Mon réseau en construction

Bonjour Michel,

En fait c’est tout simple. La première précaution est d’oter les liens qui se trouvent sous l’aiguillage et qui assurent la continuité electrique des rails (modèle insulfrog).

Ensuite il faut utiliser un contacteur inverseur double modèle PL 15 de chez Peco.

Un des deux contacteurs est utilisé pour polariser le rail. L’autre peut être utilisé pour commander les feux de protection d’aiguille ou (et) les témoins de position du TCO.

http://img827.imageshack.us/img827/3817/p1230780copie.jpg

Sur l’autre contacteur un fil amenant la tension “plots” est soudé au centre. Sur les deux plots de l’inverseur sont soudés les fil qui vont amener cette tension au rail traversé en fonction de la position de l’aiguille.

http://img534.imageshack.us/img534/444/polarisationdurail1600x.jpg

Sur la photo on voit un des deux fils (le vert) qui amène la tension au rail (l’autre fil est masqué derrière le premier rail) Le fil bleu soudé sur le circuit imprimé amène la tension "plots"au contacteur inverseur. Toujours bien vérifier à l’ohmètre que la polarisation des rails n’est pas inversée avant la mise sous tension si non court-circuit garanti!

La difficulté (pire que la modification des aiguillages proprement dite) vient du bon réglage du contacteur inverseur pour la fin de course. En effet celui-ci est réglable grace à des petites lumières sur son support. Mais malheureusement ce réglage n’est plus accessible une fois le contacteur placé sous la table. Donc, si le contact ne se fait pas en fin de course moteur, il faut redémonter et tenter un nouveau réglage “à l’aveugle”. Parfois des heures à passer sous votre réseau et au bout une crise de nerfs garantie! Tous ceux qui en on fait l’expérience vous le diront.

Il existe pourtant un solution. Yann Baude sur la fiche pratique du montage des moteurs Peco dans Loco Revue 697 explique comment monter les moteurs peco sans support.
Il suffit d’inverser le sens de montage du moteur sous le table et de le fixer à l’aide des flancs métalliques que vous tordez à 90°.

Sur la partie basse du moteur (qui se trouve en haut à l’origine) vous fixez comme prévu le contacteur PL 15 dont les réglages de fin de course sont ainsi accessibles sans aucun démontage. :smiley:

Malheureusement pour moi je n’ai trouvé cette astuce qu’au montage du dernier moteur sous table!

Enfin dernier conseils : j’ai utilisé du fil de laiton (facilement trouvable) de 1 mm pour faire mes plots. Cela fonctionne très bien mais si tu peux te procurer (Weber métaux par exemple) du fil de cuivre à la place du laiton le contact électrique n’en sera que meilleur.

Merci Alain pour ces précisions, et rapide !

Je vais, en premier, me replonger dans le LR 697 ! J Le Plat est vraiment un super ! Mon maitre avec John Allen !

Puis je prendrai du cuivre à la place du laiton ! Le laiton déjà reçu de chez Conrad me servira certainement à autre chose !

Si vraiment j’éprouve des difficultés à régler le contacteur Peco, je ferai un essai avec des moteurs Conrad que j’ai en réserve ( une grande quantité ! Je les aime bien car en les “sous-voltant” légèrement, on obtient presque un mouvement lent de l’aiguille ! et je crois qu’ils peuvent aussi polariser les rails puisqu’ils contiennent aussi des sorties inverseur !

Je vais me lancer donc dans cette adaptation car je la trouve plus qu’intéressante : elle m’est nécessaire car certaines locos (ROCO 68000 etc…) passent sur des aiguilles voie K, mais perdent un instant le contact et de ce fait, le digital sonore est perturbé : Klaxon intempestif, réinitialisation de l’allumage moteur !
Et puis, esthétiquement, cela fait une grande différence !
Personne n’a osé quand même la voie Peco code 75 ?

Un grand merci, Alain, et à bientôt de vos nouvelles !
Je vous rendrai compte de mon essai !

Michel.

Oui peu importe le type de moteur. L’important est de disposer d’un contacteur inverseur pour polariser les rails.

Pour le premier aiguillage en haut de la rampe hélicoïdale (en partie cachée) j’utilise un moteur lent fulgurex à double contacteurs et cela fonctionne très bien (à condition de retirer le ressort de verrouillage des lames d’aiguille)

http://img69.imageshack.us/img69/3553/p1260680copier.jpg

Pour la traversée jonction simple j’utilise deux moteurs Peco posés sur la table. Mais il faut dire que le système d’entrainement sur table de Peco plus les contacteurs associés freinent beaucoup les moteurs à qui je dois envoyer (heureusement pour un temps très court) du 30 volts pour qu’ils positionnent correctement les lames!

http://img842.imageshack.us/img842/4683/p1260685copier.jpg

Attention la traversée jonction ne peut pas se polariser du fait de sa géométrie car cela entraine obligatoirement un court-circuit. Le rail (les rails en fait) traversé doit rester neutre. Malgré cela le fonctionnement est parfait.

Je n’ai pas osé le code 75 car j’ai du matériel ancien (AS) et de plus j’avais peur que le raccordement avec la voie K qui est en code 100 ne soit pas esthétique. Mais bien sûr c’est possible. Il faut dans ce cas utiliser de la voir Peco au code 75. Le problème est de trouver un système pratique et rapide pour fabriquer et poser les plots (ceux de Peco sont très laids) et ma méthode pour aiguillage serait trop longue.

Je connais un réseau en zéro au normes fines qui est en “trois rails”. Les plots sont enfichés dans un bande de feuillard en cuivre qui court sous la voie. A cette échelle les mini plots noyés dans le ballast et posés entre les traverses (une traverse sur trois ou quatre) sont quasiment invisibles.

Je suis content de voir quelqu’un se lancer également dans l’aventure. N’hésitez pas a me poser des questions. L’essentiel est dans mon article sur Loco Revue 775 mais il y a toujours des petits trucs que l’on découvre avec l’expérience.

Bon courage Michel pour la réalisation. Je vais suivre ça avec intéret.

Une rame de voitures Ty en bois à portières latérales (égarées dans le Sud-Est?) d’origine “France-Trains” stationne devant la gare de “Montigny-Les-Charmes” (contraction de “Montigny Les Cormeilles” et de “Charmes sur Rhone”)

Ce bâtiment, dont l’architecture n’a rien à voir avec celle des gares des deux communes précitées, est réalisé à partir du kit Faller de la gare de Saint-Julien.

Précisons que contrairement à une rumeur assez répandu ce bâtiment est a quelques millimètres près quasiment à l’échelle. Seul le positionnement des ailes latérales n’est pas conforme à la réalité. Il est d’ailleurs très facile d’y remédier. Ce kit est une excellente base de travail, pour qui désire implanter cette gare magnifique sur son réseau à moindre coût.

Vous trouverez d’ailleurs dans le prochain Loco-Revue à paraitre (N°778, mai 2012) la description de cette gare et sa réalisation avec en prime le plan d’une gare réelle type “hors classe” PLM. Ce bâtiment existe en diverses combinaisons et on le retrouve implanté sur de nombreuses lignes principales et secondaires du sud-Est allant de la Bourgogne à la côte d’Azur.

http://img189.imageshack.us/img189/7447/p1270661large.jpg

L’éclairage des voitures est réalisé à partir de rubans de LED de chez CDF. L’alimentation se fait par un frotteur placé sous le fourgon et se transmet de voiture en voiture par des attelages conducteurs de ma conception. Leur principal avantage est un prix de revient inférieur à 20 centimes dEuro pièce! Les voitures s’attellent et se détellent facilement (mais pas de manière automatique)

J’ai également réalisé une version courte de ces attelages pour équiper une rame de voitures UIC Roco avec timon à élongation universel. La voici tractée par une 2D2 Roco et une 231 K Jouef transformée en trois rails et sonorisée.

La conception et la réalisation de ces attelages sera également décrite dans un prochain numéro de Loco-Revue.

[flash=425,350]http://www.youtube.com/v/rBDswTAaBFc[/flash]

Bonjour Alain :smiley:

Superbe réseau :appl: :appl:

Amical bonjour du Québec :cheers:

Serge

Merci. Bonjour Serge et bonjour au québec ou j’ai de la famille (et des amis) :smiley:

J’ai également réalisé une version courte de ces attelages pour équiper une rame de voitures UIC Roco avec timon à élongation universel. La voici tractée par une 2D2 Roco et une 231 K Jouef transformée en trois rails et sonorisée.

Bonjour Alain,

J’aime beaucoup ce réseau qui m’inspire d’ailleurs pour l’évolution du mien.
J’ai un faible pour la rame UIC et sa 2D2 !
Bravo!
D’autres photos bientôt?
Cordialement,

Bonsoir Xavier,

Merci. Le réseau avance moins vite que je le souhaiterais parfois, mais il avance.

Les derniers articles écrits pour Loco-Revue m’ont pris pas mal de temps. Mais c’est une expérience très intéressante qui oblige à revoir certains petits détails que l’on négligerait peut-être sans la contrainte de la publication.

D’autres articles sont prévus, comme les attelages conducteurs et plus tard l’éclairage des bâtiments. Un réseau est vraiment une source d’expérience, de contacts et de plaisir très enrichissant. A consommer sans modération. :smiley:

Actuellement je procède aux essais du Faller car System avant son implantation définitive. C’est vraiment un plus pour l’animation du réseau. voila encore un nouveau chantier qui s’annoce avec la “francisation” du matériel roulant à prévoir.

Je ferais de nouvelles photos lorsque le réseau aura bien avancé. En attendant une petite vue du PN N°71 de la rive droite du Rhône (qui était celui que tenaient mes beaux-parents) réalisé à partir d’une planche “Région et Compagnie”. Un très beau bâtiment mais je dois maintenant réaliser les barrières.

http://img571.imageshack.us/img571/9343/p1280100large.jpg

En attendant une petite vue du PN N°71 de la rive droite du Rhône (qui était celui que tenaient mes beaux-parents)

Bonsoir Alain,
Ah, je comprends la référence à “Charmes sur Rhône” dans un post récent !
Moi je suis originaire de Valence et mes deux frères habitent … le long de la voie ferrée sur cette fameuse rive droite (Soyons et Le Pouzin, tu dois connaitre donc!).
Il existe encore le PN 71? Il est où exactement?
Bonne continuation

Le PN N° 71 se trouve (enfin plutôt se trouvait) à Charmes sur Rhône. Il est aujourd’hui remplacé par un pont (mais le bâtiment existe toujours) qui abouti au rond point à la sortie du village en direction de La Voulte.

Ce PN au départ en régime fermé permettait le passage des cultivateurs vers les champs en bordure de Rhône. Mais avec la création du barrage et l’arrivée de la route en provenance de la rive gauche il a fallu le remplacer par un pont.

J’ai bien sûr de la famille dans cette superbe région. (Charmes, Valence, Loriol, La voulte, Beaumont etc.)

Ceci explique mon choix de réseau.

Belle réalisation!
C’est pour des raisons pareilles que j’ai deux réseaux varois!
Bonne continuation!
Amitiés Jo

La petite dernière en action. 232 U 1 Jouef, transformée “trois rails” et équipée d’un moteur Bulher avec volant et d’un décodeur sonore de marque Zimo, en tête d’une rame de “torpilles” Nord.

[flash=425,350]http://youtube.com/v/tZvEGI94VRw[/flash]

Ainsi équipée cette machine se comporte remarquablement bien. Ralentissements et accélérations spectaculaires!

La petite dernière en action. 232 U 1 Jouef, transformée “trois rails” et équipée d’un moteur Bulher avec volant et d’un décodeur sonore de marque Zimo, en tête d’une rame de “torpilles” Nord.

Ainsi équipée cette machine se comporte remarquablement bien. Ralentissements et accélérations spectaculaires!
Bonjour,

Le son est particulièrement bien rendu!
Est ce que ce sont les récentes voitures LS?

Bonsoir,

Oui, ce sont les voitures Nord LS modèles. Roulement impeccable. Le décodeur est un Zimo équipé d’un HP avec resonateur et programmé par CDF.

Il est vrai que ce petit HP rectangulaire a un rendu incroyable. Je pense que c’est le même qui équipe la nouvelle 141 R Jouef. Un vrai bonheur :smiley:

http://img534.imageshack.us/img534/9141/mx645r230800.jpg

Le tender avec son moteur Bulher. Le décodeur et le HP sont logés dans la loco où il y a beaucoup de place.

http://img32.imageshack.us/img32/9429/p1280865large.jpg

Bonsoir,

Oui, ce sont les voitures Nord LS modèles. Roulement impeccable.

Merci.

En ce qui me concerne, pour que les miennes roulent sans problème sur mon petit réseau (courbes R1 et aiguilles enroulées), j’ai dû, entre autre , mettre des roues Marklin à gros boudins.

Comme je l’ai expliqué dans ma présentation le choix du système trois rails pour mon réseau tient au fait que je privilégie l’aspect fiabilité technique.
Comme en plus mon réseau se trouve placé dans un sous-sol ou le taux d’hygrométrie est par nature élevé cette solution s’imposait pour garantir le meilleur fonctionnement sans devoir en permanence nettoyer roues et voie.

Bonjour Alain,

Comme toi j’envisage de migrer mon circuit vers le sous-sol; Je suis en cours de préparation du local : Crépis au mur effectué, je prévois une peinture de sol et une isolation plafond.

Mon hygrométrie à stable à 51/52 % et je me demande si je dois encore baisser à l’aide d’un déshumidificateur.

Quel retour d’expérience peux tu me transmettre ? Le réseau est il fiable dans le temps ? As tu clos et ventilé le local ?

As tu des problèmes liés à la poussière ?

D’avance merci.

Bonjour Biloutman,

En ce qui me concerne, je ne rencontre pas de problème particulier lié au fait que le réseau se situe dans mon sous-sol.

Il s’agit d’un sous-sol (92 m2) totalement enterré, sans autre accès que l’escalier qui y même à partir de la maison (le garage est en surface) L’aération se fait par quatre bouches cylindriques de 10 cm de diamètre. Ce sous-sol est partagé en trois pièces dont une où se trouve le réseau (la plus grande d’environ 40m2).

Dans les premières années qui ont suivi la construction de la maison l’humidité y était très élevée, au point que les objets ferreux entreposés y rouillaient!

Renseignement pris auprès de professionnels c’était normal pour une maison neuve. Cela, en partie du au fait que les murs et la terre environnants la maison étaient encore gorgés de l’eau employée lors de la construction, et ce malgré l’étanchéité assuré à l’extérieur des murs par un produit à base de résine. Mais la situation devait s’arranger au fil des ans.

Effectivement après avoir réglé divers petits problèmes (comme une fuite dans un regard de gouttière) la situation s’est progressivement améliorée. Je n’ai pas installé de déshumidificateur, mais par contre j’ai placé une simple VMC pour activer la circulation de l’air.

Les murs sont recouverts de dalles de polystyrène expansé (type dalles à plafond). Le sol, après une peinture spécifique, est recouvert de dalles type Gerflex autocollantes.

Le taux d’humidité varie en fonction du temps et de la température extérieurs (il monte en été) Il va de 57 et 62 % (pour autant que mon hygromètre soir fiable) La température oscille entre 15 et 22 ° (par très forte chaleur)

Dans ces conditions le fonctionnement du réseau ne pose aucun probléme (liés à sa localisation, car pour le reste il y en a toujours!) Le système trois rails démontre sa parfaite fiabilité. Je n’ai aucun feeder qui court le long des voies, j’ai simplement soudé les lamelles de contact entre les rails à quelques points stratégiques. (par exemples raccordements voies K - aiguillages Peco)

Pas non plus de problème de poussière (mais le réseau est jeune, 3 ans). De temps en temps (deux ou trois fois par an) je passe un coup de gomme Roco sur le rails et les plots dans les parties visibles et sous les frotteurs. Même si le réseau ne tourne pas pendant deux ou trois semaines, il suffit après la mise en route de deux ou trois tours de circuit par les six trains pour que tout fonctionne parfaitement.

En conclusion je ne regrette absolument pas d’avoir placé mon réseau dans ce sous-sol et d’avoir opté pour le trois rails. Le seul problème est qu’en cas de déménagement l’unique solution sera le démontage (destruction?) complet(e) de celui-ci. Mais après tout, n’est-ce pas le sort de tout les réseaux une fois achevés? La construction (suivi d’un peu d’exploitation quand même!) restant le meilleur moment du loisir.

Etant passionné par l’échelle zéro, j’ai déjà en tête le forme que pourrait prendre un futur réseau courant de pièces en pièces dans ce grand sous-sol :smiley:

Je te souhaite bon courage pour ton entreprise.

Merci beaucoup Alain pour cette réponse détaillée.

Donc plus de doutes pour moi, je fonce tête baissée :fete:

Je ferai un post dès que le chantier commencera à ressembler à quelque chose.

A+

Une bonne année à tous les “troisraillistes” (et aux autres également je ne suis pas sectaire :smiley: )

La construction de mon réseau se poursuit entrecoupée de quelques poses pour la rédaction d’articles pour ma revue préférée, en l’occurence, Loco Revue.
Le dernier en date paru (sur le numéro 786 de janvier 2013) concerne l’automatisation de la coulisse de mon réseau.

En complément de cet article, j’ai réalisé cette petite vidéo, qui permet à chacun de bien visualiser le fonctionnement de ces automatismes en gare cachée.

[flash=425,350]http://www.youtube.com/v/mXryaAQMtKY[/flash]

L’étape suivante dans la construction du réseau étant la couverture de la rampe hélicoïdale, j’ai profité que celle-ci soit encore visible pour filmer avec plus de facilité le mouvement des trains.

Comme je le précise dans l’article (où son disponibles tous les schémas de câblage pour la partie basse) on voit très bien que, commande digitale et automatismes traditionnels par relais font très bon ménage.

Un tel système, outre son coût modeste, est à la portée de tout amateur sachant effectuer une soudure et lire un schéma (très simple!). Il est pourtant très attractif et permet un mouvement des trains qui évite toute lassitude de part sa variété comme vous pourrez le constater.
Je peux vous assurer que chaque visiteur de mon réseau, qu’il soit modéliste ferroviaire ou non, regarde avec admiration le “ballet” des rames qui défilent sur la voie de parade et en gare supérieure.

Bien évidemment si certains d’entres-vous souhaiteraient poser des questions concernant de tels systèmes je me ferais un plaisir de leur répondre par le biais du forum.

Il s’agit bien sûr d’un exemple pris sur mon réseau mais dont le principe est applicable à tout autre schéma de réseau disposant d’une partie cachée.