Bonjour à tous,
Merci pour l’intérêt que vous portez à notre travail… Pardon, à nos jeux.
Oui, Wilfried, il existe du zeeschuim déjà préparé. Le mien vient de chez Heki. Voir le site de Lippe où je me le procure.
Pour le zeeschuim à l’état nu, j’utilise la manière classique pour le floquer. Je plonge la branche dans de la colle à bois mêlée d’un peu d’eau, tout en veillant bien à ce que toutes les branches soint bien imprégnées. Ensuite, je tiens la branche au-dessus d’un récipient et je saupoudre de floquage (j’utilise plusieurs nuances de couleurs, puisque dans la nature rien n’est uniforme). Je laisse sécher les arbres ainsi obtenus pendant 24 heures, au moins (je suis distrait et souvent mon travail ne me permet pas de longs loisirs à certaines périodes). Les arbres à sécher sont plantés bien droits dans une feuille de frigolite.
Outre le zeeschuim, j’ai déjà utilisé des branches de thym ou des fleurs d’hortensia séchées, pour des sujets plus imposants.
Les quais.
Les quais sont extraits d’une feuille de carton plume de 1 cm d’épaisseur. Comme vous le savez, c’est ma matière première préférée : on en fait ce que l’on veut, ou peu s’en faut.
On positionne tout d’abord les éléments pour vérifier qu’ils sont à la bonne hauteur et que les divers véhicules ne les accrochent pas. Comme vous le voyez sur la photo, j’ai utilisé une voitures à trois essieux et marche-pieds proéminents pour ce faire. Le personnage est là également pour le coup d’oeil au respect de l’échelle.
Les bordures sont fabriquées avec deux petites lattes de bois dur posées en L inversé. La matte horizontale mesure 8 mm de hauteur, la latte horizontale mesure 1 mm sur 2 mm. Ces deux lattes sont collées sur le flanc du carton plume. Des traits réguliers taillés verticalement et horizontalement au ciseau à bois figureront les dalles. L’ensemble reçoit une peinture de gris.
Pour rendre à Loco-Revue ce qui appartient à cette excellent journal modélistique français, c’est dans les pages de cette revue que je vous recommande que j’ai trouvé l’inspiration et les techniques pour la construction de mes quais.
Par la suite, on sèmera un mélange de sable de la mer du nord (détail important) mêlé à de la poussière de brique pilée (récupérée dans les travaux du jardin, détail qui a lui aussi son importance). Le tout est collé de la manière la plus classique qui soit, à la colle à bois diluée dans un peu d’eau et quelques gouttes de liquide vaiselle. Pour ce faire, j’utilise toujours une pipette que je finis bien par dénicher chez ma pharmacienne préférée. On peut toujours en récupérer après un gros rhume… C’est plus précis et plus pratique d’emploi que la seringue.
On plante aussi deux lampadaires… C’est plus joli pour rompre la monotonie du quai. Je ne vous cache pas la galère pour les fils, les soudures… M’enfin, au final, ça fonctionne.
On commence à voir tout doucement ce que le projet va devenir.
En fin de quai, il faut créer un passage planchéifié pour laisser passer les futurs usagers. Une chute de balsa taillée à l’échelle et à la forme voulues fait bien son affaire. Les planches sont simplement simulées par des traits à la mine de graphite, les extrémités sont peintes en blanc, de manière irrégulière : nous ne sommes que dans une petite gare de campagne, perdue au bout du monde… On patine l’ensemble avec de la crasse (terre à décor ombre naturelle, anthracite, nuances de gris et de blanc) fixée au jet de laque bon marché.
La vie est tellement compliquée, parfois, qu’il est bon d’en revenir aux choses simples dans ses loisirs.
Pour terminer, Top View.
Amicalement,
Pascal, épuisé par cet effort.