Pantos à moitié levés?

Bonjour,
Quelqu’un saurait-il comment fixer les pantos de manière à ce qu’ils ne soient qu’à moitié levés, pour ne pas avoir de soucis avec la ligne de contact ?
Merci d’avance.

En expo, j’ai vu 2 solutions :

  • Tout petit fils de fer tordu en crochet aux extrémités …
  • Ou alors fil de pêche très fin, et noué aux extrémités.

Réponse ici par exemple :

Bonjour à toustes,
Si l’on a une belle caténaire bien posée, pourquoi brider les pantos et empêcher le frottement avec la ligne aérienne (c’est vraiment une question).
Alain

Bonjour Alain,

2 éléments de réponse :

  • La génération du matériel roulant, plus il est récent, plus les pantos sont fins et réalistes , et donc plus fragiles. Alors la pose doit être parfaite.
  • le réseau : la caténaire représente un investissement assez important, et si on a un réseau avec d’importantes parties cachées, c’est une économie de ne pas en mettre en zones cachée et une sécurité de brider les pantos. (Encore que sur ce point il y a des combines pour assurer la transition. Mais il faut avoir suffisamment de hauteur en zones cachée.)

Philippe

Bonjour Philippe,
Merci pour ce retour, ça fait en effet deux bons éléments de réponse.
Pour ma part, comme j’ai eu l’occasion de l’évoquer dans un autre post, j’ai choisi de réaliser une caténaire fonctionnelle. Mon réseau est assez petit : une quinzaine de mètres de déroulé de voie principale en voie unique, 12 visibles, un garage caché de 5 voies. Pour le garage caché, j’ai fait robuste et économique : du rail Peco code 100 sur des supports maison : pas beau - pas besoin - mais solide. Cette partie est déjà opérationnelle, les pantos étant abaissés progressivement par la courbure du rail en entrant dans le garage. Pour la partie visible, je vais attaquer les travaux dans les prochains jours : je vais tester le fil soudé sur potences JV 25 KV. Si je sais faire et que c’est propre, je continue; sinon j’irai vers une solution commerciale. Mais tu as raison, ce ne sera pas le même budget !
Je vous tiendrai au courant de mes tribulations.
Bonne journée à toustes.
Alain

Bonjour Alain

Où en es-tu de tes tribulations ? :slight_smile:

Amicalement

Bernard

Bonjour,
Mon réseau est électrifié pour tout ce qui est visible avec le matériel Marklin, soit environ 80 m.

Toutes les loco antérieures aux années 2000 passent sans aucun problème. Les pantographes disproportionnés par rapport à l’échelle sont conçus pour ces caténaires.
Pour toutes les loco depuis les années 2000, il faut brider les panto, j’ai essayé sans et j’ai obtenu des salades de caténaires dans les endroits délicats.

Je les bride à 23 mm avec un fil de cuivre très fin, qui s’étire sous la poussée du ressort. Ne pas oublier de fixer des nœuds avec de la colle de bridage d’écrous, sinon avec les vibrations cela se défait et toujours dans les endroits impossibles (Loi de Murphy).
Le fil est repeint en noir brillant.

La caténaire s’interrompt pour la partie cachée. J’ai donc confectionné un sabot de reprise avec un bout de caténaire.

ROZ

Y’faudra que je passe voir cela !!

Bonjour Bernard,

Je vais seulement commencer la caténaire de la partie visible la semaine prochaine : les travaux préparatoires et approvisionnements ont pris plus de temps que prévu.
Amicalement,
Alain

@TroisRoz

Houlà… La rampe de reprise de caténaire est raide ! Pas sûr que les pantos fins à l’échelle, notamment les unijambistes, acceptent de genre de traitement.

Je suis d’accord avec philou, c’est raide…
Je suis sur le sujet puisque je suis en train d’installer une caténaire viessmann.

Au départ, mon idée était de rester au contact sur les parties visibles, en soignant la pose de ma caténaire, et de laisser les pantos se déployer dans les parties cachées.

Mais comme le réseau n’a pas été pensé pour cela au départ, j’ai un passage sous une colline, ou la hauteur est limitée à 8 cm.

Ors j’ai constaté des différences sensibles de hauteur hors tout pantos déployés entre les locos : jusqu’à 2 cm d’écart…

je vais donc effectivement être obligé de brider.

oui, c’ est pas toujours évident la pose de la caténaire , surtout à l’ approche d’ une zone d’ aiguillage.Toujours mettre le poteau support à l’ extérieur de la courbe et bien sur toujours continuer la pose vers l’ autre aiguillage de façon à souder le file et bien sur , si les 2 voies sont sous caténaire , ne pas mettre les 2 raccords soudé au même endroit…
Donc , pour une usure régulière de la panne du panto , il est préférable de faire une pose dite ,je dirais en zingzag , de façon à ce que le file ne creuse que le centre du panto , et , hélas , selon la force d’ appui sur le file, le panto se creuse rapidement , d’ ou ,pour éviter des frais et des embêtements , il faut régler la hauteur du panto à ce qu’ il arrive plus ou moins à 1 mm en dessous de la caténaire , mais , pas d’ inquiétude , il est facile de revoir cette hauteur , et de toute façon quand le train passe sa ne se remarque pratiquement pas…Puis selon ,les productions les machines n’ ont pour ainsi dire jamais la même hauteur…Pour mon réseau , je ne lève le pantographe que lorsque j’ ai la visite d’ un collègue ou pour une séance photo…Et , je vais programmé ce travaille pour les grandes vacances ,quand il fait soleil sur la terrasse… :innocent:

Pour les transitions, voici ce qu’on avait essayé sur le Réseau du Ceou

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Interessant, je vais vois si je peu appliquer cela.

merci de l’astuce

Philippe

C’est une technique que j’avais utilisée sur mes ancien réseaux et qui s’était avérée efficace, même avec une très faible hauteur puisqu’il faut juste permettre au panto de ne pas se refixer en position basse et qu’il se relève en fin de parcours caché. J’avais appliquée cela sur les boucles hélicoïdale où chaque centimètre gagné à chaque tour diminue la pente. A noter que l’essai réalisé sur le réseau du Céou a été réalisé avec une ancienne BB9200 aux pantos robustes.

Bonsoir à tous

Quelques remarques:
Le pantographe de la De 6/6 (Croco Seetal) ne se lève pas de manière normale, il est déjà limité en hauteur aux 7cm réglementaire.
Pour le rail inversé, c’est réalisable de multiple façons, l’important c’est d’utiliser un profilé suffisamment rigide, et un système de fixation.
Pour le rattrapage des pantographes, je mets au minimum 20 cm de long pour une hauteur de 3 à 4 cm, avec cette valeur cela passe avec tout les pantographes. Ma première réalisation était avec un segment de caténaire Märklin ancienne génération dont le dernier pied était fixer sur une cale en bois de 3 cm. Et le faire systématiquement en entrée et en sortie de la zone avec caténaire (une marche arrière est si vite arrivée)

Bonne suite

Sylvain

Sur le réseau de l’AFAC, les machines “propriété de l’assoc” qui tournent beaucoup et souvent se voient souder un petit bout de fil de cuivre rigide en guise de renfort de bande de frottement de l’archet. C’est facile à remplacer lorsqu’il présente une usure prononcée. De plus, cela n’use pas la caténaire (Märklin) en acier.
Quant aux locomotives que nos membres viennent faire tourner sur le réseau H0, elles n’accumulent pas tant d’heures que cela sous caténaire et les propriétaires gèrent leurs archets…

Retour sur mes tribulations en matière de pose de caténaire.

Voir ceci pour en savoir un peu plus sur mon petit réseau :Réseau Chamberville - Automatisation avec CS3 - V2.pdf (1,6 Mo)

J’ai fait un essai de pose de caténaire 25 KV « réaliste » et fonctionnelle sur la partie visible. L’obsession m’est venue de crises d’urticaires en voyant des pantos gratouiller le ventre des nuages. J’ai essayé sans succès les antihistaminiques et je suis réfractaire à la psychanalyse. D’où, deux objectifs :

  • Valider la faisabilité d’une caténaire tendue « home made » sachant que, éligible à la vaccination Covid, l’acuité visuelle et la dextérité de mes quinze ans sont de fait (très) loin !
  • Confirmer le bon fonctionnement sous caténaire en numérique.

Il s’agit d’une caténaire « tendue » entre poteaux JV Lybe. Le fil de contact (comme le porteur) est en bronze phosphoré de 5/10. Il est tendu entre deux points fixes et soudé au bras de rappel de chaque poteau (voir l’excellent dossier « Le guide de la caténaire pour les nuls »). Ici, sa portée est de 3 mètres sans interruption. Il n’y a donc pas de rupture ou de soudure de continuité à chaque poteau comme dans les caténaires du commerce. Les pendules s(er)ont en 3/10.

A priori, deux bonnes nouvelles : j’y parviens avec quelque effort et ça fonctionne bien. Un essai dans la durée sur plusieurs semaines reste à faire pour confirmer ce dernier point

Petit retour en arrière.

Mon réseau est de type tour de pièce, suspendu au plafond dans ce qui est, par ailleurs, un bureau, une salle de sport, une salle de TV et une chambre d’appoint. Le tout dans 10 m2. Je suis très fier de penser que seule ma grand-mère faisait mieux dans sa cuisine-pièce à vivre multiservices.

Le thème est d’ambiance savoyarde, imaginaire, époque V-VI, avec moult 26000 et autres polycourant.

Le circuit est un banal double ovale :

  • Niveau 0 : un garage caché de 5 voies ; une gare de passage permettant le changement de sens des trains (avec une voie d’évitement pour remise en tête des locos) ; un terminus champêtre en rebroussement.
  • Niveau 1 : la voie principale en VU ; un terminus à 4 voies à venir, qui recouvrira le garage caché.

Nous sommes en numérique avec une CS3 et une MS2 esclave.

Le garage caché est déjà sous caténaire : rail code 100 sur poteaux « maison », robuste, pas fait pour être beau. La caténaire est sous tension (courant traction des plots). Les engins électriques circulent panto levé. Ils sont alimentés par les plots et la caténaire. Un tronçon de rail incurvé vers le haut assure l’interface avec le monde sans caténaire. Un an de fonctionnement, aucun problème mécanique ou électrique. La caténaire sécurise l’alimentation par les plots, la voie K réservant parfois quelques surprises.

En fait, la 26057 Roco (réf. 73866) est une loco 2 rails CC. Je l’ai choisie parce que, ayant par ailleurs la 26227 3 rails, cette dernière est un peu courte en puissance motrice attendu que les engrenages du 2nd bogie moteur sont supprimés pour permettre de loger le frotteur sous le carter. La réf. 73866 comporte deux bogies moteurs, mais impossible de loger un frotteur. Donc elle fonctionne normalement avec un Corail portant un frotteur et couplé par un attelage conducteur qui fournit le courant traction à la motrice. Sauf que là, la voici batifolant depuis une heure sous caténaire toute seule, donc sans frotteur (parcours de la boucle niveau 0).

Premier enseignement : à date et jusqu’à preuve du contraire, le fonctionnement en numérique sous caténaire seule ne pose aucun problème. L’avertissement « fonctionnement impossible en numérique sous caténaire » de la notice Märklin sur les caténaires me paraît donc sans fondement. Je veux croire que Göppingen n’a pas envie de courir le risque de retours en SAV suite à des dysfonctionnements liés à une mauvais pose de la caténaire. Mais je suis preneur de toute autre explication.

Deuxième enseignement : les supports JV-Lybe ne sont pas conçus pour une caténaire tendue : ils ploient et les consoles se déforment sous la tension. Donc mollo les basses ! Ne pas hésiter à étayer avec des haubans. De la corde à piano de 5/10 fait tout à fait l’affaire en s’enfilant dans l’un ou l’autre des nombreux trous prévus dans les poteaux.

Tertio : conformément à la norme Morop (voir : https://www.morop.org/downloads/nem/fr/nem201_f.pdf), le fil de contact est à environ 69 mm du rail. J’ai choisi un débattement latéral maximum de 4 mm. Il n’est pas facile à gérer avec les poteaux JV-Lybe (mais cela me semble vrai pour toutes les fabrications commerciales) vu que les consoles des poteaux, qu’ils soient tirant ou rappelant, sont toutes centrées sur l‘axe de la voie. En courbe, pas de problème ; mais, en ligne droite, il faut tricher un peu pour obtenir le fameux zig-zag du fil de contact.

À suivre dans quelques semaines, l’extension à l’ensemble du réseau (seulement une dizaine de mètres restant à faire – voilà au moins un avantage d’un petit réseau :blush:).

En réflexion :

  • Un outil (en acier : pas d’affinité avec la soudure à l’étain) pour positionner le fil de contact et le maintenir en place pendant le soudage ;
  • Des micro-étriers ou des micro- torsades de fil de pendule pour augmenter la surface de soudage et rendre la soudure plus robuste ;
  • Une fixation du bras de rappel sur la console plus esthétiques que le gros pâté de soudure actuel.
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Le lien de la vidéo n’est pas passé, semble-t-il :
Voici donc des photos.
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