils s’étaient fondus dans la population locale sous les noms d’emprunt d’ Amédée Duruisseau et de Georges Lechat.

C’est grâce à leurs travaux et à leurs recherches que mon Royaume, encore à l’heure actuelle, est à la pointe du progrès en ce qui concerne l’étude du comportement social des chauves-souris.

En 1956, en remerciement des services rendus à la science, Amédée Duruisseau et Georges Lechat obtinrent la nationalité belge.

Voilà, c’est un peu long, mais je devais à la vérité historique de raconter cet épisode, d’autant plus qu’il y a sur ce forum plus d’un amateur avisé.

Amicalement,

Pascal :study:

:appl: :mdr: :appl: :mdr: :appl: :mdr: :appl: :mdr: :appl:

Super !!! Félicitations !!!

D’un amateur … à Visé ! :sunny:

Hello Pascal :smiley:

Vraiment superbe ta patine :appl: :Coeur:

Mais j ai un question STP ? C est où Florinnes et Corinne ??? Jamais entendu parlé de ces communes quand j étais en Belgique :blush: Et Dieu sel sait combien je connais Florennes, Corenne, Fraire, Walcourt ’ Chaleroi et toute l entre Sambre et Meuse où j y ais passé une enfance, une adolescence merveilleuse jusqu à mes 42 ans quand j ai décidé de quitter mon vieux royaume qu est la Belgique pour le Canada :smiley:

A moins que cela ton humour de Vitroinval qui parle de Florinnes et Corinne :mdr: :mdr: :mdr:

Amitiés du Québec

Serge