Bonjour Fred, Bonjour Bruno,
Tu as tout à fait raison.
J’ai lu des trucs hallucinants sur le forum d’à côté, des remarques assez désobligeantes (sur la forme) y compris à l’encontre de personnes qui ne méritent que le respect pour la qualité de leurs réalisations.
Souvent pour des micro détails : ce wagon n’était pas utilisé en 1960 mais en 1961, cette inscription sur le wagon n’a pas la bonne couleur, cette loco va un poil trop vite, sa bielle de gauche n’est pas synchronisée avec le son, etc etc.
La carte n’est pas le territoire et ne le sera jamais. Même pour celui qui veut s’approcher au plus près de la réalité, il n’y arrivera jamais. Il y a aura toujours des écarts, des interprétations, des contraintes …
Je crois qu’il ne faut même pas répondre à ces talibans du ferromodélisme et je suis comme toi, je prône l’indiscipline la plus totale 
Après c’est bien de mettre un cadre général et de le respecter : époque, lieu, atmosphère, … mais c’est bien aussi de proclamer : pas de cadre, pas de décor … et cela donne de très belles réalisations que nous avons le plaisir d’accueillir ici ! Just Trains de Pierre, les réseaux temporaires de Nicolas, les vieilleries de Vincent …
Du rêve pleins les yeux et de belles machines en mouvement et c’est le principal !
Sur Obourg, j’ai fixé un cadre (Belgique région de Mons 1959-1968) mais ça ne m’empêche pas de faire rouler ma belle TSO totalement anachronique ou d’attaquer le poste d’aiguillage par le dragon Fafnir ! C’est assumé aussi 
Un peu de fantaisie et beaucoup de respect dans ce monde qui en a bien besoin ! Nous sommes là pour nous faire plaisir et pour jouer !
Belle journée à tous,
J’ai cité cette phrase et elle mérite quelques explications. Je suis une adepte de la Sémantique Générale, c’est un concept que j’ai étudié lorsque je me suis intéressée à l’intelligence artificielle dans les années 90.
Cette phrase vient du créateur de la sémantique générale, Alfred Korzybski, en 1937. La carte correspond à la représentation que l’on se fait du monde, et le territoire est le monde tel qu’il est réellement.
Des auteurs de science fiction très en avance ont popularisé la sémantique générale dans leurs ouvrages, on pensera notamment à la série du Monde des non-A publié en 1945 par un de mes auteurs préféré A.E. van Vogt et traduit initialement par Boris Vian, excusez du peu.
Le monde irait un peu mieux si l’on enseignait cette sémantique à nos enfants
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