La signalisation ferroviaire SNCF pour les débutants

Signalisation ferroviaire : Les principaux signaux

Episode 393 • Pas toujours évident pour les nouveaux pratiquants de bien sélectionner les signaux ferroviaires pour leur réseau. D’autant que c’est un budget qui peut vite grimper. Il faut donc bien cerner ses besoins pour choisir ces équipements.


La signalisation ferroviaire française est compliquée pour un néophyte. Pour les amateurs plus confirmés aussi d’ailleurs. Pensez ! Roger Retiveau en a fait un PDF de 600 pages. Mais elle présente un atout majeur : Chaque signal ne peut, en général, présenter qu’un seul état, contrairement à la signalisation allemande ou suisse qui, sur un même mât, peut présenter un signal principal et un signal avancé.

Je n’évoquerai ici que la signalisation dite unifiée , c’est à dire instaurée après la création de la SNCF en 1938. C’est celle qui est en vigueur aujourd’hui et qui, de surcroît, est reproduite et commercialisée chez nos fournisseurs. Je ne survolerai donc ni les signalisations antérieures des anciennes compagnies ni donc les signalisations régionales.

Cette série d’articles, qui se veut accessible au plus grand nombre y compris les débutants néophytes, a pour objet de vous guider dans les grands principes. Elle va essentiellement se focaliser sur la reproduction de la signalisation sur nos réseaux domestiques de petite taille et de taille moyenne et donc sur les signaux de gare et de garage, la pleine ligne intéressant surtout les propriétaires de grands réseaux ou les réseaux de club.

Photo 3244 : Dossier signalisation ferroviaire. Des signaux sur nacelles à la gare de Noisy-le-Sec. Source : letraindemanu.fr

Quelques principes de base

La signalisation a pour but de sécuriser la circulation des trains :

Éviter la confrontation entre deux trains circulant en sens inverse sur une même voie ;
Éviter la convergence de deux trains de provenance différente et se dirigeant vers une même destination ;
Éviter le rattrapage de deux trains circulant dans le même sens sur une même voie ;
Faire ralentir sur des zones à risque, notamment les zones d’aiguilles et certaines courbes.

Photo 3245 : Principes de base de la signalisation ferroviaire française. Source : letraindemanu.fr

Le cantonnement

La signalisation ferroviaire repose sur le principe du cantonnement. Le principe est simple : une voie ferrée est divisée en sections appelées cantons. En situation nominale, un canton ne peut être occupé que par un seul train. Un signal est donc implanté à l’entrée de chaque canton pour en autoriser ou en interdire l’accès. A chaque extrémité si la voie est circulable dans les deux sens.

Le type de cantonnement est fonction du débit sur la ligne. Car bien-sûr, en réalité comme en modélisme, plus il y a de signaux, plus l’installation est complexe et onéreuse.

Le plus connu est le Bloc Automatique Lumineux (BAL), installé sur les lignes à fort trafic.

Sur les lignes à trafic moyen, on utilise le Bloc Automatique à Permissivité Restreinte (BAPR). Ce type de bloc avait fait l’objet d’un article détaillé (épisode 226).


Le bloc manuel, le plus simple, quant à lui repose sur les sémaphores. Le bloc manuel peut être téléphonique ou assisté par ordinateur.

Photo 3246 à 3248 : Principaux types de cantonnements SNCF. Source : letraindemanu.fr

Nous commençons par les signaux d’arrêt puisque nous avons tous des aiguillages et gares sur nos réseaux qu’il faut protéger.

On dit qu’un signal est fermé lorsqu’il affiche une information restrictive. Il est dit ouvert dans le cas contraire.

Les signaux d’arrêt et de protection

En préambule, il y a lieu d’évoquer l’œilleton.

C’est une petite lampe de couleur blanche qui se situe latéralement à la cible principale, généralement coté extérieur.

C’est un signal de permissivité en cantonnement présent sur toutes les cibles pouvant présenter un carré ou un carré violet ainsi que le sémaphore de Bloc automatique lumineux (BAL).

:diamonds: Cet œilleton est éteint ou absent lorsque la cible présente :
– Le carré,
– Le carré violet,
– Un feu blanc de manœuvre

:diamonds: Cet œilleton est allumé lorsque la cible présente un signal de cantonnement de BAL (Sémaphore, avertissement, voie libre).

Les plaques des signaux

Les plaques des signaux lumineux informent le conducteur sur l’état le plus restrictif que peux annoncer le signal.

– Nf, non franchissable, lorsque le signal peut présenter un carré ou un carré violet,
– F, franchissable, lorsque le signal ne peut présenter que le sémaphore de bloc automatique lumineux,
– PR, lorsque le signal peut présenter le sémaphore de bloc automatique à permissivité restreinte,
– BM, lorsque le signal peut présenter le sémaphore de bloc manuel,
– D, lorsque l’état le plus restrictif est le disque,
– A, lorsque l’état le plus restrictif est l’avertissement.

Le carré (C) :
– Sur voie principale,
– Signal d’arrêt absolu pour protéger une zone particulière de danger (Itinéraires conflictuels et convergence, zone à risque d’éboulement,…),
– Plaque Nf (Non franchissable)
– En signalisation lumineuse, le carré fermé se présente sur une cible oblongue, parfois rectangulaire, sous la forme de deux feux rouges verticaux, parfois horizontaux,
– En signalisation mécanique, le carré fermé présente une cocarde carrée à damiers rouges et blancs associée à deux feux rouges horizontaux ou verticaux,
– Sur les cibles lumineuses pouvant présenter le carré et le sémaphore, l’œilleton blanc est éteint lorsque le carré est fermé.
– Il impose au conducteur l’arrêt avant le signal.

Le carré violet (Cv) :


– Sur voie de service
– Signal d’arrêt absolu pour protéger une zone particulière de danger (Itinéraires conflictuels et convergence,…)
– Plaque Nf (non franchissable),
– En signalisation lumineuse, le carré violet fermé se présente sur une cible oblongue sous la forme d’un feu violet sur un plan vertical ou horizontal. Le signal nain est placé à ras du sol.
– En signalisation mécanique, le carré violet fermé présente une cocarde carrée violette associée à un feu violet horizontal ou vertical,
– Sur les cibles lumineuses pouvant présenter le carré violet et le sémaphore, l’œilleton blanc est éteint lorsque le carré violet est fermé.
– Il impose au conducteur l’arrêt avant le signal.

Le sémaphore (S) :


– Sur voie principale,
– Signal d’arrêt dont la signification est différente selon le type de cantonnement,
– Plaque F (Franchissable) si la cible ne peut présenter que le sémaphore de BAL
– ou Plaque Nf si la cible peut aussi présenter un carré ou un carré violet,
– ou plaque PR en bloc automatique à permissivité restreinte,
– ou plaque BM en bloc manuel
– En signalisation lumineuse, il se présente sur une cible oblongue sous la forme d’un feu rouge vertical parfois horizontal.
– En signalisation mécanique, le sémaphore fermé se présente sous la forme d’une aile rouge horizontale associée à un feu rouge.
– Lorsqu’il est franchissable, est accompagné d’un œilleton blanc allumé (uniquement en signalisation lumineuse).
– Il n’est pas franchissable si absence d’œilleton ou œilleton éteint

Le sémaphore a une fonction différente selon qu’il est sur voie unique ou double voie et le type de cantonnement :

:diamonds: En voie unique :
– Signal d’arrêt absolu pour éviter une confrontation (Absence d’œilleton sur la cible) ;
– Sur ordre du chef de manœuvre, le sémaphore fermé peut être franchi pour pratiquer une manœuvre.

:diamonds: En double voie, œilleton blanc allumé :
– Signal d’arrêt pour espacement (cantonnement).
– Il est franchissable sous condition en Bloc Automatique Lumineux (BAL).
– Il se présente sous la forme d’un feu rouge vertical (parfois horizontal).
– Lorsqu’il est franchissable, est accompagné d’un œilleton de couleur blanche.

:diamonds: En double voie, œilleton blanc éteint :
– Signal d’arrêt absolu (c’est en fait un carré fermé avec un feu rouge en avarie)
– Il est non franchissable

L’œilleton est généralement absent sur les cibles ne pouvant présenter que le sémaphore de BAL, puisqu’il serait en permanence allumé. Il existe toutefois des exceptions, en particulier sur les sémaphores sur nacelle, pour des questions de visibilité.

Le rouge clignotant (Rcli) :


– Sur voie principale,
– Plaque F (Franchissable) si la cible ne peut présenter que le sémaphore de BAL
– ou Plaque Nf si la cible peut aussi présenter un carré ou un carré violet
– Signal de marche à vue, pour éviter un arrêt intempestif. Utilisé sur les cantons courts de Bloc Automatique Lumineux (ligne en zone urbaine dense) ou pour éviter un arrêt non désiré (gare sans arrêt, arrêt en rampe,…)
– Œilleton blanc allumé,
– En signalisation lumineuse, le sémaphore clignotant fermé se présente sur une cible oblongue sous la forme d’un feu rouge clignotant, vertical, parfois horizontal,
– N’existe pas en signalisation mécanique
– Il impose au conducteur la marche à vue à 15 km/h maximum jusqu’au signal suivant.

Le guidon d’arrêt (GA) :


– Sur voie principale ou voie de service, le GA ne peut être abordé que par des convois en marche à vue ou en marche de manœuvre.
– Plaque GA (Guidon d’Arrêt)
– Signal d’arrêt pour protéger un point particulier (pédale de passage à niveau, zone d’arrêt après un disque pour protéger des manœuvres,…),
– En signalisation lumineuse, le guidon d’arrêt fermé se présente sous la forme d’une barre lumineuse rouge horizontale,
– En signalisation mécanique, le guidon d’arrêt fermé présente une demi-aile de couleur rouge horizontale, associée à un feu rouge.
– Il impose au conducteur l’arrêt avant le signal.

Le disque (D) :


– Sur voie principale,
– C’est un signal un peu particulier puisqu’il annonce un arrêt différé pour protéger une zone particulière de danger (Itinéraires conflictuels et convergence, manœuvres,…),
– Plaque D (Disque)
– En signalisation lumineuse, le disque fermé se présente sur une cible ronde sous la forme de deux feux, un rouge et un jaune, horizontaux, parfois verticaux,
– En signalisation mécanique, le disque fermé présente une cocarde circulaire de couleur rouge associée à deux feux, un rouge et un jaune, horizontaux ou verticaux,
– Il impose au conducteur la marche à vue et l’arrêt avant le premier appareil de voie ou avant le poste. Cette limite d’arrêt peut être matérialisée par un guidon d’arrêt, un signal d’arrêt à main ou une pancarte.


Photos 3249 à 3255 : Principaux signaux d’arrêt SNCF. Source : letraindemanu.fr

Le signal d’arrêt à main (SAM) :
– Signal portatif se posant au sol, le SAM ne peut être abordé que par des convois en marche à vue ou en marche de manœuvre.
– Sur voie principale,
– Signal d’arrêt absolu pour protéger une zone particulière de danger (Itinéraires conflictuels et convergence, passage planchéié en gare,…),
– Le SAM est composé d’une cocarde carrée à damiers rouges et blancs associée à un feu rouge alimenté par un bloc batterie faisant aussi office de lest.
– Il impose au conducteur l’arrêt avant le signal.

Le SAM peut également être remplacé par un drapeau de couleur rouge (en gare ou en cours de manœuvres)

Photo 3256 : Signal d’arrêt à main, gare de Le Verdon en 2019. SNCF. Source : letraindemanu.fr

Le feu de heurtoir :
– Signal de fin de ligne, fixé au dessus d’un heurtoir.
– N’est abordé que par des convois en marche à vue.
– Présente un feu rouge (sur voie principale) ou violet (sur voie de service) allumé en permanence.
– Impose évidemment l’arrêt absolu.

Photo 3257 : Signal de heurtoir, gare de Noisy-le-Sec, 2017. Le feu est ici éteint car la voie est déferrée. SNCF. Source : letraindemanu.fr

L’avertissement

Les trains ayant une longue distance de freinage, les signaux d’arrêt doivent donc être annoncés à distance suffisante. C’est le rôle de l’avertissement.

• L’avertissement (A)

Photo 3258 : Signalisation ferroviaire, l’avertissement. Source : letraindemanu.fr

– Sur voie principale,
– Plaque Nf si la cible peut présenter le carré,
– ou plaque F, si la cible peut présenter le sémaphore,
– ou plaque A si la cible ne peut présenter que l’Avertissement ou la voie libre (Dans ce cas, la cible est ronde)

– Il annonce la fermeture :

• du signal suivant fermé (carré, sémaphore ou sémaphore clignotant)

• En voie unique, il peut aussi annoncer un signal d’arrêt à main ou un guidon d’arrêt fermé. Il peut aussi annoncer un tableau indicateur de vitesse (TIV) de rappel 30 (ou 40) au droit de l’aiguille d’entrée en gare. Dans ce cas, l’avertissement oblige le conducteur à s’arrêter en gare.

• Il peut aussi annoncer un heurtoir (gare terminus).

– En signalisation lumineuse, l’avertissement se présente sur une cible oblongue (BAL) ou circulaire (en BAPR) sous la forme d’un seul feu jaune,
– Si la cible est munie d’un œilleton, celui-ci est allumé.
– En signalisation mécanique, l’avertissement fermé présente une cocarde en forme de losange de couleur jaune associée à un feu jaune.
– Il impose au conducteur qu’il doit appliquer la VItesse Sécuritaire d’Approche (VISA), procédure qui doit lui permettre de stopper sa rame devant le signal suivant annoncé fermé.

• Le jaune clignotant (Jcli)

– Sur voie principale à cantons courts,
– Plaque Nf si la cible peut présenter le carré,
– ou plaque F, si la cible peut présenter le sémaphore,
– Œilleton allumé si la cible peut présenter un carré.

– Il annonce la fermeture de l’avertissement suivant fermé à distance réduite.

Feux de manœuvre

• Le feu blanc

Photo 3259 : Signalisation ferroviaire, le feu blanc. Source : letraindemanu.fr

– En signalisation lumineuse, le feu blanc se présente sur une cible oblongue horizontale ou verticale. Cette cible peut être en ras de sol (signal nain)
– Plaque Nf,
– sur les cibles lumineuses pouvant également présenter le sémaphore, l’œilleton blanc est éteint
– En signalisation mécanique, le signal de manœuvre se présente par l’effacement de la cocarde violette du Carré violet associée à un feu blanc,
– Le feu blanc (lunaire) autorise la marche en manœuvre.
– s’il donne accès à une voie principale, il autorise la marche à vue (max 30 km/h). Cette prescription doit être observée jusqu’au prochain carré ou sémaphore.

• Le feu blanc clignotant

– En signalisation lumineuse, le feu blanc clignotant se présente sur une cible oblongue horizontale ou verticale. Cette cible peut être en ras de sol (signal nain)
– Plaque Nf,
– sur les cibles lumineuses pouvant également présenter le sémaphore, l’œilleton blanc est éteint,
– En signalisation mécanique, ce signal n’existe pas,
– Le feu blanc (lunaire) clignotant autorise une marche en manœuvre sur une courte distance.
– S’il donne accès à une voie principale, il interdit le départ en ligne.

Voie libre

Photo 3260 : Signalisation ferroviaire, le feu vert de voie libre. Source : letraindemanu.fr

• Le feu vert

– En signalisation lumineuse, la voie libre se présente sur une cible oblongue ou ronde présentant un feu vert,
– Plaque F si la cible peut présenter le sémaphore,
– Plaque Nf, si la cible peut présenter le carré ou le carré violet.
– Si la cible peut également présenter un carré ou un carré violet, l’œilleton blanc est allumé. Dans le cas contraire, absence d’œilleton sauf exception.
– En signalisation mécanique, la voie libre se présente sous la forme de l’effacement de la cocarde du carré ou du disque ou le basculement de l’aile rouge du sémaphore.
– Le feu vert de voie libre autorise le conducteur à reprendre sa marche normale si rien ne s’y oppose.

• Le feu vert clignotant

S’adresse aux trains roulant à plus de 160 km/h. Présente donc peu d’intérêt en modélisme.

Dans un prochain épisode, nous aborderons d’autres signaux et étudierons des exemples d’implantation.

Emmanuel

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Merci Emmanuel pour ces infos. Hyper intéressant et bien fait.
Même si je ne l’utiliserais pas pour mon réseau car je ne cherche pas un “ultra-réalisme”, j’aime bien savoir comment c’est dans la vraie vie. :clap: :clap:

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Merci.

J’ai essayé d’aller à l’essentiel et de la façon la plus didactique et accessible possible.

Ah lala je rêve de la même chose pour les signaux belges …

En tout cas, chapeau bas, cet article est une référence ! Merci

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Merci Emmanuel
Votre post est tout à fait passionnant. Cela donne envie de mettre en application tout ceci sur son réseau.
Amicalement
Jean

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Merci. Un jour peut-être, qjand j’aurais fait le tour de la signalisation SNCF, je verrai pour d’autres contrées. Mais j’ai deja jeté un oeil sur les signaux belges, et meme s’il y a des ressemblances, c’est du costaud aussi.

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Merci. Les suites sont en cours de rédaction. Mais les illustrations sont assez longues à réaliser proprement.

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Bonjour,

Ce post est très bien documenté.
Sans rentrer dans les détails de la signalisation SNCF qui est assez complexe, quelques
précisions :

  • la forme circulaire d’une cible ne peut présenter que des signaux d’annonce (avertissement, ralentissement 30 ou 60, disque)
  • le sémaphore ne clignote pas, on parle de rouge clignotant. Il est utilisé en rampe pour éviter l’arrêt et un démarrage difficile pour un train lourd ou bien à la place d’un avertissement pour un canton très court.
  • l’avertissement ne clignote pas non plus, on parle de jaune clignotant.

Bonne journée
Denis

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Ce n’est pourtant pas compliqué à trouver…

Merci pour tes précisions, j’ai corrigé l’article en conséquence.

Aussi didactique que les explications de Manu avec des schémas compréhensible et une classification aussi abordable pour nos besoins ? je veux bien le lien …

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Bonsoir

C’est vraiment une réflexion à la con, surtout avec la complexité de la signalisation françaises. Où un signal vert peut nécessiter de poursuivre en marche à vue…, ou bien où il faut connaître le type de l’enclenchement pour savoir quoi faire (entre autre sur un sémaphore).

L’explication didactique de la signalisation suisse au complet, incluant les feux, les véhicules, les pancartes, et les signes des agents (au sol pour la manoeuvre) tient sur moins de 100 pages au format A5.

La nouvelle signalisation N qui n’existait pas en 1982 ne nécessiterait que quelques pages en plus, vu qu’elle conserve la même logique (c’est juste une méthode d’indication différente et plus flexible).

Sylvain

pour le coup je n’ai pas compris le sens de ton observation. Car en signalisation SNCF, le feu vert, c’est voie libre, donc marche normale si rien ne s’y oppose.

Quant au sémaphore, signal un peu complexe selon le type de cantonnement, je l’ai expliqué dans le paragraphe idoine :

  • semaphore de BAL franchissable,
    -semaphore de BAPR, non franchissable sauf sur ordre.
    -semaphore de BM, non franchissable sauf sur ordre de manoeuvre.
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Sylvain

Je suis choqué par ce genre de propos. Au lieu d’agresser il est meilleur d’expliquer.
Jean

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Emmanuel,

Merci beaucoup pour ces explications très détaillées sur un sujet qui est assez … « compliqué ».
Mais au fait sais-tu pourquoi cela est aussi compliqué ? Pourquoi pas des feux vert, jaune et rouge tout simplement?
A priori, plus la signalisation est simple plus la sécurité est assurée (pas de risque de fausse interprétation)?

Alain

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Bonsoir à tous

Pourquoi la signalisation Française est-elle si compliquée?
Il faut se rappeler des missions de la signalisation:

  • protection contre un face à face
  • protection contre les prises en écharpe
  • protection contre les rattrapages
  • augmentation du débit des lignes

Je crois que la complexification vient de:

  • l’augmentation du débit des lignes qui doivent gêrer des plages de vitesses parfois énormes (exemple : le vert clignotant pour les trains circulant au-dela de 160 km/h). On fait plus simple lorsque les vitesses maximum autorisées sont plus basses.
  • la complexité du réseau qui fait que pour chaque déviation, bretelle de contre-sens, etc des consignes de vitesse doivent être adaptées (ralentissement, rappel de ralentissement, TIV mobile (Tableau Indicateur de Vitesse mobile ou fixe).
  • maintenant apparaissent des consignes de vitesse digitale (affichage numérique comme en Allemagne.
  • les diffficultés induites par des contraintes locale: éviter un arrêt non prévu en gare, éviter un arrêt qui va forçer un redémarrage en pente d’où par exemple le rouge clignotant.
  • les contre-mesures afin de pallier à la défaillance d’un feux (signaux F et NF avec oeilleton)
  • les tableaux indicateurs de direction (feux blancs horizontaux ou indication graphique)
  • les panneaux pour les changements de tension, pour les commandes de sifflet (approche des passages à niveaux, des tunnels

Est-ce plus compliqué en France? Je ne sais pas mais en tout cas c’est passionnant.
Amicalement
Jean

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Bonjour

Pour ceux que le sujet intéresse …
j’ai pas tout lu mais c’est intéressant et complet
Y a les 3 écoles : Angleterre France Allemagne

Bonne lecture !
Cdt
Francis

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La signalisation française n’est pas compliquée…

L’essentiel est d’être à jeun lorsque l’on conduit…

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Francis ,
Très complet effectivement ! A lire à petites gorgées. :grinning:
Merci.

Alain

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Bonjour à tous,
Pour la Suisse, le document officiel (R300.2) est en ligne au format Word.
https://www.bav.admin.ch/dam/bav/fr/dokumente/fdv-a2020/r-300-2-a2020.doc.download.doc/R%20300.2%20A2020%20f.doc

Bon week-end et cordiales salutations de Montreux.

Jean

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