Magnifique évocation de souvenirs de jeunesse qui ressemblent fort aux notres.
Début des années 50, j’habitais un petit village de banlieue parisienne où la vie était encore très similaire à celle de la campagne : il y avait encore quatre fermes où on pouvait aller chercher du lait, la charrue était encore tirée par un cheval …
A l’époque, mon frère, fana de voitures jouait avec des Dinky toys et on lisait SPIROU avec la patrouille des castors , les histoires de l’oncle Paul… qu’on allait chercher à pieds à la librairie de la gare à 1,2 km de la maison. Il y avait très peu de voitures à l’époque.
Et, début du petit train avec une boite jouef et sa petite loco 020 noire.
Ouille, ouille, ouille, Philippe , tu nous replonges dans nos lointains souvenirs, mais cela fait beaucoup de bien.
Qu’il sont agréables, les mercredis à Trinville. Même si je suis beaucoup plus jeunes que beaucoup ici, je retrouve en vous lisant les images et les aventures qui ont fait le bonheur de mon enfance. Même la carabine à plomb, hélas interdite de nos jours dans nos jardins dans mon rigolo de Royaume.
Pour remercier tous mes “vieux copains” du forum, y compris les messages par mail (n’est-ce pas Pierre)
voici une image pour rester dans le “vif du sujet”
Amitiés à tous et rendez-vous sur [size=200]www.trinville1962.fr[/size]
Philippe
…
A l’époque, mon frère, fana de voitures jouait avec des Dinky toys et on lisait SPIROU avec la patrouille des castors , les histoires de l’oncle Paul… qu’on allait chercher à pieds à la librairie de la gare à 1,2 km de la maison. Il y avait très peu de voitures à l’époque.
Et, début du petit train avec une boite jouef et sa petite loco 020 noire.
Ouille, ouille, ouille, Philippe , tu nous replonges dans nos lointains souvenirs, mais cela fait beaucoup de bien. …
Bonjour à tous !
Oui, et vous n’étiez pas les seuls !
Désolé d’ajouter à ton “post”, Philippe, cette séquence nostalgie de notre enfance… …Dinky, Spirou…et pour la patrouille de Castors, la BD “la bouteille à la mer” avec quelques images du train dont la loco a changé de sens - d’une case à l’autre - on ne sait comment…
et pour clore cette séquence rétro je m’en voudrai de ne pas rappeler à vos mémoires ce magazine incontournable, aux côtés, bien sûr, de SPIROU, MICKEY et les albums de TINTIN
[size=150]Parce qu’il ne reste plus qu’une journée pour découvrir la fin des “JEUX INTERDITS” et que l’ouverture de la pêche a eu lieu samedi dernier je me permets “d’appâter” les retardataires avec cette photo qui colle bien avec les faits…
Bonne lecture à vous
et à mercredi prochain, si tout va bien…
Amitiés
Philippe sur [size=200]www.trinville1962.fr[/size]
Ou bien celà veut-il dire que les amateurs de trains sont majoritairement " campagnards ", ou d’un âge plus " avancé " et donc
comme tu le dis, nostalgiques , ou enfin veulent-ils simplement représenter une belle carte postale ?
Moi, en tant que monteur- démonteur de réseaux, je n’ai ni vache ni poule sur mon circuit, mais les belles se promènent au fond de mon jardin.
Il y a un piège dans la réflexion, car non seulement le nombre de Français liés à l’Agriculture a fortement diminué (alors qu’en même temps le nombre de Français tout court s’est presque doublé), mais le nombre d’hommes (et femmes) nécessaires pour labourer un ha sur l’année, a nettement diminué lui aussi, ce qui veut dire que de nos jours, un homme peut faire le travail que faisaient des centaines, voici un siècle. La surface agricole a donc bien moins diminué que le nombre d’ouvriers qui y courbaient le dos. Si en 1914, les trois quarts de la France étaient des terres agricoles ou forestières, les deux cinquièmes le sont encore aujourd’hui.
Avec la culture bio, il se peut que le quota de terres cultivées remonte, en culture extensive le rendement par ha est moindre qu’en culture intensive. Et les vaches bio doivent être nourries par la production de la ferme elle-même (ou en équivalent), ce qui nécessite des champs même pour les éleveurs qui il y a 40 ans les ont vendus pour ne plus garder leurs bêtes qu’à l’étable…
Personnellement, je crains que les trains ne disparaissent avant les vaches quand même encore très présentes dans l’Hexagone, quand je compare la carte ferroviaire de la France 1914 avec celle d’aujourd’hui…
Mais, effectivement, beaucoup d’entre nous se créent le petit monde idéal ou idéalisé, et notre réseau est un peu comme nos contes de Grimm, où à la fin tout se termine bien, les méchants sont en prison et les bons festoient, et où la locomotive va toujours plus vite, et plus fidèlement que la voiture.
Bonjour,
Merci pour ce joli billet.
Je suis de l’avis de Wolfram concernant les chiffres sur l’agriculture.
Les petites exploitations ont fusionnés ou on été rachetée. Nombreuses parmi elles appartiennent a des grands groupes agroalimentaires.
Je ne crois pas que la surface agricole ait été rétrécie par rapport au siècle dernier, mais effectivement ouvriers agricoles ont vu leur nombre fortement diminuer.
Néanmoins, le fait que nous devions importer des légumes et de la viande d’autres continent montre bien qu’il y a un problème quand même.
Pour le train, le fait que le réseau français diminue par rapport au début du 20e siècle n’est pas inquiétant. On ne sera pas étonné de voir le gouvernement faire marche arrière et de tout miser sur les transports publics qui resteront toujours meilleur marché à tout les niveaux et pour tous les acteurs que les transport individuels.
Merci à Olivier, Six et Wolfram de réagir si promptement à ce sujet qui me tient à coeur.
Wolfram a raison : les chiffres sont peut-être faussés car la population française a considérablement augmenté depuis 1914, mais je crois Michel Serres capable d’avoir fait les calculs proportionnels !?
Quant à la surface agricole je peux vous garantir que dans nos campagnes, elle a énormément diminué.
Dans certains journaux agricoles on parle de 80.000 hectares par an ! Dans certains autres on dit que c’est l’équivalent d’un département français qui disparaît par an. Il faut se rendre à l’évidence, et je le constate tous les jours chez moi, les zones pavillonnaires, les zones industrielles, les zones commerciales suppriment automatiquement des terres qui ne redeviendront jamais agricoles.
Même dans ma petite commune (Bouër) de 300 habitants les habitations ont grignoté petit à petit le paysage agricole. Etant gamin dans les années 50, je vois bien 50 ans après cette évolution.
Dans la commune voisine de Saint-Maixent (700 habitants) il ne reste plus que 5 grandes exploitations privées et non rattachées à l’industrie agroalimentaire. Certains de ces paysans sont mes amis et je vous garantis qu’ils se battent dans les conseils municipaux pour éviter l’implantation de nouveaux lotissements. D’autant plus qu’on leur reprochera un jour les odeurs de purin, le chant du coq ou le meuglement de leurs vaches. Ce qui ne veut pas dire que je suis d’accord avec eux sur l’utilisation des produits phytosanitaires et leur façon de ne pas respecter la nature. Mais s’ils veulent gagner du terrain pour produire plus, ils font disparaître des haies entières - voilà ce qu’on appelle “le chien qui se mord la queue”.
J’arrête là car nous devenons :hs: et très loin de nos chers petits trains !!!
Merci à vous, malgré cela.
Amitiés
Philippe
Je me garde soigneusement de mettre en question le calcul de Michel Serres. Je dis juste que l’évolution de la surface agricole n’est point équivalente à celle du personnel agricole.
Je ne nie pas non plus que la surface agricole en France a sensiblement diminué durant les deux générations précédentes (en gros : depuis la fin de la 2e Guerre Mondiale), sans que pour autant le rendement ait été réduit, ce qui amène à une réflexion sur la culture intensive qui tue les sols (“c’est le sol, mais plus de terre”, entendu un de ces jours), l’utilisation mais aussi l’utilité des engrais mille fois plus forts que le purin, l’us et abus des nappes phréatiques pour l’arrosage… bref, vous voyez…
Six, à Strasbourg ils ont arraché, en 1966 si je me souviens bien, les rails du tramway, et brûlé les rames pour que surtout cette horreur disparaisse le plus vite possible. EN 1994 ils ont commencé un nouveau réseau. Certes cette fois-ci à voie normale ce qui ouvre d’intéressantes possibilités d’interaction entre rail conventionnel et tramway, tout comme dans le réseau autour de Karlsruhe. Mais durant les travaux de pose, ils ont parfois retrouvé des vestiges du tramway métrique d’antan.
Question environnement, sur le Bd. Jean Jaurès, où d’ailleurs passait la ligne Strasbourg-Kehl avant son retracement surélevé (déjà du temps de l’empire allemand, il y avait des soucis de PN toujours fermé…), ils ont fait passer le tramway, mais au lieu de laisser les arbres centenaires au milieu du boulevard et de faire passer les rails de côté et d’autre de la chaussée large de 20 mètres, ils ont tout abattu… quels i… mbéciles !
(Ai-je retrouvé le fil ferroviaire ? )
Bonjour Philippe, bonjour à tous,
Bien moins grave que le sujet que vous avez traité, … voici la conception de l’agriculture Française que je préfère : l’agriculture selon MDM (catalogue 1956)
Vous aurez noté le retour subtil au chemin de fer avec la rotondes 7028 en arrière plan !
En tous cas Philippe, merci pour vos belles histoires hebdomadaires sur TRINVILLE62, c’est toujours un régal de vous lire .
Amitiés
Pierre
Après la lecture du billet du jour, toujours aussi passionnant, je pense que j’ai du faire l’acquisition à la même époque (2006) de quelques exemplaires de ces petites voitures métalliques à l’échelle de nos petits trains.
Je vous en joins une petite photo.
PS : Moi, dans le milieu des années 60, à l’echelle 1, j’ai été plutôt 4 CV Renault !!!
Je reviens sur le billet de la semaine précédente pour vous montrer que même sur un tout petit réseau, il y a l’incontournable scène champêtre avec une petite ferme bretonne en papier !!
Bonjour Philippe, bonjour à tous,
Toujours de belles histoire, bien contées … cette fois, vous y ajoutez une reproduction au 1/87 d’une excellente publicité Citroën ! Que du bonheur !
Pour ma part, à l’échelle 1, contrairement à Jean-Paul c’était bien une 2 CV grise, mais je précise avec fierté : la première dont les portes avant s’ouvraient dans le bon sens !!!
Ci-dessus : la 2 cv charleston HERPA de l’aiguilleur préposé au poste 1 de JOUEF, devant une belle estafette NOREV
Amitiés Angevines et ferroviaires
Pierre
…
Je crois aussi que l’assimilation 2CV Bonnes Soeurs est dû à la Grande Vadrouille!!
… Ou as tu vu une 2cv dans la Grande Vadrouille? Il y a bien une citroen mais c’est un camion de citrouille … Y a aussi les des deux chevaux de la charette mais …
, les histoires de l’oncle Paul… qu’on allait chercher à pieds à la librairie de la gare à 1,2 km de la maison. Il y avait très peu de voitures à l’époque.
…Dinky, Spirou…et pour la patrouille de Castors, la BD “la bouteille à la mer” avec quelques images du train dont la loco a changé de sens - d’une case à l’autre - on ne sait comment… 
Ou as tu vu une 2cv dans la Grande Vadrouille? Il y a bien une citroen mais c’est un camion de citrouille … Y a aussi les des deux chevaux de la charette mais …