projet "Eisenloh"

Bonjour Pascal

C’est très bien que tu mets un schéma.
Que ce passe-t-il si le dételage échoue: lors ce que la loc repart depuis B, le premier wagon est en bi-voie sur l’aiguille et gros dégât.
Donc premier problème surtout pour du matériel suisse. Toutes les locs sont équipées de chasse-pierre / chasse-neige, et même les anciennes qui n’ont que deux petits chasses-pierres dans l’axe des voies, ont en général une barre qui relie les deux côtés. Ces équipements empêche la montée du dételeur et donc annulent son action si la loc est arrêtée un peu trop. Ensuite si elle l’est un peu trop loin, l’attelage est hors du dételeur. Il y a une marge de 5mm à 1cm en fonction de la loc. Ensuite la tentative avec la loc à basse vitesse (cran 1 en MM2) et bien cela reste croché plus d’une fois sur deux, quand la loc ne reste pas plantée sur le dételeur à cause du chasse-pierre.
La seule solution c’est d’aller un peu plus loin puis de revenir à basse vitesse sur le dételeur activé, et faut encore mettre les détecteurs en conséquences. Puis le chasse-pierre fini en général par casser après quelque dizaine de manœuvres (à force de butter dans le dételeur levé).

Ensuite au niveau de l’attelage, oui tu peux détecter le raté. mais quand le taux de réussite n’est qu’à 75% quand tout va bien et que ce taux diminue avec le temps car les pièces du mécanisme d’attelage se déforment, cela devient vite énervant.

J’ai aussi une BR44 avec un telex ancienne génération.
Ce que j’ai vu, c’est que quel que soit la méthode en manuel (Telex ou dételeur), on fait naturellement de micro-ajustement qui font que cela fonctionne. Etant en voie M et centrale 6021, j’ai jamais réussi à être suffisamment précis.
Maintenant avec de la voie C ou K qui permet de placer la zone de détection au mm près et une centrale moderne qui aura un temps de latence bien plus faible (en fait c’est pas le temps en lui-même le problème, mais sa variation en fonction de la charge de communication entre le PC et la centrale), peut-être que c’est jouable. Mais je reste persuadé que cela entraine de la casse sur les attelages et les parties basse des vhc (chasse-pierre) à la longue.

Bonne journée

Sorry Wolfram pour ce HS.

Delias

Bonjour vous deux,

mais vous n’êtes pas HS, pas du tout !
En effet, Patrice, il serait possible de pousser la rame contre le butoir. Mais ça ne se fait pas… puisqu’il faut considérer la rame comme immobilisée par le frein. :wink: D’autant plus que mon projet ne permettra pas forcément de pousser contre la rame, si je veux chercher un wagon voie 4 et faire repartir le train vers la gauche il faudra que la loco le dépose sur v.3 et le contourne par v.2, afin de l’accrocher du bon côté.

Le problème des attelages, Delias, hum. Pour les wagons à marchandises, et notamment pour manoeuvrer, je ne suis pas fan des attelages courts. Les bons vieux attelages à boucle, de préférence type Relex, me conviennent beaucoup mieux. Et là, avec les locos avec telex à l’ancienne (j’ai la ferme intention de rajouter ce dispositif sur mes BR81 ; et j’ai la BR86 encore analogue ainsi que la BR261 digitale avec telex classique), je ne crains pas trop l’usure des éléments d’attelage. C’est du métal, c’est fait pour durer. :wink:
Mes locos ne présentent pas non plus de souci par rapport au gabarit d’un dételeur - d’autant plus que pour les manoeuvres je n’en aurai pas besoin ! Sauf éventuellement pour dételer deux wagons d’un train un peu plus long.
Reste la question comment faire pour que le wagon ne parte pas plus vite que la locomotive.
Je vous partage mes idées pas encore très mûres : Déjà il faut que le wagon ne soit pas trop léger. Les anciens jouef, certains Roco - ça n’ira pas forcément. Les Märklin avec un poids dans le châssis - ce sera bien mieux. Au moins les wagons chargés de féraille auront une charge lourde ; pour les wagons amenés vides, il faudra voir… C’est sûr que ce poids sera un poids (tiens…) dans les montées, mais les trains locaux seront forcément courts, et les vieilles locos Märklin sont fortes. Donc, pour l’instant je ne me fais pas trop de souci de ce côté-là.
Et au grand besoin, je mettrai sous le fourgon de queue un frotteur, histoire de fournir un éclairage - et le frotteur servira aussi de ski de frein. :wink:

Pour ce qui est de la rétro-signalisation, pourquoi ne la détaches-tu pas de la 6021 ? Il y a des éléments bien plus rapides et qui fonctionnent par USB, en plus.
ldt-infocenter.com/dokuwiki/ … hsi-88-usb
(La version USB ne fonctionne pas avec Rocrail… mais la version RS232 n’est pas proposée en langue de Molière. A toutes fins utiles, la description en allemand : ldt-infocenter.com/dokuwiki/ … =de:hsi-88 )

La disposition idéale des contacts de rétro-signalisation, c’est encore une autre paire de manches… d’autant plus que pour des manoeuvres, on ne peut pas rester uniquement sur des détections par rail, il faut des reed ou hall.

Non d’une pipe Sylvain : tu m’as flingué avec le chasse pierre ! Tu dis Pascal au lieu de Patrice ? Pas grave Pascal c’est bien aussi. Vous, Sylvain et Wolfram, me faite*** fronde (lance pierre)*** tous les deux et ça me plais bien.

Excusez moi de cette modeste intervention mais j’étais tout content vu qu’avec mes vieilles locos et mes vieux rails M le ski en plastique relevé ne casse rien et fonctionne bien ; de plus allez à buttoir ne pose pas « trop » de problème non plus quoique inélégant :grr: ! Tous ça en manuel bien sure. :mrgreen:

De toute façon pour de l’automatique il faut bien des détecteurs et faire côtoyer des manœuvres « automatiques » avec par exemple RRTC ou bien Itrain je ne sais que penser ; et en plus comment faire l’inversion de sens de marche dans ce cas. L’idéal serait que le programme lui-même fasse tout. :scratch:

J’avais pensé aussi à une loco Telex pour faire point d’arrêt mais comme ça compliquait tout . . .

Voila tout ce que j’ai à vous répondre et suis comblé de vos réactions amicales. :cheers:

…lut !

Préambule : ce sont des questions que je me pose. :help:

Rester simple, c’est-à-dire la détection d’un évènement qui entraine une action et essayer d’utiliser au maximum les possibilités (fournies).

@ Sylvain, pour éviter la destruction du chasse pierre par la levée du ski du rail de découplage : insérer une résistance de valeur et puissance adéquate. C’est sensé bien se passé et la locomotive 1 est partie.

@ Wolfram, les wagons à l’arrêt sans locomotive, lorsque la nouvelle locomotive 2 vient aussi depuis A contre les wagons par l’arrière, il faut bien détecter le contact via au minimum le détecteur (a), si dans la réalité les wagons possèdent des freins, ici non ! Le déplacement du convoi sera court.

Avertissement sur ce qui suit : il faudrait voir si ça fonctionne (directement) avec par exemple RRTC ou Itrain.

Travailler avec des cantons, l’idée qu’une locomotive perde tous ses wagons en plein milieu d’un canton fait que la locomotive continue seul ; comment va se passer la réaction du logiciel quand une locomotive seule rencontre les dits wagons par leurs arrières ? A petite vitesse s’il te plais :pale:

Pour utiliser un minimum de détecteurs, il faut introduire la notion de compteur ; dans la phase 1 de décrochement le détecteur (a) actionne en plus le rail de décrochage à petite vitesse s’il te plais :pale: , à ce moment c’est comme si les wagons avaient été perdus et le train 1 se compose uniquement de la locomotive 1 ; arrive en suite le train 2 qui se compose uniquement de la locomotive 2, dans cette phase 2 le détecteur (a) donne implicitement l’information que les wagons sont accrochés et qu’alors le train 2 est donc détecté en (a), on est bien obligé de travailler avec des itinéraires car ce fameux train 2 doit maintenant repartir dans l’autre sens et être détecté par (xxx).
Donc travailler avec le logiciel RRTC ou bien Itrain, avec des itinéraires et utiliser une logique simple qui met en service/hors service l’action d’un détecteur sur un rail de décrochage.

merci :thks:

Bonjour Patrice,

deux remarques préalables :

  1. j’utilise Rocrail. En TC ou iTrain certains problèmes ont trouvé d’autres solutions.
  2. avec Rocrail je suis au niveau apprenti 2e classe. Je connais les bases, mais j’aurai encore beaucoup à apprendre.

Ce que je sais : tant qu’une présence est détectée dans un canton, le logiciel le considérera comme occupé et n’y fera pas entrer d’autre train. Le risque de collision avec un wagon perdu est donc limité.
Par contact Reed ou Hall et de petits aimants sous les véhicules en question il est possible d’obtenir un point d’arrêt très précis. En supposant un fonctionnement impeccable des attelages, cela pourrait permettre d’automatiser la manoeuvre. (Un bloc de type manoeuvre permet l’entrée d’une locomotive même s’il est occupé. Certainement sous conditions, mais que je ne connais pas encore. À surveiller.) Car dès que le contact magnétique est libéré - c’est un mouvement de quelques mm qui suffit -, il faudrait supposer que la loco a attelé.

Mais il est vrai que pour l’instant je peux aussi envisager de laisser à Rocrail le soin d’actionner les aiguillages, et de piloter la loco en semi-automatique.

Il est malheureusement un fait qu’il faut connaître ses besoins pour utiliser le logiciel, et connaître le logiciel pour arriver à répondre aux besoins. Il fau arriver à prévoir la logique du logiciel (l’algorithme) pour se le rendre serviable.
Parfois, c’est bien plus simple en analogique !

Bonjour,

pour alimenter l’imaginaire je vous propose cette petite vidéo d’un réseau virtuel.

Bonjour :smiley: Wolfram, ta présentation est superbe , tu as bien tout expliquer :sunglasses: :exclamation:
moi aussi je devrais faire fonctionner mes trains avec un ordi :exclamation: :manippc:

PS: ton chat devais avoir très faim :laughing: :lol!:

Oui… Enfin c’est ce qu’il prétend à longueur de journée. :lol!:

Pour commander le réseau partiellement ou totalement par ordinateur, il faut :
]un ordinateur (tiens, on s’en doutait !)/:m]
]un réseau (tiens donc !)/:m]
]des décodeurs pour la commande des aiguillages et autres accessoires qu’on souhaite automatiser/:m]
]une centrale capable de transmettre les ordres de l’ordinateur aux décodeurs/:m]
]selon le degré d’automatisation, une rétro-signalisation/:m]

Il est tout à fait possible de confier les aiguillages et routes à la machine tout en conduisant les trains manuellement (même en analogique !)
C’est la raison pourquoi j’ai choisi de commander les aiguillages en DCC par sprog2, et les trains… Eh bien, pour l’instant ma centrale est l’ordinateur qui fournit le signal digital et le transmet à un boîtier delta servant de booster. Pour les locomotives c’est genial. Juste les décodeurs tams wd34 demandent un signal plus conforme aux normes que ce que l’ordinateur est capable de livrer d’où la nécessité du sprog.

Pour la rétro-signalisation, bonjour les guerres de religion… Le moins cher, et bien fiable pour des réseaux pas trop grands, est s88. À condition de ne pas avoir trop trop de contacts, et une interface puissante (celle de Märklin pour la 6021 est trop lente).
Efficace aussi et pas trop cher : BiDiB. Mais c’est fait pour fonctionner avec DCC, pas avec Märklin. Et, plus artisanal mais prometteur et compatible à la Gleisbox 60113 de la MS2, “Can-Projekt”. Pas de documentation en français… :frowning:

Si tu as un vieil ordinateur, lance-toi. Rocrail ne coûte rien, sauf le temps de faire connaissance !

Salut :smiley: ,merci pour l’explication :cheers: je vais voir car je suis déjà en train d’agrandir mon réseau ( enfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnn :exclamation: :exclamation: :exclamation: ) je trouve que c’est super sa met vitera d’acheter une central station :exclamation: on n’a un ordi de 2004 j’espère qui fonctionne encore :manippc: :exclamation:

Sacha :sunny:

Tant qu’il fonctionne, et qu’il a une prise sérielle et une parallèle il est bon pour rendre plein de services. Avec Rocrail en ddx, il faut savoir que selon la configuration de la machine le signal digital peut être hors norme. Certains décodeurs sont assez tolérants, d’autres (dont les décodeurs à aiguillages tams wd34) sont plus exigeants. Parfois on peut jongler en activant les protocoles MM et DCC ou que l’un des deux. Parfois les locos ne répondent pas. En quel cas il est possible mais sans garantie que ça marche sous linux…
En tous cas, il y a moyen de faire fonctionner un réseau avec ordinateur à peu de frais.

Salut, ok merci :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley:

L’avantage du Märklin classique : ça ne casse pas si vite…

Magnifique déraillement ! :affraid: :laughing: :mrgreen:

Bonsoir,

Suite à cet accident, quellessont les conclusions du Bureau d’enquêtes et de l’enquête intrene de la compagnie ? Une erreur humaine du conducteur ? Un défaut sur une aiguille ?

En tous cas, plus de peur que de mal !
Thomas

Bonjour Thomas,

c’est sans aucun doute la faute de l’aiguilleur qui s’était trompé de bouton en mouchant sa fille qui l’avait accompagné au poste (ce qui, bien entendu, est strictement interdit par le règlement).
Il a eu un blâme, mais comme il serait impossible de lui trouver un remplaçant il conservera son poste.

(Blague mise à part, j’ai constaté hier un dysfonctionnement de l’attelage télex de la 50 2581, j’espère que ce n’est pas suite à cet accident !)

Bonsoir Wolfram

Les services de dépannage et d’entretien ont beaucoup de travail pendant ces jours de fêtes. Le tarif est triple !
Des navetteurs pressés bloqués, des projets de voyages compromis, bref les équipes sont à l’œuvre et font de leur mieux, j’espère qu’il n’a pas eu de blessés ou disparus !
Je suis rassuré sur le bon déroulement de la remise en route de toutes les installations grâce au savoir faire de la direction, ingénieurs et de tous le personnel. :ugeek:

amicalement.

Bonjour Patrice,

heureux qui dispose d’une grue mobile ! Le train-grue est arrivé aussi vite que possible et a permis la remise de la circulation sous peu.

Bonjour,

Quelle bonne nouvelle que le retour à la normal sur Eisenohl ! :slight_smile:

Bravo à toutes les équipes qui ont passée les fêtes sur le terrain plutot que dans leur famille !

Tout ça pour un stupide rhume de la fille d’un aiguilleur ! :lol!:

Bonne année et à bientot,

Thomas

Bonjour,

quelques petites nouvelles :
Il commence à se faire entendre des petits “clac” de part et d’autre du réseau sans que j’appuie sur un bouton.
J’ai acquis un “Sprog IIv3”, c’est un petit appareil développé à l’origine pour programmer ses locomotives DCC. Mais avec l’alimentation fournie il donne 1A de puissance ce qui suffit non seulement pour faire tourner une locomotive (une !), mais aussi pour quelques décodeurs à aiguillages. On peut le commander par un petit logiciel compris dans jmri, mais son utilisation est intégrée aussi dans rocrail (ainsi qu’iTrain et rrtc - mais pour iTrain il nous faudrait la version professional car la classique ne supporte qu’une centrale, et il nous faut une centrale en protocole Märklin pour nos locomotives - à moins de changer les décodeurs). L’intégration a fonctionné très vite, il suffit d’indiquer à Rocrail le port où est branché le Sprog, et ça marche.
Pour l’instant je n’ai qu’un seul décodeur (WD-34 marque tams), mais ils seront commandés rapidement.

J’ai donc installé le décodeur sur les deux aiguillages au fond, ma “gare cachée”, ce qui permet plus de fluidité dans les circulations puisque les deux voies peuvent maintenant être utilisées dans les deux sens. Je songe à y installer une 3e voie mais elle aura l’inconvénient de n’accueillir que des rames courtes. Et il me faudra d’abord un deuxième module s88, celui que j’ai est saturé.
Quelle musique dans mes oreilles, ce clac…

Bonjour Wolfram,
c’est agréable de voir nos petits trains rouler tous seul.
Bonne continuation
Sincèrement Mark