Ah, Ah, bonne question !
La détection de changement d’état se fait sur le front montant de l’impulsion par défaut, mais si on veut on peut aussi la mettre sur le front descendant (voir les param de la CS2 ou du logiciel).
Avec un logiciel comme Rocrail, une longueur minimale suffit, car le logiciel détecte la 1ere impulsion pour la détection d’occupation/de passage. Il ignore ensuite les autres impulsions dues aux passages de roues successifs, pour gérer correctement son bloc.
Note: Je ne m’avance que pour Rocrail, les autres je ne connais pas, donc mon affirmation n’est peut-être pas à généraliser…
J’utilise donc la plupart du temps une demi-droite ou une demi-courbe, et ça suffit (voir plus loin les exceptions).
Quelques remarques complémentaires:
-Pour les voies de garage, ça dépend si tu mets un contact ou 2. Si tu n’en mets qu’un seul (1 seule voie coupée donc - pardon, je raisonne en voie K; pour la voie C il faudra peut-être isoler aussi le reste de la voie du même côté du rail isolé), alors il est généralement à l’entrée de la voie et donc la quasi-totalité de la voie est “sous détection”; ainsi tu peux mettre un wagon n’importe où dans le bloc, l’occupation de présence fonctionnera. S’il y en a 2, en général la détection d’entrée se fait sur une petite partie, et le reste dépend d’où tu mets le 2eme contact.
-Pour les pleines voies incluant les gares, avec Rocrail je te conseille de mettre 2 contacts : un à l’entrée du bloc afin de détecter l’évènement “enter”; ce contact peut se faire par exemple sur une demi-droite; pour le contact en fin de bloc auquel sera associé l’évènement “in”, qui est généralement avant le signal, là aussi un petit rail suffit…mais pas toujours…Je vais expliquer pourquoi.
Lorsque Rocrail est en mode automatique et en “régime établi”, tout va bien, la longueur des section de contact importe peu. En effet il se base sur la 1ere impulsion pour alimenter son automate d’état interne de gestion des blocs. Donc, que la section isolée fasse 9 cm ou 2km peu importe: à la 1ere impulsion son automate d’état change, et s’il s’agit d’une impulsion associée à un évènement “in”, alors il passe la vitesse à 0 (si aucun bloc devant n’est disponible et/ou si on a forcé une temporisation d’arrêt du bloc fixe ou aléatoire) et la machine va décélérer de sa vitesse actuelle à 0, en fonction du taux de décélération du décodeur.
Le problème se situe à l’initialisation, lorsqu’on allume Rocrail. Une fonctionnalité relativement récente lui permet de scanner toutes les rétrosignalisations lors de l’initialisation. Si tu as déjà des rames en place sur le réseau arrêtées devant des feux ET que le contact correspondant à “in” n’est pas ponté par un essieu, alors tu risques d’avoir un état “bloc libre” ce qui peut conduire à une catastrophe lorsque tu lances le mode automatique.
Donc, par mesure de sécurité, dans les zones correspondant à l’évènement “in”, j’utilise une zone de détection plus longue, en général 2 droites ou 1 et 1/2, comme ça je suis sûr qu’à la réinitialisation je n’aurais pas de problèmes.
Il y a toutefois un corollaire, lorsqu’on utilise la fonctionnalité “BBT” associée à un bloc. Le BBT est un peu l’équivalent (pour la décélération seulement) des courbes de vitesse liées aux machines qui faut étalonner pour Itrain ou TrainController. Le BBT permet une décélération progressive entre l’évènement “enter” et l’évènement “in”. Comme la machine a beaucoup ralenti juste avant l’évènement “in” et si ta zone de détection est un peu longue, le passage à 0 fait que la machine s’arrête très vite et peut être un peu “loin” du signal. On s’en sort donc, soit en mettant le signal au bon endroit (mais il faut expérimenter), soit en utilisant une temporisation associée à l’évènement “in”, réglée pour que la machine s’arrête pile au pied du signal…
Bonne journée
Fabrice