Merci Vincent.
Hier, j’avais une heure devant moi et j’en ai profité pour débuter la patine de mon set de M1 Olaerts et un fourgon postal Piko.
Ici, la patine sera légère : je traite les essieux, et le châssis de manière classique au pinceau. Tout d’abord, un mélange de brun chocolat (mmm) et de noir (3/1 au niveau des propositions… Je ne suis pas à une goutte près, rien ne dois être homogène), que j’applique au pinceau sur les bogies et le bas de caisse.
Après un thé vert au jasmin, c’est sec et je peux appliquer, toujours au pinceau un peu de noir brillant sur les ressorts, les tampons, les têtes de roues sur les bogies, quelques trainées par ci par là, rien ne doit être uniforme. Cela simule la graisse là où logiquement elle doit se trouver. Sur les tampons, je placarde un peu plus (c’est évidemment relatif à l’échelle) pour simuler un peu de relief.
Je rallonge ensuite le reliquat du mélange de base brun noir avec quelques gouttes d’eau pour obtenir un jus sale que j’étale au pinceau sur les deux faces du fourgon ou de la voiture. J’estompe rapidement au papier essuie-tout (Sopalin), de haut en bas, et moins en bas qu’en haut. Le liquide se concentre dans les creux sur es reliefs et dans le bas/traverses toujours plus sales.
Enfin, du brun cavalerie avec un peu de noir pour simuler des traces de rouille, que j’applique avec parcimonie, presque au brossage à sec, sur les ressorts et les parties métalliques du châssis, là où la rouille est plausible. L’objectif, au-delà de la figuration de la rouille, est de donner un peu de lumière sur les parties sombres.
D’ordinaire, je passe les toitures au noir, puis brossage au gris. Cette fois j’ai appliqué au pinceau large le mélange de sale et le résultat me plait. Ce sera évidemment homogénéisé plus tard à l’Aérographe.
Pour terminer, avec un fin pinceau, j’applique le reste du jus de sale autour des portes, que j’estompe ou pas, le jus se cale dans les creux et fait ressortir le détail.
Un jour futur, je passerai avec l’Aérographe un voile de patine Decapod “châssis” pour homogénéiser la tonalité … du châssis, et un tout léger voile “poussière” Decapod, sur la caisse pour casser le brillant plastique et en accentuant au niveau des essieux, là où les projections de saleté se concentrent, dès les premiers km effectués par le matériel.
Au niveau du temps, c’est plus long de l’écrire pour le décrire que le faire. Une voiture me coûte environ 5 minutes de temps précieux.