tout d’abord : les adresses des aiguillages, c’est toute une histoire. Pour l’adresse 22, moi j’ai dû mettre “adresse 0 port 22”, j’ai le “parameter” 0.
En règle générale ça fonctionne soit l’adresse dans “adresse” en laissant “port” sur 0, soit l’inverse.
Le Sprog est une petite centrale, inventée à l’origine pou mieux pouvoir programmer les décodeurs DCC. En version 2 il supporte 1A ce qui suffit pour tester une loco hlp, en version 3 il peut donner 2,5A. Et il coûte moins de 100€ hors frais de port…
L’inconvénient pour certains est que le Sprog ne peut fonctionner qu’avec un logiciel et un ordinateur.
DDx est la centrale “soft” intégrée dans Rocrail. Sur les sorties de la prise sérielle, j’ai donc (approximativement) le signal digital, et il suffit d’un booster qui assemble signal et alimentation pour que les trains roulent. Les décodeurs d’aiguillages sont plus pénibles concernant la qualité du signal, donc ça ne fonctionne pas toujours.
En même temps, sur la prise parallèle j’ai le s88, et même en trois chaînes parallèles si nécessaire.
Et Rocrail dans tout ça ?
Je compte acquérir une red box tams quand elle sortira. Ça me fera donc une centrale pour les locos, une autre pour le s88 (DDx) et une troisième pour les aiguillages (Sprog). Rocrail n’a aucun problème avec une multitude de centrales utilisées en même temps ; iTrain ne soutient l’utilisation de plusieurs centrales en même temps qu’en version professionnelle, qui coûte 200€ au lieu de 129€.
Pour moi, c’est un argument qui compte.
Bonjour Wolfram
Tu n’as toujours pas répondu à Pascal et à moi Même, concernant l’avantage de Rocrail sur ITrain, pour la conduite manuelle.
Si j’ai bien suivi, il faut ajouter, une petite centrale, à Rocrail, pour un bon fonctionnement des décodeurs DCC. Soit 129€ le prix du logiciel + 100€ pour la petite centrale, il est vrai que le coût est un argument qui compte. Alors qu’avec la version PRO d’iTrain à 199€, il n’y a rien à rajouter ; CHERCHER L’ERREUR.
Par contre est-il vraiment nécessaire de piloter plusieurs centrales à la fois ? Car dans le cas contraire, le coût de la version standard est de 139€ et toujours rien à rajouter pour piloter les décodeurs DCC.
Ceci dit, Inutile de poursuivre cette discussion, laissons à Pascal le temps de faire ses essais, avec Rocrail, iTrain et d’autres logiciels s’il le désire, et de choisir LUI MEME, celui, qui lui conviendra le mieux.
L’explication de Wolfram m’a parue claire: Rocrail peut gérer plusieurs centrales simultanément, alors que Itrain ne peut le faire que dans la version pro.
En ce qui me concerne, je n’utiliserai le cas échéant qu’une centrale ECOS en interface avec le logiciel de pilotage, que ce soit Itrain ou Rocrail. Je pense que je n’aurai pas de problème de puissance car les modules ESU switch-pilot pour les aiguillages peuvent être alimentés indépendamment de la centrale et n’utilisent alors le signal de voie que dans sa fonction de signal, et pas de canal de puissance.
Je vais essayer de ce pas l’adressage conseillé par Wolfram pour l’aiguillage.
Bon j’ai trouvé l’adresse de mon aiguillage : adresse 0 port 5
ce qui résulte en la commande envoyée vers l’ECOS:
22:02:18 switch command set(11, switch[DCC1r])
Je retrouve l’adresse DCC1 de mon aiguille qui par conséquent obéit, mais quel rapport avec le port5 de l’adresse 0 - mystère!
Pour les rails de détection, j’ai fait rouler une loco et suis allé chercher les adresses dans la fenetre DOS de rocrail (1601, 1602, 1604).
Pour le feu commandé par un module extension lie à l’ECOS detector standard#1, impossible de trouver l’adresse.
En règle générale, je n’arrive pas a comprendre comment Rocrail calcule ces adresses. C’est un peu frustrant.
je n’ai pas dit (enfin, pas voulu dire !) que Rocrail a un avantage concernant la conduite manuelle.
Mais, comme Pascal l’avait compris, pour utiliser plusieurs centrales à la fois.
L’avantage en est qu’un court-circuit ou une surcharge sur les rails n’affectera pas la centrale des aiguillages. Car une commande d’aiguillage perdue peut dévier un train - ou si c’est une commande d’arrêt en MM qui se perd, le moteur restera sous tension et partira en fumée.
Pascal, c’était la piste suivante que je t’aurais proposée. Avec certaines centrales il y a un décalage entre les adresses de Rocrail et celles de la centrale, du fait que toutes ne comptent pas les adresses du bloc 0 (0-1, 0-2, 0-3, 0-4), et que donc le 1-1 pour les unes (et Rocrail) est la 5e, mais pour la centrale c’est la 1ere. La Z21 de Roco demande un décalage de 8 si j’ai bien lu.
Je poursuis la discussion de mes essais sous la rubrique “technique”. Ca me semble plus adapté. Pour l’adressage, j’ai un toujours un problème non résolu comme je le décris dans cette rubrique précitée.
Au final, j’ai une préférence pour Itrain. Je trouve son interface utilisateur plus sympathique, et j’ai plus rapidement trouvé comment le faire fonctionner en automatique, alors que j’ai eu plus de mal avec Rocrail. Là encore sur la photo, la collision était imminente (si ce n’est que Rocrail a déclenché l’arrêt d’urgence). De plus ce dernier a planté deux ou trois fois pendant mes essais, ce qui n’est pas fait pour me rassurer.
Mais les deux logiciels sont très puissants et je ne pense plus du tout à câbler des modules de freinage. Merci à tous, et en particulier a Wolfram, pour vos bons conseils.
Comme le plateau principal, c’est un panneau sandwich. Il a une dimension de 258 x 130 cm, à peine plus grand que l’autre, juste ce qu’il faut pour aménager la rampe.
La hauteur sous plafond est de 15cm. La différence entre les deux niveaux de 20 cm. Pour la pente, je vais être aux environs de 4%, ce que je sais être beaucoup, mais je n’aurai pas de trains très longs (4 voitures maximum).
Par ailleurs, j’ai résolu de passer tout mon circuit en voie C, donc pas de réutilisation des voies M pour la gare cachée. Du coup j’ai retravaillé mon plan de voies, avec un usage intensif des aiguillages enroulés.
Je m’aperçois que j’ai un quasi clash avec ma boite support qui tient l’extrémité de la rampe montant vers le niveau supérieur, et qu’il faudra que je modifie un peu :
Mais dans l’ensemble, je suis assez satisfait. Ce montage me permet de repérer les rails de contacts à mettre en place, ainsi que tous les passages de fils pour la commande des aiguillages. Le sens de circulation étant toujours le même, je ne prévois de motoriser que les aiguillages qui permettent de distribuer les rames sur les voies, et pas ceux qui seront toujours pris à rebours.
Je prévois d’alimenter chacune des voies de manière indépendante, de façon à pouvoir en isoler une en cas de déraillement.
Bonjour Pascal,
Bravo pour cette avancée!
Ton niveau -1 ressemble beaucoup au mien et si je peux me permettre une recommandation, attention au premier aiguillage qui me semble en pente.
As-tu possibilité de démarrer cette pente plus tard pour laisser l’aiguillage bien à plat + au moins un coupon de voie avant d’attaquer la montée? Quitte à augmenter légèrement le pourcentage dans la partie rectiligne.
Pense également à prévoir un accès pour passer la main our atteindre les 4 voies de de la gare qui se trouvent à droite sur la première photo (on ne voit pas comment est soutenue la rampe, est-ce qu’il y a la place sous le plan de roulement?)
Merci pour tes commentaires. Voici deux photos pour illustrer mes réponses : le module gare cachée a repris sa place sous le réseau, et même si les voies n’y sont plus, on reconnaît facilement la rampe d’accès.
Pour le 1er aiguillage, en quoi est ce un inconvénient qu’il soit en pente ? il est effectivement dans une pente mais celle-ci est constante, et je pensais que cette condition rendait la chose acceptable. Je ne souhaite pas augmenter la pente de la rampe rectiligne, car elle est déjà très importante (environ 4,5%). Je sais que c’est beaucoup, mais mon réseau étant petit, je n’ai pas beaucoup le choix.
Pour l’accessibilité, tu as mis le doigt sur le point faible, j’en suis bien conscient. Je peux effectivement remplacer sur la partie haute de la partie droite de la rampe le support continu par des supports me laissant passer la main, mais cela ne pourra se faire que sur les 30cm du haut. J’en profite pour dire que la partie pour l’instant non supportée de la rampe (la courbe plus la petite partie droite) est destinée à recevoir un viaduc qu’il me reste à fabriquer. (Je voulais m’inspirer du viaduc de Capvern que tu dois bien connaître, puisqu’il n’est pas loin de chez toi). Du coup ce viaduc va également m’empêcher de passer le bras pour intervenir dans cette zone.
En cas de grosse catastrophe, il me restera la possibilité de déconnecter le module supérieur et de le retirer. Mes je suis preneur de toute suggestion que vous pourriez avoir
Je crains que cela augmente le risque de déraillement. A voir en fonction des essais que tu feras. J’avais dû ajuster cette partie également présente sur mon réseau (voir les photos ci-dessous).
Pour cela, j’avais créé une boucle de retournement temporaire en haut de la rampe pour faire un maximum d’essais de roulement, de rétrosignalisation et plus généralement de fonctionnement de mes gares cachées avant de continuer avec le niveau du dessus. Je te le conseille également, ça te permettra de faire d’éventuellement modifications avant de couvrir l’ensemble…
Voici quelques photos de ce que j’avais fait pour cela. Si ça peut t’aider…
Pour la partie boucle “temporaire” j’avais utilisé un support en Polystyrène extrudé de 3cm juste posé sur des cales. ça suffit pour des tests (et quel plaisir de voir ses trains enfin tourner après toutes ces séances de menuiserie! )
PS: je ne souhaite pas polluer ton post avec mes photos mais j’ai pensé que c’était plus “parlant”. Si problème, je pourrai les supprimer. No soucis.
Super les photos, merci. Effectivement, nos gares sont cousines.
En ce qui me concerne, pour l’aiguillage dans la pente, je n’ai pas le choix de faire autrement. Le meilleur antidote au déraillement sera une vitesse réduite, en particulier dans le sens de la descente.
Par contre, et faisant suite à ton commentaire sur l’accessibilité aux 4 voies de droite, la nuit a porté conseil, et je vais adapter mon montage pour pouvoir démonter la rampe facilement et me ménager un accès de cette façon.
A propos de la tienne, une question: as tu défini un sens de circulation unique ? Si oui, la moitié de tes aiguillages sont toujours parcourus à rebours. Les as tu motorisés malgré tout ? est ce que cela a un intérêt de le faire, pour la fiabilité de fonctionnement notamment ?
Bonsoir Pascal,
Le sens de circulation est unique, la fausse double voie est en circulation à gauche. Du coup non je n’ai pas motorisé les aiguilles pris à rebours. Ce n’est pas utile. Il y a bien quelques cas, quand ça déraille, ou pour remettre un peu d’ordre dans le garage où se serait bien de les avoir motorisés mais disons que j’ai fait du “good enough” à la place du “nice to have” Si tu as des moteurs (ou les moyens) à toi de voir.
Bonjour à Tous
Pascal :
Super synoptiques du « 26 mai 2016 20:51 » : phrase courte pour tout dire
Super travail de menuiserie et belle vues didactiques : autre phrase courte pour continuer à tout dire
Félicitations, bonne continuation, amicalement, merci
Patrice d’Hennuyères
Le synoptique est déjà un peu obsolète, même si dans les grandes lignes il reste bon. Au fur et à mesure de l’avancement, de petites modifications apparaissent. Pour l’instant, je me concentre sur la construction de ma gare cachée, puis sur le passage en voie C de la totalité du réseau, ce qui me permettra de placer tous les rails de contacts nécessaires à la gestion par ordinateur.
Le décor – domaine dans lequel je suis novice - viendra plus tard. Néanmoins, j’ai fait quelques progrès sur ma gare « de Biarritz ». La voici :
Le bâtiment n’est pas fini, il lui manque quelques frises, un auvent. Quant à l’environnement, tout reste à faire. Je vais aussi rendre le fond un peu plus basque, avec quelques maisons blanches à toit et boiseries rouges.
Je vois les réseaux à belles pentes de Pascal et Xavier et je voulais vous faire part de précautions à prendre suite à un incident arrivé récemment sur mon réseau : une voiture qui redescend seule dans la pente et qui déraille
Pour ne pas polluer le post de Pascal et pour ne pas me répéter, je mets le lien vers le post assez court initialisé par Patrice (Zorgzib), sur lequel j’ai décrit cet incident.
Merci Jean-Paul, pour ce lien bien utile. J’ai lu le post avec attention.
Je pense que la meilleure contre-mesure pour parer a ce type d’incident reste la rembarde pleine de 5 cm de haut dans le virage inférieur qui permet à la voiture (ou la rame) décrochée de rester sur les rails. Il est aussi question de l’utilité de motoriser les aiguillages de sortie. Je ne suis pas parti pour cette option, mais je me poserai sans doute la question pour le premier aiguillage d’entrée dans la gare.
Après plusieurs mois de pause, je me suis remis à mon train. C’est une des choses sympa de ce hobby : On n’est pas pressés. Ce soir, je vous présente un élément de décor que je pensais avoir achevé mais…
Il s’agit d’un viaduc qui prend place sur la rampe qui descend vers ma gare cachée (qui n’existe pas encore). Je me suis inspiré du viaduc de Lanespède, entre Tarbes et Toulouse, bien visible depuis l’autoroute, puisque celui-ci passe dessous. Voici l’original :
Et comment je le croyais achevé 20minutes plus tôt, avec ses rambardes faites avec des caténaires récupérées. Hélas, j’ai oublié/sous estimé le déport de mes voitures dans la courbe R1, enfin…
Il fait donc 910 mm de long et pèse 980 grammes. Les matériaux principaux sont du contreplaqué standard 5 mm, du contreplaqué de 3mm en peuplier, et du papier à peindre. Malgré ma déconvenue, je suis tout de même assez content du résultat. Je verrai si j’essaie d’élargir le tablier afin de placer tout de même ma rambarde.
)
Si tu as des moteurs (ou les moyens) à toi de voir.
