Ce petit module est une vraie merveille. J’ai eu l’occasion de la voir en vrai à Saint-Mandé et c’est vraiment beau.
Mais la patine du matériel roulant est encore plus bluffante. Quel réalisme. On se régale à chaque nouvelle prise de vue.
Bref, cela prouve qu’on peut faire du modélisme haute définition en 3 rails et qu’il n’est point besoin d’une grande surface pour s’éclater, même si la boucle de coulisse prend un peu de place, somme toute raisonnable. Et de surcroit, transportable en expo.
Que demander de plus pour un modélisme epanouissant ?
Bonjour Manu,
la construction par module est un choix qui mérite attention et qui présente plusieurs avantages.
Mes modules sont destinés aux expositions, ils doivent donc être à la fois solides et rigides, mais souples et légers, peu encombrants et facilement transportables, facile à monter et à démonter dans un laps de temps bref (moins d’une heure). Il y ajoute une logistique à réfléchir dès la conception du module et tout au long de sa construction
le module permet de finaliser une portion de réseau et d’y apporter des finitions sur un laps de temps bref. C’est motivant. Je ne voudrais plus d’un grand réseau où les trains tournent en rond sur des planches désertiques pendant des années.
le module permet plusieurs tableaux cohérents, chacun étant une unité de temps et d’espace, comme au théâtre, sur un même réseau : les trains passent d’un monde à un autre. C’est bien pour nourrir mon imaginaire. Mon réseau est comme une histoire que je raconte.
le module permet de créer une ambiance ferroviaire, plusieurs modules permettent différentes ambiances sur un même réseau. Et je suis adepte du modélisme d’ambiance, comme vous l’aurez peut-être remarqué
Par sa nature de Showcase, le module fonctionne comme une sorte de cadre photographique ou un tableau qui s’ouvre sur un monde, une perspective, un projet, une volonté de montrer une partie d’un tout… Je considère que c’est une démarche de type artistique
le module permet aussi une approche plus réaliste de la réalité ferroviaire, il n’y a jamais beaucoup de voies dans un module, qui se chevauchent les une unes sur les autres, et pleins de trains qui circulent en même temps. Ceci dit, on peut faire aussi un réseau réaliste et plausible sur une grande surface
Voilà quelques arguments et quelques considérations, qui ont guidé mes choix et qui ne sont valables que pour moi (je ne critique pas et je ne juge pas les réseaux spaghettis, c’est juste pas mon truc)…
L’essentiel est que chacun trouve sa “voie” et du plaisir avec ses petits trains.
Les Robertmonts sont en fait une séquence en 5 tableaux. Le réseau que tu as vu à Saint Mandé est l’éponyme de la série, l’épisode pilote, en quelque sorte…
Les Robertmonts
Boulevard du Fort (à découvrir à l’expo de Louvain, reportée en octobre 2022)
Corbure (en cours de construction)
Quai 7 (à découvrir à Louvain en octobre 2024)
Thème non encore défini
Au terme de l’aventure, je disposerai d’un réseau modulable de 7, 5 m de long en partie visible et autant de distance en gare cachée plus 2 m de courbes de raccord.
Bonjour,
je suis entièrement d’accord avec cette dernière phrase, j’ai plusieurs réseaux spaghetti comme celui qui est pliant, ancien de mon fils qui plait beaucoup en expo aux gamins et celui dans le grenier de la maison familiale qui est un arrangement d’un plan du catalogue 0352 de 1966, mon premier réseau fixe.
Maintenant, le modulaire que j’ai construis, est plus tourné vers les expositions…
et comme tu l’as dit, il a fallut un peu de réflexion en amont ne serait-ce que pour les coulisses et les jointures inter-modules pour que cela reste modulable…
il faudra que l’on t’invite quand nous ferons (si cela se fait) notre exposition Modélitrain à Montélimar celle de 2020 ayant été annulée suite au covid.
Ce sera avec plaisir… Ma dernière expo française aurait dû être Railexpo à Chartres fin novembre…
On verra comment les agendas se reconstruiront à partir de l’an prochain.
Je partage à 2000 % cette approche pragmatique. La CIC est composée dans la même logique. Seule différence, ZI Nord n’est prévu que pour pouvoir être éventuellement déménagée en cas de changement de logement, mais n’est pas transportable en expo : trop lourd et en fait pas prévu des le début.
La CIC est en fait une séquence en 5 tableaux,
ZI Nord que vous connaissez et que vous pouvez voir en exposition chez moi quand vous voulez,
ZI Est le dépôt, à découvrir à mon domicile en 2022,
Cordon-les-Bains, en cours d’imagination,
Château de Dame Muriel, en cours de décoration,
Le Val d’Argent, CIC Voies et Bâtiments, visible en expo chez moi en 2035.
Au terme de l’aventure, j’aurai foutu un sacré bord** dans l’appartement familial en squattent l’ancienne chambre de ma fille.
Quand je pense qu’au début, ce ne devait être qu’un simple module au dessus du canapé du salon…
Ma p’tite femme n’est pas surprise. Elle connaît bien la bestiole spatiovore qu’ Elle a épousée il y a 30 ans en juin prochain.
Retour sur l’autorail Brossel (Piko 2020). Joli son du moteur, même s’il paraît qu’il n’est pas tip top identique à l’original.
Mon modèle n’a pas encore reçu sa patine. Quelques personnages et un conducteur peuplent l’intérieur qui lui a été repeint (sol gris et banquettes brun bois, brossage à sec de blanc de gris sur l’ensemble). Les personnages, bien que tronçonnés, sont encore positionnés trop haut par rapport aux fenêtres = Retour prévisible à l’atelier. Le modélisme est épuisant.
Une ambiance ferroviaire de la Belgique rurale à la fin des années '50 ?
Dernières nouvelles des Robertmonts…
Quelques images de l’article paru dans Railhobby.nl, la revue hollandaise de modélisme ferroviaire. Les Robertmonts sont en couverture et présentés en 6 pages aux lecteurs néerlandophones.
Je souligne le très bon contact avec Dolf Heibloem.
Apparemment, mes plots de contacts centraux n’embêtent pas plus les Hollandais que les Français.
Le rejet du système trois rails serait-il un mythe créé par une minorité active de puristes ?
Vivement la reprise des expos !