Roc Rail pour débutant

Bonjour Wolfram,

Je vois que tu as atteint un niveau de maitrise tout à fait intéressant avec Rocrail. Félicitations !

Tu m’as même fait découvrir une fonctionnalité (récente) que j’ignorais: le “block state” (les petits carrés avec le “-”) !

Peux-tu me dire quelle est la signification des “capteurs/sensors” Motor, sound et rauch ? J’avoue ne pas bien comprendre leurs sens ? Je les comprendrais plus comme des boutons de fonction sur les locos…?

Bonne journée
Fabrice

Bonjour Fabrice, Bonjour Wolfram, Bonjour à tous les autres,

Je suis également intrigué par les petits carrés avec un signe -. (Je ne connaissais pas).

J’ai un peu cherché dans la doc, mais je ne comprend pas beaucoup plus.

Est-ce simplement une indication d’état de la locomotive située dans le bloc?
Comment implanter et configurer?
Implanté à droite ou à gauche du bloc?

Pouvez-vous m’en apprendre un peu plus?

Merci d’avance pour votre réponse.

Cordialement

Roland

Bonjour,

les trois “sensors”, Fabrice, sont configurés sur la centrale virtuelle, activables par clic de souris, et me servent d’interrupteur pour différentes fonctions que je considère comme auxilières et que je ne veux pas forcément avoir activées en permanence : la fumée, les fonctions sonores.
Donc, dans les automatismes les concernant, j’ai integré ces boutons comme condition : la fonction ne sera activée que si le “sensor” est actif. “Rauch” c’est la fumée, “Motor” le bruit du moteur et “sound” pour l’instant seulement le coup de sifflet ou de klaxon.

Le carré “bloc state” est une sorte de signal si je me souviens bien, et renseigne sur l’état du train dans le bloc. On peut l’installer à droite ou à gauche du bloc, et il faut le relier à son bloc dans la configuration.
C’est utile pour voir si une loco est prête à partir.

Bonsoir Wolfram, Bonsoir Fabrice et… tous les autres!

Après pas mal de recherches infructueuses pour trouver le symbole du Bloc State dans Rocrail, après concertation avec Fabrice en MP, il est apparu que ma version de Rocrail était trop agée.
J’ai donc fait une mise à jour de Rocrail selon la procédure proposée par Fabrice: simplement télécharger à nouveau Rocrail et le faire s’installer au même endroit que la version précédente.
On ne perd rien de ce que l’on a fait précédemment…et tout fonctionne dans la nouvelle version.

A bientôt

Roland

Bonsoir Roland,

c’est vrai, je n’y ai pas pensé, car j’actualise mon installation assez régulièrement. Car Rocrail évolue constamment.

Rocrail fait partie de ces logiciels pouvant effrayer un débutant par la plénitude de possibilités dans laquelle on risque de se perdre, et que peu de gens exploiteront dans leur intégralité.
J’utilise pour ma part :

  • les “routes”, décrivant le chemin d’un canton à l’autre
  • les “schedules”, plans de circulation dans lesquels est inscrite une suite de cantons ou de “locations”, avec les temps d’arrêt le cas échéant. Ils peuvent être liés à des conditions, par exemple qu’un canton particulier doit être libre ou occupé.
  • les actions.

Ça c’est un vaste champ. D’abord on crée une action, c’est à dire qu’on lui donne un nom unique et inscrit les événements à produire. Par exemple, action “siffler”, qui actionne pour un certain temps le sifflet de la locomotive.
Après, on peut relier des points de rétro-signalisation à cette fonction, que par exemple la loco siffle avant d’entrer dans un tunnel. Ou un canton.
Les cantons permettent trois moments pour lancer une action : quand le train entre (contact “enter”), quand il est arrivé (“in”), et quand il repart.
Ceci est très intéressant par exemple pour la gestion de la gare cachée. Ainsi, à l’entrée de la voie de garage, on peut arrêter le fumigène et les fonctions sonores, éteindre les feux et éventuellement l’éclairage de la rame - mais aussi actionner f4. Ce qui fait que le train s’arrêtera immédiatement au point “in”. Bien entendu, il convient d’utiliser la fonction BBT pour ménager les mécaniques. Au départ, on arrêté f4 et relance les éclairages, sons, fumigène… Ce qui peut être relié à d’autres conditions.
Bien sûr, il n’y a que peu de limites pour les fonctions. On peut imaginer que le passage d’une loco particulière déclenche la cloche de l’église, ou que le train historique mette le feu aux bois… À condition toutefois d’avoir créé les conditions pour que le feu brûle !

Bonsoir Wolfram,

En complément de ce que citais sur les points de rétro-signalisations et les actions, une action peut être déclenchée sur bon nombres d’évènements “indirects”, tels que des “états” de bloc ou de route ou de signaux.
Ca peut être utile dans des cas où des évènements simples ne sont pas suffisant pour déclencher une action.

D’ailleurs, en te faisant cette remarque, ça me soulève une question.

Si tu déclenches par exemple, l’abaissement d’un passage à niveau (PN) sur l’activation d’une rétro-signalisation située avant le PN, ET que la zone de contact de la rétro est très petite ET que tu utilises des wagons dont la largeur entre essieux est supérieure à la dimension de la zone de contact de la rétro, tu vas avoir plusieurs déclenchements de la rétro qui devraient déclencher plusieurs fois l’abaissement du PN. Pour l’effet final, ça ne change rien, car le PN se baisse sur le 1er essieu détecté, mais pour le moteur du PN il risque de recevoir plusieurs sollicitations inutiles… As-tu constaté ce phénomène ?

Pour ce qui me concerne, il se trouve que la fermeture de mon PN est déclenché par l’évènement “enter” du bloc qui contient le PN, son ouverture étant déclenché par l’état “occupied” du bloc suivant. Cet évènement “indirect” a pour avantage que l’état “enter”/“occupied” n’apparait qu’une fois (car le changement d’état du bloc se fait sur le 1er déclenchement de la rétro, et non pas sur chaque), et donc ainsi ne sollicite qu’une seule fois le moteur du PN.

Bonne soirée et bon amusement avec rocrail
Fabrice

Bonsoir Fabrice,

je n’ai pas encore monté de PN (et sur le réseau virtuel, le PN est intégré aux routes ce qui fait que tout comme un aiguillage il doit être actionné avant que le train puisse passer, et il a été configuré avec une position préférée - ouvert - qu’il doit reprendre quelques secondes après la dissolution de la route.
Il y a juste un problème que je n’ai pas encore traité : en Allemagne il y a une durée minimale d’ouverture du PN ; après ouverture il faut donc attendre 110s je crois avant de le refermer. Il me faudra installer ce délai de quelque manière ; peut-être devrai-je apprendre à écrire des scripts…

Mais j’ai eu un problème semblable avec le sifflement programmé quand la loco ne peut pas entrer en gare, il était lancé par la loco en arrivant - mais aussi par des wagons, car j’ai dans le train des wagons d’autres marques à essieux isolés, ce qui m’a libéré puis ré-actionné le contact. On peut retarder la libération d’un contact ce qui permet d’éviter ce genre de double actionnement ; en mon cas le contact sera considéré comme occupé encore pendant les 500ms après sa libération réelle ; et si en ce laps de temps il est actionné à nouveau ce n’est pas enregistré comme nouveau déclenchement.
À relire ta question je me demande si vraiment il y a un souci pour le moteur du PN : s’il est déjà fermé, il a peut-être ne protection de fin de course. S’il est en train de se fermer, il ne sera pas affecté puisque activer une sortie de décodeur déjà active ne changera rien. Sinon, tout comme on peut régler que les aiguillages ne seront pas actionnés s’ils sont déjà en bonne position, on peut entrer comme condition pour l’action “fermer PN” qu’il est ouvert.
Plein de possibilités d’obtenir plus ou moins le même résultat -c’est bien Rocrail !

Bonjour Fabrice, Wolfram …et tous les autres qui passeront ici…

Pour le PN Viessman 5100, je suppose que le “moteur” est un électro-aimant, semblable à celui des aiguillages et que le mouvement de la barrière est ensuite ralenti.

Quand on actionne le PN plusieurs fois successivement dans le même sens (ouvert ou fermé), on n’entend le petit “tchac” du moteur qu’à la première impulsion.

Je suppose donc qu’il y a une sorte de protection qui ne permette d’envoyer du courant dans l’électro-aimant que s’il est dans la position susceptible de le recevoir.

Mais il vaut quand même mieux ne pas donner des impulsions “en rafale”!

Bonne journée.

A bientôt

Roland

Bonjour à tous,

Roland, je ne connais pas ce PN en particulier. Si l’actionnement se fait par décodeur je me demande si ce n’est pas aussi le décodeur qui protège ainsi l’electro-aimant.

J’ai oublié, lors de la rédaction de ma réponse à Fabrice, que j’avais une vidéo sous le bras…
Dans le fil d’Eisenloh.
Bon visionnage.

Bonjour Wolfram,

C’est assez impressionnant le fonctionnement du réseau en virtuel sur Rocrail.
Je trouve dommage que cela fonctionne si vite…on a pas le temps de bien voir ce qui se passe. Ou alors réglage possible?

Pour le PN: je fais les essais en donnant une impulsion manuellement avec un transfos tout simplement.

A bientôt

Roland

Bonjour Roland,

je n’ai pas trouvé de possibilités de réglage, ce qui ne m’étonne pas trop : le mode virtuel sert surtout à détecter des dysfonctionnements du plan rocrail, et ce en cliquant manuellement les points de rétro-signalisation. Le but étant de faire fonctionner de vrais trains sur de vrais rails.
Avec le déclenchement automatique des points de rétro-signalisation, ça va donc vite…

Par contre, je compte faire évoluer le plan afin de pouvoir manœuvrer… quand j’aurai le temps.

Quelques observations.
]pour un bon fonctionnement automatique, il faut diviser le réseau en cantons. Le canton peut ainsi se composer de :
• une zone de circulation
• une zone de freinage
• une zone d’arrêt.
Le point de rétro-signalisation (RS) appelé “enter” marque le début de la zone de freinage appelée “block” en langage RR. La zone de circulation peut avoir la longueur 0./
:m]
]La longueur des trois zones ensemble doit être suffisante pour contenir le train plus une marge de sécurité. Des exceptions sont possibles./:m]
]La zone de freinage doit être assez longue pour permettre le passage de la vitesse d’entrée en zone à la vitesse minimale configurée Dana RR (Vmin). /:m]
]La zone d’arrêt sert à passer de Vmin à l’arrêt. Il convient de régler Vmin le plus lent possible pour un arrêt précis./:m]
]Avec des décodeurs non réglés (608x, delta) il est impossible de prévoir des arrêts précis. Les marges de sécurité, par conséquent, doivent être assez larges. En conjonction avec BBT, la courbe de freinage ajustée par RR, un décodeur 6090x ou plus moderne permet un arrêt au cm près. /:m]]Pour des locomotives réticentes (grande surprise : ma 37030 a tendance à rouler trop loin !) on peut, dans les zones non visibles, désactiver f4. Ainsi, la commande stop sera exécutée sans temporisation./:m]
]On peut fonctionner sans BBT, il faut alors prévoir plus de distance entre le point rs “in” et le signal ou la zone de croisement. Il est nécessaire alors de régler ses décodeurs péniblement à la même courbe de ralentissement, pour éviter de mauvaises surprises./:m]
]Sous certaines conditions, on peut se contenter d’un seul contact de RS pour le canton. Il faut alors très péniblement régler la courbe de freinage et éventuellement jouer avec des retardateurs. C’est toujours moins convaincant qu’avec deux contacts ; avec des décodeurs non réglés ça mène tôt ou tard à la catastrophe./:m]

Bonsoir,

Une vision “avancée” de ce qu’on peut faire avec Rocrail:

Synoptique de Mini-World Lyon.

Va falloir que je pousse les murs chez moi ! :laughing:

Bonne soirée
Fabrice

Bonjour,

j’ai comme l’impression que ces plans ne suivent pas la recommandation de Rob “rester au plus sobre possible ; le plan Rocrail est l’image logique du réseau, pas la représentation de tous les virages et courbes”. Les liens entre deux blocs devraient être le plus courts possible, sans bouclettes et courbes qui ne signifient rien pour la logique.
Chaque élément de plan inutile ralentit la réactivité de l’ordinateur…

Certes !

Mais la théorie et la pratique sont deux choses distinctes.
L’exploitabilité a été ici privilégiée au détriment de l’optimisation.

Bonne journée
Fabrice

Je ne veux pas noyer ce fil avec la discussion sur un réseau qui est tout sauf débutant.
Il me semble juste que les “queues de cochon” qu’on voit sur plusieurs écrans n’apportent rien à l’exploitation, qui de toute manière exige un minimum de formation sur le logiciel si on veut y faire plus que juste voir passer les trains. Si on veut représenter une hélice qui à elle seule ne constitue pas un canton (et c’est le cas ici), il suffit d’apposer l’inscription “hélice 1” ou ce qu’on veut. Le plan en gagne en lisibilité. Et en puissance d’ordinateur, ce qui n’est pas négligeable pour un réseau de cette taille.