Restauration d’une HR 800

Bonsoir Sylvain,
Grand merci pour cette réponse prompte. Les quelques tentatives que j’ai faites m’ont fait prendre conscience de la difficulté de la chose ! Et en plus il y a la différence angulaire comme tu le précises entre chaque côté ! Il va falloir cogiter sec !

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Bonjour,

J’ai donc cogité … et je me suis lancé dans la fabrication de matrices adaptées aux roues. Technique de coulage dans un moule réalisé avec une résine haute température. C’est ainsi que je fabrique des canons en modélisme naval.
Un premier cliché montrant le moule et les deux matrices réalisées en étain :


et un second avec le montage de roues anciennes pour tester le dispositif :


Ca semble fonctionner. Il faudra voir avec des essieux neufs. Je suis en attente d’un essieu avec bandages et dès réception je me lance. A ce propos, deux questions :

  • Le décalage angulaire est-il bien précis ? J’ai l’impression que c’est un décalage de l’ordre de 80 degrés.
  • Le jeu entre les roues et le châssis, y a-t-il une valeur recommandée ?

En vous remerciant par avance.

Amicalement.
Jean-Claude

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Bonjour Jean-Claude

Le décalage angulaire des roues est très précis en vrai, car le moindre décalage entre les essieux entraine des points durs dans la rotation ainsi que des efforts additionnels dans les bielles et le châssis. La valeur est de 90° pour une machine à 2 ou 4 cylindres et de 120° pour une machine à 3 cylindres. Sauf erreur Märklin a toujours monté ses modèles avec un angle de 90°

Avec la construction Märklin à l’ancienne, il y a suffisamment de jeu dans les bielles pour s’autoriser quelques degrés d’écart.

L’écartement des roues doit être de 13.8mm entre les faces intérieurs des roues, Avec cela il doit rester un petit jeu entre les roues et le châssis pour permettre l’inscription en courbe de 286mm (le rayon industriel :scream:)

Bonne suite

Sylvain

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Un grand merci pour ces précisions, Sylvain. Les bielles doivent en effet supporter quelques degrés d’écart.
J’ai reçu mes essieux. Yapluka !
Amicalement.
Jean-Claude

La loco est dorénavant équipée de ses nouveaux essieux. L’opération s’est faite sans douleur.

Bien qu’encore un peu hésitante, elle tourne de façon très satisfaisante. Prochaine étape, l’embiellage pour vérifier que je ne me suis pas planté dans les angles ! :frowning_face:

Avant de quitter, j’ai une question : sur les locos vapeur il y a présence d’un condensateur (?) de couleur marron (très proche de la roue la plus à droite sur la photo) qui relie le support d’un des balais (carbone) à ce que je pense être la masse. A quoi sert ce condensateur ? N’ayant pas eu ce condensateur avec le nouveau moteur, j’en ai emprunté un sur une autre loco. Il était écrit 250. 250 quoi ? µF, nF, pF… ? Merci d’avance.

Amitiés.
Jean-Claude

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Bonsoir Jean-Claude

Au vu de la photo qui est à l’opposé des engrenages, le calage est bon voir même très bon.
Pour le roulement hésitant, il faut huiler tout cela, car à sec c’est pas bon! Cela concerne les engrenages et le passage des axes dans les tubes en laiton qui servent de palier.

Le condensateur est du déparasitage, voir le sujet Moteurs Märklin tout récent sur le forum et le premier schéma.
Il devrait également y avoir la ferrite entre le frotteur et le reste de la machine (UKW-Drossel).
Le condo c’est du 270pF céramique, qui avec l’amélioration des techniques de fabrication du matériel électronique sera remplacé par du 1nF de même taille. Actuellement on peut monter du 1nF sans autre, mais les actuels n’ont pas le charme des anciens.

Tu ne voudrais pas installer des fils noir ? Là en bleu flashy cela ne fait pas authentique.

Bonne suite

Sylvain

Grand merci Sylvain pour toutes ces infos.

J’avais lubrifié, comme tu le rappelles, mais ce n’est qu’après quelques tours de piste que les choses se sont arrangées. Par comparaison avec d’autres locos je trouve qu’elle a la pêche !

Je dois avoir une ferrite en réserve. C’est noté

Quant aux fils bleu flashy ? Non ? Ça ne passe pas ? J’étais obnubilé par le test de la loco aussi ai-je pris le fil que j’avais sous la main. Je te concède le manque total d’authenticité et cette loco sera donc équipée, pour sa plus grande joie, de câbles noir.

Merci pour tous ces conseils.

Amicalement.
Jean-Claude

Bonsoir. Où en est cette restauration passionnante ?

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Bonsoir Vincent,
Honte à moi ! Trop pris par la mise au point d’une partie du réseau. Je n’oublie pas cette restauration et cela me fait énormément plaisir que tu la trouves passionnante. J’en suis très heureux. Ceci dit je me bats avec l’analogique et les cantons. Je vais y arriver. Je te promets que d’ici un à deux mois j’y reviendrai avec plus de sérénité et probablement beaucoup de questions pour vous les experts.
Au plaisir. Amicalement.

Bonjour Jean Claude

Je viens de même aux nouvelles de cette restauration :slight_smile:

As tu progressé ?

Amicalement

Bernard

Oui, où en es-tu ? On a hâte de voir la suite.

Bonjour Bernard et Vincent,

Fort occupé ces temps-ci en raison de la dépose d’une cuisine et de la préparation de la pièce pour accueillir la nouvelle. C’est maintenant plié … avec quelques petits problèmes … en attente de solution ! :frowning_face:

Voici quelques clichés de la carrosserie.

Ce que je vois :

Léger enfoncement du marchepied de droite, corrosion/oxydation de la cabine en haut à droite et peinture écaillée/absente en de nombreux endroits. Pas de gros chocs.

Côté tuyauterie extérieure (quel est le mot exact ?) pas trop de problème : pas d’oxydation, pas d’écrasement ou de déformation, deux types de tube, les uns en métal « argenté », les autres en métal noirci ou peut-être peints en noir.

Par contre les pare-fumée sont bien cabossés.

Je vous soumets ce protocole de restauration :

Retirer la tuyauterie,

Décaper la peinture. Je viens de retaper une 3003 toute gluante et je me suis aperçu que l’acétone permettait de nettoyer proprement le châssis. Que pensez-vous de l’acétone pour décaper la peinture de la carrosserie ? Ou un gel décapant adéquat ?

Une fois la carrosserie décapée et mise à nu, restauration des enfoncement et oxydation,

Puis peinture à la bombe aérosol en noir mat. Je ne dispose pas d’aérographe et n’ai pas l’intention d’en acquérir un. Cela veut dire, pas de couche d’apprêt, à moins qu’il en existe en bombe. Que pensez-vous de cette procédure ? Est-ce que je fais une c… ? L’apprêt est-il nécessaire ?

Puis repose de la tuyauterie après la peinture.

Les inscriptions sur la carrosserie doivent-elles subir un traitement spécial ?

Dernière question. Avez-vous testé ce produit : « Schnell Spatchel Weiss » (Simprop Electronic), qui pourrait peut-être être utilisé pour masquer de petits chocs ?

En vous remerciant d’avance pour vos conseils qui m’éclaireront beaucoup. :smile:

Au plaisir de vous lire. Amicalement.

PS : la petite 3003 que j’ai retapée et qui était en triste état n’a plus son bissel. Si l’un de vous en avait un en rab ? Merci ! :blush:

Pour le bissel de 3003, la “baie.de” résoudra le problème. UN peu cher de port, mais parfois vaut mieux accepter un port cher et résoudre une problème.

J’ai enlevé la peinture de chassis de wagons en tôle (4503) avec du bête vinaigre blanc.

Pour la peinture j’utilise une couche d’apprêt en bombe pour métal, et par dessus une couche de noir pour figurines.

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Progression dans la restauration de la loco.

Toute la tuyauterie extérieure a été ôté le plus délicatement possible. J’ai essayé le vinaigre d’alcool (vinaigre blanc ?) pour dissoudre la peinture : aucun effet. Je me suis donc rabattu sur l’acétone. Aucun problème, c’est immédiat. Seul bémol : porter des gants pour éviter d’avoir du noir partout sur les doigts !

Voici le résultat :

Prochaine étape : recherche d’un apprêt en bombe dans les magasins qui vont bien.

Amicalement.
Jean-Claude

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Bonjour Jean-Claude

Cela avance :+1:

Tu pourras partager la marque de l’appret que tu vas utiliser ainsi que de la peinture ?

Merci

Bon courage pour la suite

Amicalement

Bernard

Bonjour,

Je veux bien aussi la marque de l’arrêt et de la peinture utilisés : j’ai deux TM800 pour le réseau “Mittelleiter” qui mériteraient un coup de jeune aussi …

Vivement la suite.

Voici ce que donne l’apprêt :

Et voici ce que j’ai utilisé, peinture acrylique en aérosol de 400 ml, seul choix dans la surface de bricolage la plus proche de mon domicile :

Si ce type de cliché n’est pas permis sur ce forum, que les modérateurs le retire.
Perplexe devant l’aspect de cette sous-couche, en fait plusieurs passages avec le minimum de dépôt à chaque fois. Je trouve que l’aspect est un peu trop granuleux. Je vais tenter la peinture noire demain, toujours en aérosol, mais je ne serais pas étonné si le résultat laissait à désirer.
Si tel était le cas, un peu d’acétone et tout reviendrait dans l’ordre. Je pense qu’un aérographe permettrait un travail beaucoup plus soigné. On verra bien.

Amicalement.
Jean-Claude

Bonsoir Jean-Claude,
Intéressé par tes travaux, je suis ça avec attention des fois qu’un jour je me décide à rénover ma 3005 datant du début des années 60 :wink:

Bonjour Jean Claude,

L’aspect granuleux peut être du à plusieurs facteurs:
En premier lieu, as-tu nettoyé / lavé ta caisse à l’eau et au liquide vaisselle ?
Car si des résidus d’acétone subsistent, ils attaqueront l’apprêt peinture et cela donnera un aspect “peau d’orange”.
En second lieu, 2 facteurs à prendre aussi en compte, surtout en cette saison:

  • Température de la pièce à peindre,
  • Température de la bombe de peinture suivant le lieu de stockage.
    Car si, malgré un bon lavage de la caisse, l’une des 2 températures est trop basse, cela donnera cet aspect granuleux (je me suis fait piéger il y a quelques années avec de la peinture en bombe entreposée au sous-sol et utilisée dès que je l’avais remontée dans mon atelier).
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