Adresse Decodeur 60830 (K83)

Bonsoir

J’ai un décodeur 60830 (K83),et je n’arrive pas à savoir comment on lui attribut une Adresse.
Si je met (2-4-6- 8) normalement c’est l’adresse 104 si je suis la notice des Codes??, mais sur mon décodeur celà ne fonctionne pas.
Si quelqu’un d’entre vous pouvez m’aider a trouver comment fonctionne le tableau des Codes?

Par avnce merci

Patrick

Bonsoir Patrick,

Les micro-switchs 2,4,6,8 positionnés sur ON donne la plage d’adresses 157 à 160. Pour l’adresse 104 (plage d’adresses 101 à 104), il faut uniquement le switch 7 sur ON.

La première adresse de la plage est toujours celle qui se situe en bas à gauche (inscription Märklin sur le décodeur en haut à droite), la seconde en bas à droite, la troisième en haut à droite et la quatrième en haut à gauche.

L’adresse 104 se situe donc en haut à gauche du décodeur.

A+

Bonjour,

Voici mon petit tableau personnel si cela peut aider.

Cordialement

Re-Bonjour,

Désolé, le lien n’avait pas marché.

Bonsoir

Merci beaucoup celà fonctionne avec l’Adresse 159, mais je ne comprends toujours pas comment fonctionne le Tableau de la Notice fournis avec le Décodeur 60830.
Si quelqu’un d’entre vous peut m’expliquer comment celà fonctionne pour trouver l’Adresse suivant les swicht positionnés sur ON?

Par avance Merci

Patrick

Pas très claire la notice Märklin du K 83
Voici le tableau de codage du manuel d’électrification

Clique pour agrandir, ce sera plus clair

Pas très claire la notice Märklin du K 83
Voici le tableau de codage du manuel d’électrification

Clique pour agrandir, ce sera plus clair
Donc si tu mets les switches 1 3 6 7 sur ON, tes 4 aiguillages auront pour adresse 33 34 35 36
3 6 8 sur ON adresses 149 à 152

Bon amusement

En fait tu n’attribue pas une adresse au décodeur, mais la position des switches t’attribue 4 adresses consécutives pour tes aiguillages.
Quand tu auras programmé ton K 83, les adresses qui apparaitront dans ton Keyboard seront ces 4 adresses là.
Donc tu programmes par exemple switches 6 et 7 sur ON, les adresses de tes aiguillages seront 65, 66, 67 et 68

Merci beaucoup celà fonctionne avec l’Adresse 159, mais je ne comprends toujours pas comment fonctionne le Tableau de la Notice fournis avec le Décodeur 60830.
Si quelqu’un d’entre vous peut m’expliquer comment celà fonctionne pour trouver l’Adresse suivant les swicht positionnés sur ON?

Bonsoir,

Ce n’est pas très difficile à comprendre.

Contrairement à ce que Oli a dit, on attribue bien des adresses aux K83; ce sont les numéros de la colonne intitulée “n° du décodeur” dans le tableau de Märklin.
Les adresses des K83 sont codées exactement de la même façon que celles des décodeurs de locomotives sauf qu’on s’arrête à l’adresse 64 au lieu de 80.
On peut donc utiliser le même tableau pour les locos et les K83 en s’arrêtant à 64.

Ensuite on calcule l’adresse de l’appareil avec la formule :

Adresse appareil = 4 * (adresse décodeur -1) + position de l’appareil sur le K83.

Par exemple l’appareil n°3 du décodeur 5 aura pour adresse: 4 * (5-1) + 3 = 19

Quand on a l’adresse d’un appareil et qu’on veut connaître l’adresse du décodeur, on applique la formule:
Adresse décodeur = 1 + (Adresse Appareil - 1) / 4 en éliminant les chiffres après la virgule.

Par exemple pour l’appareil 159 on a :
Adresse décodeur = 1 + ( 159 - 1) /4 = 40

En utilisant la première formule, on peut retrouver les adresses correspondant au décodeur 40, on a :
Pour le premier appareil, on aura : Adresse appareil = 4 * (adresse décodeur -1) + position de l’appareil = 4 * 39 + 1 = 157

Donc les adresses seront : 157, 158, 159 et 160.

On voit donc que l’appareil à l’adresse 159 est le 3 ième du décodeur 40 :laughing:

Est ce clair? Pas sûr :scratch: :study:

Bonne soirée :sunny1:

Pour les switchs, c’est un peu plus dur; leur position correspond au code trinaire de l’adresse; le code trinaire est un code à base 3 dans lequel il n’existe que les chiffres 0, 1 et 2.

On compte : 0, 1, 2, 10, 11, 12, 20, 21, 22, 100, 101, 102, 110, 111, 112, 120, 121, 122, 1000, etc …

Pour jouer au petit train, il faut faire des maths et parler allemand :mdr: :mdr:

Bonsoir à Tous,

Un petit peu de théorie (pas si facile à vulgariser) au sujet des micro-switches afin de déterminer d’un simple coup d’œil l’adresse encodée sur les décodeurs de locomotives 6080, 6090, 60902 mais comme vous allez vous en rendre compte, elle est également valable pour les décodeurs des K83 6083 / 60830 ainsi que les décodeurs des K84 6084 / 60840.

Pour les K83 et K84, il faut encore multiplier la valeur de l’adresse obtenue sur le clavier de codage (micro-switches) par 4 (vu qu’il y a 4 sorties) ce qui nous donnera l’adresse de l’accessoire connecté à la quatrième sortie, l’adresse de la 3ême sortie sera obtenue de la même façon, mais en retranchant 1 au nombre trouvé, idem pour l’adresse de la deuxième sortie, mais cette fois en retranchant 2 et finalement pour la pour la première il faudra retrancher 3.

Et pour, une fois n’est pas coutume, contredire Jean-Louis, les 80 adresses de bases sont également disponibles pour les K83 et K84, donc ça marche jusqu’à l’adresse 320. D’ailleurs, les possesseurs de CS2 ont dû le remarquer sur la page « Keyboard »

Si sur le clavier de codage on obtient l’adresse 4 (2,4,5,7=ON), le K83 (ou le K84) aura comme adresses pour les sorties les valeurs 13, 14, 15 et 16

(4 x 4) -0 = 16 pour la quatrième sortie
(4 x 4) -1 = 15 pour la troisième sortie
(4 x 4) -2 = 14 pour la seconde sortie
(4 x 4) -3 = 13 pour la première sortie

Bon allons-y pour la théorie qui nous donnera également lieu de faire un peu de calcul mental….

Au premier abord, on constate qu’il y a 8 commutateurs à deux positions (ON ou OFF) donc si je fais le calcul 2^8 = 256 possibilités. Oui, mais seulement si le chip Motorola utilisait le binaire. Or il n’en est rien sur ce type de décodeur, car le chip est utilisé en mode « trinaire », donc nous avons à faire à des « trits » et non des bits. Ce qui fait qu’au final on se retrouve avec 3^4 = 81 possibilités (3x3x3x3=81).
En fait il faut utiliser des paires de 2 commutateurs pour définir une valeur. Cette dernière peut prendre les valeurs suivantes : 0, 1 ou 2.

Lorsque le 1er commutateur de la paire est sur OFF et le deuxième commutateur est sur OFF, la valeur est 2

Lorsque le 1er commutateur de la paire est sur OFF et le deuxième commutateur est sur ON , la valeur est 1

Lorsque le 1er commutateur de la paire est sur ON et le deuxième commutateur est sur OFF, la valeur est 0

Les deux commutateurs de la paire ne sont jamais sur ON en même temps

Par exemple, l’adresse 1 est codée comme suit :

La valeur de la première paire est 1 (1=off, 2=on)

La valeur de la deuxième paire est 0 (3=on, 4=off)

La valeur de la troisième paire est 0 (5=on, 6=off)

La valeur de la quatrième paire est 0 (7=on, 8=off)

Lorsque l’on ajoute toutes ces valeurs ensemble, on obtient 1 + 0 + 0 + 0 = 1

Pour l’adresse 2, le codage est le suivant

La valeur de la première paire est 2 (1=off, 2=off)

La valeur de la deuxième paire est 0 (3=on, 4=off)

La valeur de la troisième paire est 0 (5=on, 6=off)

La valeur de la quatrième paire est 0 (7=on, 8=off)

Lorsque l’on ajoute toutes ces valeurs ensemble, on obtient 2 + 0 + 0 + 0 = 2

Facile, me direz-vous :cheers: . En fait non, ce n’est pas si simple, j’ai volontairement occulté un paramètre qui est très important, que je nommerais le coefficient.

La première paire de commutateur possède le coefficient le plus faible et la valeur de chaque commutateur est élevée à la puissance 0. Pour rappel, l’élévation d’un nombre à la puissance 0 donne toujours 1 (10^0 = 1, 1^0 = 1, 2^0 = 1).

Sur la seconde paire de commutateur on élève la valeur de chaque bit à la puissance 1.

Sur la troisième paire de commutateur on élève la valeur de chaque bit à la puissance 2.

La dernière paire de commutateur possède le coefficient le plus fort et la valeur de chaque commutateur est élevée à la puissance 3.

Donc voici maintenant la partie la plus difficile à comprendre :affraid: :

Comme je l’ai mentionné quelques lignes plus haut, pour chaque paires de commutateurs on peut avoir des valeurs comprises entre 0 et 2.

Si la valeur est 0, la valeur de la paire sera toujours 0.
Si la valeur est 1, la valeur de la paire sera élevée par son coefficient que nous allons découvrir ci-dessous.
Si la valeur est 2, la valeur de la paire sera élevée par son coefficient et ensuite doublée.

Sur la première paire, donc les commutateurs 1 et 2, les valeurs possibles sont 0, 1 (1^0) ou 2 (1^0 + 1^0 = 2).
Sur la deuxième paire, donc les commutateurs 3 et 4, les valeurs possibles sont 0, 3 (3^1) ou 6 (3^1 + 3^1 = 6).
Sur la troisième paire, soit les commutateurs 5 et 6, les valeurs possibles sont 0, 9 (3^2) ou 18 (3^2 + 3^2 = 18).
Et enfin sur la quatrième paire, soit les commutateurs 7 et 8, les valeurs possibles sont 0, 27 (3^3) ou 54 (3^3 + 3^3 = 54).

Maintenant si on additionne 54 + 18 + 6 + 2 on arrive comme par hasard à 80.

….Je sais que ceux qui ont anticipé le déroulement de mon développement vont me dire qu’il y a un problème et j’y reviendrai plus tard…

Bon une petite pause pour digérer …. « c’est bien joli tout ça, mais je n’ai rien compris (et en plus il nous les gonfle celui-là avec ses théories) :sleep: :sleep: :sleep: :nerd: :nerd: »

Pour mieux comprendre, voici un exemple en images.

Commençons par simple, prenons l’adresse 8 que l’on veut affecter à un aiguillage relié à un K83.

En premier lieu, il faut diviser l’adresse de l’accessoire par 4 pour trouver l’adresse du décodeur 8 / 4 = 2 (ça tombe bien, c’est un chiffre rond, mais ça veut surtout dire qu’il s’agira de la sortie 4 du K83)

Comment définir l’adresse 2 du décodeur :

Il faut déjà la transformer en base 3 ou « trinaire » (zut ça m’a l’air bien compliqué tout ça :pale: :pale: :pale: ).

Un petit peu de calcul mental. Je vous rassure tout de suite, on ne va pas calculer de nombre avec décimale, on ne s’intéresse qu’aux nombres entiers.

On commence par diviser 2 par 27 :grad:

2 divisé par 27, ça ne marche pas, donc on met 0 et on retient 2

2 divisé par 9, ça ne marche toujours pas, donc on met 0 et on retient 2

2 divisé par 3, (il fait exprès) ça ne marche toujours pas, donc on met encore 0 et on retient 2

2 divisé par 1 ce qui nous fait 2

Si on retranscrit le raisonnement ci-dessus sur le clavier de codage, on aura en commençant depuis la fin :

Le résultat de la paire 4 = 0 (7 = ON, 8 = OFF)

Le résultat de la paire 3 = 0 (5 = ON, 6 = OFF)

Le résultat de la paire 2 = 0 (3 = ON, 4 = OFF)

Le résultat de la paire 1 = 2 (1 = OFF, 2 = OFF)

Et maintenant en mettant bout à bout ces 4 paires en commençant cette fois depuis la paire 1 on obtient :



Ce qui nous donne bien (3,5,7 = ON)

Bon on va maintenant compliquer un petit peu les choses, prenons comme adresse d’aiguillage la valeur 103.

103 divisé par 4 ça nous donne 25,75 on arrondi toujours au nombre supérieur donc il s’agit de l’adresse 26

Et si vous m’avez bien suivi, vous en aurez déduit qu’il s’agira de la sortie numéro 3 du K83.

Donc en base 3

26 / 27 = 0, reste 26

26 / 9 = 2, reste 8 (26-(2x8) = 8 )

8 / 3 = 2, reste 2

2 / 1 = 2




Soit 7 = ON

J’espère que ce petit exposé ne vous a pas trop pris la tête et si vous en avez le courage, de tester et mettre en pratique cette petite théorie.

Pour ce qui est des décodeurs 74460, j’y reviendrais dans un prochain article, mais pour finir, je vous dois encore une petite explication :
« Belle théorie, mais ça ne marche pas avec l’adresse 80 (317 à 320 pour les K83 et K84) me direz vous ».

Et bien oui, il s’agit en fait de l’adresse 0 (toutes les paires ont 0 comme valeur), c’est comme en grammaire, l’exception qui confirme la règle….

Et pour celles et ceux qui n’ont rien compris ou qui ne veulent pas se prendre la tête, voici un [ avec toutes les adresses y compris pour les décodeurs 74460.

A+

PS. Vu l’heure tardive à laquelle je publie cet article, j’espère que je n’ai pas laissé trainer trop de coquilles. Le cas échéant, vous voudrez bien m’en excuser.petit tableau récapitulatif](http://flanker.happypc.ch/downloads/Modelisme/Digital/Divers/AdressesDecodeurs.pdf)

Bonjour Roland,

Quel courage :appl: :appl: :appl: :appl:

Pour les 320 adresses, Je n’ai pas de K83 donc je ne sais pas … Märklin disant “256 appareils”, j’en ai déduis que …
Donc ce sont les keyboards qui n’allaient que jusqu’à 16 et qui empêchaient de commander au delà 255. Effectivement j’ai vu que les MS2 et CS vont jusqu’à 320.

Je me suis penché un peu sur la question pour faire mes propres décodeurs dont les adresses vont jusqu’à 80 évidemment mais peuvent aussi aller jusqu’à 255 :laughing:

Mon dernier prototype programmable n’a pas de switchs et il n’y a pas besoin de connaître l’adresse et de se creuser la tête pour s’en servir … aussi bien (voire mieux) que le mfx :laughing:

Bonne journée :sunny1:

Bonjour Jean-Louis,

C’est exactement ça. Le clavier de codage à 4 positions (en binaire cette fois) des keyboards n’offre que 16 adresses (2^4) et comme chaque keyboard possède 16 paires de touches, cela nous fait 16 x 16 = 256

Lorsque Märklin nous a sorti le mfx, je m’attendais à ce qu’ils nous offrent également cette technologie sur les décodeurs de type K83 et K84. Mais comme à ton habitude, tu as déjà sorti un prototype. Donc si Märklin nous propose un jour cette variante, tu les auras une fois de plus devancé. :laughing: :laughing: :laughing:

A+

PS : j’ai corrigé quelques coquilles que j’avais laissées sur mon intervention précédente. Comme par exemple l’image du keyboard sur la CS2 qui n’apparaissait pas, mais également un peu de ponctuations qui étaient manquantes ou mal placées.

Lorsque Märklin nous a sorti le mfx, je m’attendais à ce qu’ils nous offrent également cette technologie sur les décodeurs de type K83 et K84. Mais comme à ton habitude, tu as déjà sorti un prototype. Donc si Märklin nous propose un jour cette variante, tu les auras une fois de plus devancé. :laughing: :laughing: :laughing:
On peut simplifier beaucoup de choses sans même avoir recours au mfx et tout en restant compatible avec le matériel existant :laughing:

Bonne journée :sunny1:

Bonsoir

Merci beaucoup à tous pour votre aide.

la Photo du Tableau de OLI est trés claire.

Merci beaucoup a vous tous

Patrick

Bonsoir à Tous,

Voici la suite de ma petite théorie sur les adresses de décodeurs. Cette fois, je vais traiter les décodeurs 74460 à intégrer sous la voie.

La logique est presque la même que celle que l’on trouve sur les K83/K84, sauf que le clavier de codage contient cette fois-ci 10 micro-interrupteurs.

Les 4 premières paires se comportent comme vu dans le précédent chapitre.

Donc commençons par un petit récapitulatif :

Pour la paire 1 (commutateur 1 et 2) les valeurs possibles sont : 0, 1 ou 2
Pour la paire 2 (commutateur 3 et 4) les valeurs possibles sont : 0, 3 ou 6
Pour la paire 3 (commutateur 5 et 6) les valeurs possibles sont : 0, 9 ou 18
Pour la paire 4 (commutateur 7 et 8 ) les valeurs possibles sont : 0, 27 ou 54

Ensuite, il faut se souvenir que la valeur 0 est obtenue comme ceci :

Les valeurs 1,3, 9 ou 27 comme ceci :

Les valeurs 2,6,18 ou 54 comme cela :

Si l’on se souvient de ce qui précède, il n’est plus nécessaire d’avoir la notice sous les yeux !! Il suffit d’additionner les 4 valeurs obtenues pour trouver l’adresse de base du décodeur (qui correspond en fait à l’adresse que l’on connait sur les décodeurs de locomotives) puis de multiplier le résultat par 4, ce qui nous indiquera toujours l’adresse de la 4ème sortie du K83/K84.

Revenons-en maintenant à la 5ème paire (donc les switchs 9 et 10) de micro-interrupteur du décodeur 74460.

Cette fois, on ne traite plus des « trits », mais des « bits ». Donc 2^2 nous offrent 4 possibilités et si vous avez bien suivi la première partie du dossier cela correspond en fait au 4 sorties des K83 et K84.

Sous-adresse 1 (les deux switchs sur ON)

Sous-adresse 2 (le premier switch sur OFF et le second sur ON)

Sous-adresse 3 (le premier switch sur ON et le second sur OFF)

Sous-adresse 4 (les deux switchs sur OFF)

Donc voici à quoi ressemble l’adresse 1 sur un décodeur 74460

Voilà, c’est aussi simple que cela !!!

J’espère que cette petite démonstration vous aura autant amusée que moi.

A+

Bonjour Roland,

Je n’ai qu’une question:

Qu’est ce que Märklin attend pour évoluer un peu vers le 21ième siècle?

Quand je te lis, j’ai l’impression d’avoir perdu 40 ans et d’être revenu à l’époque de la conquête de la lune :laughing:

C’est un peu comme si pour utiliser un PC en 2012, il fallait savoir compter en hexadécimal :no:

Bonne journée :sunny1:

Bonjour Jean-Louis,

Ils attendent certainement que tu mettes les schémas et caractéristiques de ton prototype sur le Net pour pouvoir piquer ton idée…
:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

Plus sérieusement, je suis entièrement d’accord avec toi, côté K83/K84 et même S88, les locaux du département RD doivent être envahis de toile d’araignées et de poussière depuis le temps qu’ils sont à l’abandon.

Pour ma part, je n’ai pas ne problème particulier avec cet héritage de la préhistoire du Digital, mais c’est vrai qu’en 2012 on peut faire nettement mieux. J’ai juste été confronté à la limitation du nombre d’adresses disponibles en MM2 pour les accessoires, mais j’ai pu contourner le problème.

Pour l’évolution, même si d’autres solutions sont également envisageables, je pense que pour bon nombre d’utilisateurs, le passage au mfx serait synonyme de simplicité. Je compare ce dernier à un réseau de PC dont les adresses IP seraient attribuées par un serveur DHCP. Qui de nos jours sait configurer manuellement un petit réseau informatique à la maison ?

En fait que cela s’appelle mfx ou autre n’a pas la moindre importance, le but est qu’il ne soit plus nécessaire de paramétrer quoi que ce soit pour l’attribution des adresses et que ces dernières ne soient pas limitées à 320 comme c’est le cas aujourd’hui en MM2 (la plage du DCC est elle bien plus conséquente), a l’instar de ce que propose aujourd’hui le mfx avec sa limite théorique de 16384 adresses (tiens, ça fait 4000 en hexa, c’est quand même un peu utile l’hexadécimal ! non ?)

A+

Bonjour à tous

:appl: :appl: à Roland pour toutes les explications concernant la programmation des décodeurs Marklin.
J’ai mis en place mes premiers décodeurs il y a un peu plus de deux mois après l’acquisition d’une MS2 et j’avais essayé de comprendre quel transcodage avait inventé Marklin pour avoir une gestion si compliquée des switchs sur les 74460.
Je n’avais pas pensé au code trinaire pour les 4 premières paires de switchs. J’avais bien vu que les 2 derniers suivaient bien une logique binaire, mais j’avais abandonné la recherche d’explications car je voulais rapidement voir comment les aiguillages allaient se comporter sur mon réseau avec la MS2.
Je me posais la question de l’acquisition de 60830 pour commander des signaux. Maintenant je pense franchir le pas :laughing:

Encore merci à tous les contributeurs de ce fil
Je vous transmets un peu de soleil de Bretagne :smiley:

Jean-Paul

En fait que cela s’appelle mfx ou autre n’a pas la moindre importance, le but est qu’il ne soit plus nécessaire de paramétrer quoi que ce soit pour l’attribution des adresses et que ces dernières ne soient pas limitées à 320 comme c’est le cas aujourd’hui en MM2 (la plage du DCC est elle bien plus conséquente), a l’instar de ce que propose aujourd’hui le mfx avec sa limite théorique de 16384 adresses (tiens, ça fait 4000 en hexa, c’est quand même un peu utile l’hexadécimal ! non ?)
Bonjour Roland,

Je me pose toujours la question de savoir ce qu’apporte le mfx tel que Märklin le propose aujourd’hui.

Cela a dû couter très cher en études de développement pour un intérêt somme toute très limité; cela ressemble fort à de l’argent jeté par la fenêtre. :no: :no:

Le seul intérêt du mfx que je vois est d’éviter à l’utilisateur de dire à la centrale : “j’ai acheté une nouvelle loco” ; c’est vraiment très peu en rapport à l’investissement financier que cela a dû nécessiter :no: :no:

Le gros intérêt que je verrais au mfx serait de pouvoir lire la vitesse de la locomotive et surtout la distance parcourue depuis la lecture précédente, mais malheureusement cela ne le fait pas.

Sinon sans dépenser un sou en études et développement Märklin aurait pu créer un MM3 pour repousser les limites d’adressages, de fonctions, de pas de vitesse, etc … du MM2.

Les mots de commande MM2 font 18 bits de longueur, il suffirait de coder avec des mots de 16 bits qui ne ne seraient pas vu par les vieilles machines puisque trop courts.
Ensuite comme en DCC tu associerais ces mots de 16 bits par paquets de 2, 3 ou 4 pour faire des mots de commande de 32, 48, voire 64 bits qui ne seraient compris que par les nouveaux décodeurs.
Et le tour était joué sans dépenser un sou en études.

Quant à la facilité d’utilisation, on peut très bien concevoir des décodeurs d’appareils de voie et de locos, etc … ultra faciles à programmer sans avoir à manipuler des switchs, des codes et je ne sais quoi encore, cela peut-être complètement transparent pour l’utilisateur et pris en charge par la centrale.

Bonne journée :sunny1:

Bonjour Jean-Louis :smiley: ,

Tu prêches des convaincus du fait que Märklin aurait dû t’engager pour développer ses décodeurs !!! :thks:

On se demande bien si ces “géniaux” concepteurs “jouent” avec des petits trains !!! :unamused: :unamused:

A+,
Amitiés :sunny: ,
Christian