Etant attaché à cette vieille loco analogique, je compte la numériser et améliorer ce qui peut l’être.
Concernant ces vieux attelages, existe-t-il des références Märklin pour les moderniser avec boitier NEM de sorte à ce qu’elle ait des attelages courts?
Il est important de mettre les selfs du moteur dans le tender sinon, la caisse de la machine ne rentrera pas sur son châssis.
Pour les attelages, j’ai pris des boitiers SIMOBA réf 103
Bonsoir Jérome Quel type de moteur? Votre moteur est à collecteur à tambour et donc il faut impérativement installer un 60941. Les BR50 ont été construites avec des moteurs différents selon les années et le moteur utilisé par @bertrand_v le 60943 est en remplacement d’un petit moteur à collecteur plat.
Quels adaptateurs d’attelages? Le plus simple est de rendre visite à un détaillant Märklin qui peut avoir parmi toutes les pièces disponibles celle qui convient. Les points à vérifier sont:
la hauteur du boitier NEM / de l’attelage
la distance de l’attelage par rapport aux tampons
le bon fonctionnement du rappel au centre qui est indispensable avec un attelage court.
@ Jean : Désolé de te contredire mais le moteur que Jérôme a pris en photo est un collecteur à tambour avec charbons / balais rectangulaires. Le collecteur plat aurait des charbons / balais cylindriques, l’un en cuivre l’autre en graphite et le porte charbons / balais serait de couleur noire.
Et la réf 3414 que j’ai transformée est dans sa conception contemporaine de la réf 3084.
Je fais mon mea culpa car ayant transformé à la suite une réf 3414 et une réf 3047 (BR 44 DB), je me suis aperçu que - sur mes fiches de suivi matériel - j’avais inversé les références des moteurs des 2 machines. Donc il faut bien un kit 60941 pour cette belle BR 50.
Sinon, pour les attelages courts, à défaut de boitiers SIMOBA, tu peux te rabattre sur les boitiers qui équipent la BR 220 en réutilisant les vis présentes sur ta machine.
La réf. est E274 670 (7,50€ les 10 pièces), dispo sur le site Märklin ou à commander via un détaillant (ce qui évite les frais de port).
Cela passe au 1/4 de milimètre derrière le boudin de roue…mais ça passe.
Bon je vais nettoyer tout cela à fond à l’essence F.
Je donne la couleur d’entrée: cette machine a été mon jouet au début des 80s et est celle qui m’a transmis le virus du hobby. Donc, honnêtement, je ne vais pas regarder à la dépense. Mais on fera les comptes à la fin, histoire de rigoler
Pour l’attelage arrière, un E404020 pourrait aller aussi, mais le timon est ridiculement long dans cette application précise. Tout cela pour obtenir un attelage court, mieux vaut laisser celui d’origine ! Je vais commander le E274670, on verra, merci Bertrand.
Merci aussi pour le tuyau à propos des inductances (“self”) à mettre dans le tender
Bon, encore un projet qui déraille…j’avais constaté un léger manque de régularité en fonctionnement analogique, surtout au démarrage.
Une fois numérisée: fonctionnement merdique, haché. La puissance non régulée de l’analogique masque bien des problèmes… Je redémonte le moteur 5 pôles en pensant qu’un nettoyage a fond suffirait à régler le problème, que nenni: il y a un gros point dur dans la transmission. Marche avant et arrière, idem.
Inutile d’espérer continuer dans ces conditions: marche bancale et cramage de décodeur garantis.
Le chassis a pourtant baigné dans l’essence F pendant plusieurs heures + nettoyage rigoureux au pinceau. Après séchage, c’est encore pire - ce qui n’est pas vraiment surprenant car il n’y a plus aucune lubrification.
Inspection visuelle détaillée des bielles, des pignons: rien de tordu, rien d’usé à mort, rien d’anormal. Il y a des jeux sur les axes, bien sûr, mais rien d’alarmant je pense sur une machine de 45/50 ans ayant bien servi…je ne sais pas si son chassis articulé amplifie les problèmes…
Il faudrait tout démonter pour en savoir plus mais je n’ai pas d’arrache-moyeux pour cette échelle donc le démontage ne pourra être que très partiel (cad juste les bielles, qui ne sont pas responsables, j’en suis quasi certain).
Bref, si vous avez des idées…
Je crois que je vais tempérer mon enthousiasme pour numériser mes anciennes pré-80s…c’est pas mal de galères finalement
Je vois potentiellement deux raisons à un point dur:
le calage des roues droites à gauches n’est plus correct, ce qui provoque un point dur au niveau de l’embiellage.
Pour confirmer ou infirmer cette hypothèse, il faudrait que tu observes si lorsque le point dur apparait, les bielles sont “en tension” mécanique. Sinon démonter les bielles d’un coté avec une petite clé et vérifier si le point a disparu.
une impureté récalcitrante dans un pignon de la transmission.
Est-ce que le point apparait toujours à la même position des roues ?
Les modèles de cette génération sont extrêmement robustes (si bien entretenues) et se réparent assez facilement, donc il n’y a pas de raison que l’on ne trouve pas le soucis.
Non, ce n’est pas le cas, il y a un jeu suffisant dans les bielles au point dur, elles ne sont pas en contrainte.
Oui…mon intuition me dit que cela se passe dans la cascade de pignons dans le carénage métal du moteur… que faire pour accéder aux pignons ?! Il faut retirer les axes non ? Galère.
Je ne suis pas expert en réparation mais je peux te rassurer sur le fait que numériser des locos analogiques des années 1980 ou avant ne pose normalement aucun problème de fonctionnement ou de fiabilité.
J’en ai fait digitaliser 8 et connait quelqu’un qui l’a fait également avec succès pour une vingtaine de ses locos.
Il faut bien sur que la loco ( hors moteur que l’on doit remplacer par le kit Märklin 60943 ou 60941) soit en bon état de marche avant la numérisation.
Ainsi mes 8 locos marchaient correctement parfaitement en analogique , après pourtant 30 ans en cartons et quelques gouttes d’huile.
C’est probablement le premier test à faire avant de digitaliser .
Bonsoir Jérôme
Rien a redire sur les conseils de Bernard.
Je déconseille d’user d’un arrache moyeu à tout va
Une inspection minutieuse à l’aide de très bons yeux ou d’une forte loupe éclairée.
Comme déjà dit:
le coupable est SOIT un décalage de bielle (non calage à 90° entre un coté et l’autre), SOIT un “grain” très petit, typiquement calé entre 2 dents d’un engrenage (un ballast en liège ou pire, en caillou); Cela peut être quasi-invisible.
tourner très doucement et SANS forcer le mécanisme jusqu’au point dur. A ce stade on constatera un jeu partout SAUF sur le zone bloquée (paire d’engrenage ou bielle décalée qui ne veut pas raccoircir ou s’allonger)
avec de la patience et minutie il est très facile de recaler une roue qui a glissé (soit à la main soit à l’aide d’une pince “long-bec” fine).
La phrase agaçante du jour: ne jamais digitaliser une loco qui n’est pas parfaite mécaniquement (Désolé, je n’ai pu m’empêcher)
Amicalement
Jean
En fait NON (mais quand même, éloigner le moteur mais un pinceau à poils courts et durs, une boite de cure-dents et de la patience et C’EST SUR QUE TU VAS Y ARRIVER.
Je viens de retirer toutes les bielles: nette amélioration mais toujours un point dur, mais que en marche arrière cette fois, probablement du à une impureté récalcitrante mais problème amplifié par les bielles…
Aux grands maux, les grands remèdes…je n’ai pas encore trouvé l’origine du point dur dans la pignonnerie ! A noter, ce n’est pas un blocage net comme un caillou pris dans un engrenage, mais plutôt un axe légèrement grippé qui freine/bloque le mouvement.
Bref, on va re-nettoyer et remonter soigneusement en lubrifiant tous les axes…à suivre
Voilà une illustration du problème: bruit de crécelle et blocage, beaucoup de jeu dans le grand pignon (couleur laiton), celui ou vient s’engrener le petit pignon en sortie de moteur.
Je précise que les engrenages et l’axe de la roue sont légèrement lubrifiés.
Suite à des investigations poussées, ma conclusion est la suivante - et je suis assez confiant dans mon analyse:
Cette loco a vécu en milieu humide toute sa vie (cad 50 ans dans une cave avec bien plus que 65% d’humidité relative). L’axe des roues sous le moteur s’est oxydé - c’est visible - et, avec le temps, a généré des contraintes inhabituelles sur la cascade de pignons en sortie de moteur.
L’axe du grand pignon en laiton que j’incrimine, suite à ces contraintes, a pris un jeu anormal au cours du temps et se met désormais légèrement “en travers” lors de sa rotation, créant ce point dur et ce bruit de crécelle.
L’effet du point dur se trouve démultiplié avec cette cascade d’engrenages et les bielles, créant un gros problème pour le moteur jusqu’en bout de chaine.
Le moteur analogique, avec sa puissance brute, arrive à masquer en partie le problème. Le décodeur numérique lui, détecte tout de suite ce “retour de flamme” et ne sait plus trop quoi faire. Comme le comportement de l’ABS d’une voiture sur de la glace pure.
Bref, assez perdu de temps comme cela. Ça se répare sans doute mais je n’ai pas le temps à chercher les pièces (si cela se trouve?) ou une autre épave, ça me gave.
Mes options:
La “ré-analogiser” pour un fonctionnement tout juste acceptable - jamais fait, ça peut être fun
La remonter sommairement et la mettre en vitrine comme un dummy.
En faire une épave patinée comme décoration sur le réseau.
La vendre pour pièces. Avec un peu de chance, ça me paye un décodeur lokpilot.
Bref, on passe à la suite. Cela ne marche pas à tous les coups avec les ancêtres.
Effectivement …
Au cas où tu ne le saurais pas , tu trouveras sur le site Marklin l’éclaté et les numéros de pièces de toutes les locomotives
C‘est très commode
Une dernière option serait entre les deux : ne pas la remotoriser mais la laisser “en roues libres” et patinée afin de la coupler à une autre BR 50 (ou un autre modèle de type 150) afin d’en faire une double traction : c’est une option que j’ai prise pour pas mal de mes modèles car je suis fasciné par ce genre de combinaison.
Je possède 3 modèles de 3084 : une qui revient de très loin et qui terminera en version DR époque III (voir ici et les épisodes précédents Saarfeld BW : projet de diorama d'un petit dépôt vapeur - #846 par Schwabisch), une DB époque IV qui a été également transformée (mais que je ne pourrais pas présenter avant la fin de mon diorama) et une troisième qui sera conservée dans son état d’origine.
Donc ne te décourage pas : sauve-là et continue à la faire rouler, mais différemment !
Ne voulant pas rester sur un échec, j’ai continué…et résolu le probleme ! J’ai démonté les pieces 10,11 et 12 d’apres l’éclaté que Francis a partagé plus haut. J’ai nettoyé, remonté et lubrifié soigneusement: le bruit de crécelle a disparu Aucune pièce ne présentait une usure prononcée, ni tordue, ni de casse…
Mais lorsque je disais que l’axe sous le moteur était oxydé, et sans doute la source de ces misères sans fin:
Je me dis ensuite que ca vaut la peine de tout remonter, avec les bielles, et de vérifier sur les rails. Ma fois, oui, ca valait la peine ! Le jour et la nuit par rapport aux premiers essais.
J’ai poussé le vice et lui y mis un ESU Loksound pour voir (ou plus exactement entendre)…elle est quand même assez bruyante a vitesse moyenne/haute, donc on verra si je laisse ce décodeur ou non. Un Lokpilot fera très bien l’affaire sinon.
Il me reste à remettre en service le fumigène et peaufiner les fanaux.
Je suis content, je suis vraiment attaché a cette loco car elle représente de nombreuses heures de jeux sur le réseau M de mon père dans les 80s. De là ou il me regarde, il doit etre content aussi
Et j’ai appris pas mal de trucs. C’est la 1ère vapeur que je déssosse jusqu’au chassis. Probablement pas la dernière !