Le parc roulant de Wolfram

Bonsoir,

Les trains Maerklin se marient très très bien avec du Lego, ou du Playmobil.
Y en a pour tous les ages.
Filipi

Maintenant je comprends pourquoi on ne trouve plus de Schienenbus Marklin 3016, ils sont tous arrivés en Saintonge-Océan :wink: :wink:
…Bonsoir,

Enfin, il y en a au moins un qui a échappé à cette destination…en prenant la clé des champs ! :lol!:

[font=Serif]Photo de l’auteur de ces lignes…il y a déjà bien longtemps ![/font]

Bonne soirée ! :zzzz:

:smiley: Bonjour

Jolie petite collection , :cheers:

mais tu sais ,certaine machines ,surtout si il a déjà un moment qu’elles n’ ont pas roulées, ont besoin d’ être à nouveau rodées… :study:

j’ avais une 9200 , qui se traînait, mais après une séance de rodage à différente vitesse , elle a retrouvée toute sa jeunesse.
par contre ,j en ai une drôle, après une nuit de repos ,le lendemain à l’ allumage de la centrale, elle démarre comme une balle. Après plusieurs coupures , le décodeur recommence à obéir avec la centrale , c’ est chiant et bizare…

Bonjour marcus59,

Ne serait ce le problème du numérique. J’ai moi aussi des locos qui roulent a merveille, et après plusieurs semaines, ou plus de repos, quand je les remets sur le réseau, elles stopent a chaque instant, c’est vraiment chiant, rien n’a changé, et brusquement elles roulent en s’arrêtant a chaque instant
En analogique on avait pas ce problème. 1 an d’arrêt, et après elles repartaient sans aucun soucis.

C’est a rien n’y comprendre.
Filipi

:smiley: Bonjour Philippe…

et bé , pourtant ,il me semble avoir déjà parlé de perte de mémoire des décodeurs , et on m’ a répondu ;impossible

je n’ y ai pas pensé §

faudrait essayé la machine en analogique et ensuite la faire roulée en digitale voir si tout est en ordre… :study:

Je pense que c’est ça, perte de mémoire. Les nouveaux décodeurs comme les Esu ont une réserve. En cas de coupure de courant sur le rail, la loco continu sans broncher. Ce qui est gênant, c’est quand on roule avec un décodeur sons, après coupure, le moteur doit d’abord re démarrer avant de repartir. Quand j’essaye une loco, je la fait d’abord rouler sans les sons, comme cela elle n’a pas ce problème d’attendre avant de repartir.

Filipi

En ce qui concerne Le parc roulant de Wolfram (le sujet de ce fil…), il n’y a pas de décodeurs fous à constater, vu qu’il n’y a en tout que quatre locomotives dotées d’un décodeur delta donc du plus simple qui soit. L’une des 38, la 96, la 41 et depuis peu la T5 du Wurttemberg.

Ce que je constate, par contre, c’est qu’il faut un peu chauffer les mécaniques, elles deviennent plus souples : à tension égale, la vitesse monte, et la course à inertie devient plus longue (l’arrêt plus souple).

Bonjour,

un an après, je reviens vers ce fil.
D’abord pour enfin exprimer ma gratitude à notre fidèle ami Papounet1946, qui voici bien longtemps m’avait envoyé un rotor et un capot moteur pour ma 41 001 - mais d’abord je n’avais plus mon fer à souder pour les petites soudures, l’autre étant cassé, et puis il me manquait simplement le temps…
je viens de monter ces pièces, et ma locomotive est comme neuve.

Puis, c’est plus triste mais quand même en lien avec ce fil… certains savaient que depuis quelque temps mon Papa se débattait avec un cancer, cela semblait, voici un an, sur une bonne voie avec une chimio lourde et dure à vivre mais paraissant efficace. Au mois de mai, mes parents ont pu faire le trajet depuis la Frise pour aller d’abord en Alsace puis chez nous en Saintonge, voir enfin où nous sommes installés depuis l’été 2012.
A leur retour… les tumeurs avaient repris de vigueur, et la nouvelle chimio n’a plus donné de résultat convaincant.
Lundi il y a 15 jours, donc dès que possible vu les vacances et les congés posés, nous sommes partis vers le nord. Sur le périph’ parisien, j’ai refusé un appel venant de mon frère…
mon père venait de décéder à 72 ans.

Je mentionne ceci pour présenter mes excuses à ceux qui ont pu être vexés par une aigreur de ma part.

Et pour revenir dans le sujet, mon papa m’avait, il y a fort longtemps, initié à Märklin. Il a une collection intéressante de locomotives analogiques, et aussi quelques machines digitales puisque, à un moment, il s’est créé un second réseau dans la résidence secondaire, avec un pack starter comprenant une 50 plus train marchandises, une 216 plus train banlieue, et deux MS1. (Comble : ces MS1 n’ont que 1,2A - au démarrage d’une 3e loco ou en utilisant des voitures éclairées, le système part en surcharge !) A cela, il avait ajouté une 81 avec quelques wagons, une 38 plus wagons, et la 261 001 MHI présentée en série spéciale il y a quelques années (et décriée sur les forums, parce que la cabine est celle de série et pas celle du prototype représenté…).
Ma maman m’a dit : “tu prends les trains, hein…”
Pour l’instant tout ce matériel est encore là-haut, car je n’ai pas trouvé les emballages d’origine, et ne voulais pas le prendre juste dans des cartons à chaussures.

En analogique, il y a :

  • une 120 avec IC en 24cm, que j’ai plus ou moins promise à mon fils, dès qu’elle sera digitalisée
  • une 118 avec rame ex-DRG verte
  • une 103 (3054) avec TEE 24cm incluant la voiture panoramique
  • une série 59 belge ex S3/6 (3111) avec rame D-Zug 24cm
  • une 216 rouge avec rame de banlieue (“Silberling”) reversible 24cm
  • une 194 (3022) avec rame marchandises
  • une 141 Primex à châssis vert avec rame marchandises, rendue apte à la caténaire
  • une 81 Primex avec rame train local (tôle, représentant des voitures 2 essieux en bois)
  • un autorail 795 avec sa remorque
  • une 3029 avec 3 wagons
  • une KLVM noire (3090) également avec 3 wagons

Il doit y avoir quelque part une grue (ce serait donc ma 2e…) - qui n’a jamais bien fonctionné… -, et je ne sais pas si le réseau analogique en M a été déménagé quand ils ont quitté ma région natale, ou s’il est passé à la trappe.

Comme dit, tout ce matériel n’est pas encore en ma possession puisque resté chez ma mère. Les locomotives digitales entrent bien dans mon projet de réseau, ce qui retardera probablement la digitalisation de matériels pour l’instant analogiques tels que mes deux 81 ou les autorails anciens. Mais qui sait, peut-être monterai-je un petit réseau “volant” fonctionnant en analogique, le modélisme à même le parquet est très en vogue en Allemagne…

72 ans c’est très jeune pour un papa. Quand ce jour viendra où vous ferez tourner “ses” locos sur votre réseau vous me rejoindrez dans ma façon de “faire du petit train”. Je vous le souhaite de tout coeur.
Bien à vous
Philippe

Bonjour,
Bien triste nouvelle…
En pensée avec vous
Jean-Luc

Bonjour Wolfram,

Je me joins à Philippe et Jean-Luc pour vous exprimer ma compassion. J’ai vécu cette même épreuve il y a quelques années.

Cordialement.

Bonjour Wolfram,
Toute ma compassion pour cette bien triste nouvelle.
Mes condoléances

Un grand merci à vous !

72 ans, ce n’est pas vieux de nos temps, il est vrai. Mais quand je pense qu’un collègue à moi qui a encore assuré un intérim de deux ans jusqu’à l’été, vient de se faire diagnostiquer un cancer prostatique agressif avec de nombreuses métastases dans les os, à 69 ans, et qu’il risque de ne pas vivre ses 71 ans… les choses se rélativisent.
Ce qui est presque pervers, c’est que mon papa n’a pas souffert des tumeurs. Il a souffert de la chimiothérapie, il a souffert psychiquement de l’ablation de la prostate avec tout ce qui s’y attache, il a très rapidement décliné ces derniers mois alors qu’au mois de mai il était encore capable d’attacher sa caravane et de nous voir en Saintonge (1400km, tout de même !) en ayant passé par l’Alsace. Mais il n’a jamais eu de douleur, rien. Et pour cette absence de douleurs, nous sommes reconnaissants. Comme disait son docteur, beaucoup de souffrances lui ont été épargnées.

Je crois savoir, Philippe, ce que vous voulez dire. Et oui, même si mon goût ferrovipathe s’est assez éloigné de celui de mon Papa, je crois qu’il aurait aimé ce que sera Eisenloh. Et que ses locomotives s’intègrent dans ce projet, oui, on peut dire d’une certaine façon que ce sont elles qui l’arrondissent.
Un poète silésien dont le pseudonyme est “Angelus Silesius” disait : “l’héritage que tu as reçu de tes pères - tu dois l’acquérir pour le posséder.” [size=85]Was du ererbt von deinen Vätern, erwirb es, um es zu besitzen.[/size] Je pense qu’il y a une grande part de vérité dans ce petit aphorisme.

D’ailleurs, mon violon que je ne joue pas souvent à cause d’une pathologie dans la main gauche, c’est l’instrument que mon père a joué durant ses études, pour son diplôme de fin d’études et durant de longues années encore avant de me le donner pour s’offrir un autre. Je ne le vendrai pour rien au monde. Et de temps en temps, je le sors de son étui, je l’accorde, je fais quelques petites gammes. Et je le remets dans son étui.

Et quand aujourd’hui ma petite dernière ne veut pas aller dormir sans avoir vu tourner les trains, je me vois encore devant le réseau de mon père, sur la pointe des pieds pour pouvoir voir les trains ou sur ses bras, émerveillé par ces petites machines qui tournaient et qui obéissaient à son doigt sur les boutons. Comme dans cette pub’ pour Werther’s Original (en Allemagne), “quand j’étais petit, mon grand-père me donnait des Werther’s Original. Aujourd’hui c’est moi le grand-père et bien sûr, je donne à mon petit-fils des Werther’s Original.”
Mon fils de 15 ans a ses propres trains, tous cadeau de mon père (sauf quelques wagons et quelques coupons de rail que je lui ai offerts), il n’est pas forcément ferrovipathe car il a trop d’autres choses en tête comme les JSP et une carrière militaire, mais il aime bien et ne céderait pour rien au monde son petit train. Je m’y vois gamin. J’y vois un peu mon père. Je le vois, allongé par terre le jour de Noël quand il avait offert le premier train au gamin, et les deux jouant ensemble.

Il est parti. “ici-bas nous n’avons pas de cité permanente”. Le souvenir reste, et c’est bien ainsi, tant qu’il ne nous empêche pas d’avancer. Mais qui n’a pas de souvenir, n’a pas d’avenir.

[size=85]Si je vous saoûle, il faut le dire.[/size]

Bonjour,
Tout d’abord, les émotions authentiques ne me saoulent jamais. Étrangement, dans les restes de mon enfances je trouve aussi un violon (par contre c’était celui de mon grand-père) et quelques rails M.
Nos petits trains sont souvent chargés d’émotions qui transcendent les problèmes de retrosignalisation et de zones de freinage… Encore une fois en pensée avec vous…
Jean-Luc

Hello Wolfram

Toute ma compassion pour cette dure épreuve

Serge

Bonsoir Wolfram,
Pour le moment difficile que vous vivez là, recevez toute ma compassion .
Le train miniature reste un lien intergénérationnel important.
Amitiés
Pierre

Bonsoir Wolfram,

Voilà une bien triste nouvelle. Nos parents disparaissent toujours trop tôt quelque soit leur âge.
Sincère compassion.
Votre passion commune, du petit train, avec votre père vous laissera des souvenirs impérissables.

Amitiés du Morbihan

Avant de continuer la liste des locomotives reprises de mon frère, puis celles héritées de mon Papa, je tiens à vous présenter - et avec un clin d’oeil à nos amis Philippe Rondet et Pierre “Pierroviaire” - ma dernière “nouvelle”.
Enfin… Christian la connaît déjà, elle a fait une petite visite à Cosmopolis il y a quelques semaines.

L’autre jour (en février), je vais à la bourse du club ferroviaire de Saint Georges de Didonne. (Club sympa - à mon grand dam, leurs rencontres sont aux heures de travail, et même aux heures que la voiture doit être disponible pour chercher la/les drôlesse/s à l’école. Et puis, ils ne connaissent rien, mais reunn du plot central.)
J’étais plus ou moins à la recherche de quelques tomberaux deux essieux qui rentreraient bien dans la conception d’Eisenloh, je n’en trouvais pas. Un vendeur qui se donnait un air d’amateur mais me semblait bien professionnel, avait un stock de vieux locos, voitures et wagons Märklin. [size=50](J’ai vérifié la grammaire, “vieux” est juste, à cause des wagons.)[/size] Mais cher. Et puis, tout d’un coup je me dis, sur la table d’un autre, entre beaucoup de plastique, il y a une petite noire qui brille autrement. C’est pas du plastoche, c’est du métal.
Je regarde, je regarde de près… et oui, un frotteur. Et un levier d’inversion sur la soute à eau.
Affichée 40 Euros.


Eh oui. Une véritable TM800.
Le vendeur, membre du club, avoue qu’il n’y connaît rien, et qu’il n’a jamais réussi à la faire fonctionner. (Dieu et lui-même savent où il l’a trouvée…) Et effectivement, avec tous les moyens sur place nous n’arrivons pas à faire tourner les roues.
Il me propose de me la céder à 20€, et si je n’arrive pas à la remettre en marche, il me la reprendra.

Ma grande crainte était l’inverseur. Sur ces vieux bidules, ce n’est pas l’inverseur à bascule comme sur les modèles des années 70 (sauf telex), mais un inverseur à tambour. J’en avais entendu parler, mais jamais vu. Quand on veut changer de direction, il faut inverser deux fois : au premier coup, le moteur est arrêté mais les feux brillent ; au deuxième coup seulement elle part dans l’autre sens. Mais sur le réseau (alimenté pour l’occasion en analogique - je n’ai même pas enlevé les locos delta !), l’inverseur fonctionne. Pas les lampes. Alors - allons voir plus loin.
Déjà c’est ch… euh, laxatif d’ouvrir la loco.

Il ne suffit pas d’enlever les deux petites vis sous les cylindres. Il faut également déposer les attelages - enfin, déposer… Ils passent par une fente dans la carosserie, et comme ils sont crochetés au bout, pour le ressort de rappel, je n’ai pas réussi à les sortir entièrement. Je n’ai pas forcé le pli de la tôle, c’est vrai - ces bidules coûtent sacrément cher ! Mais finalement j’ai réussi à enlever le capot.

Voilà. Tout a l’air à peu près propre, je ne vois pas de fil désoudé. J’ai un léger doute pour les fils rouge, mais il paraît qu’à certains moments, chez Märklin on a monté des fils rouge, pas seulement noirs. Et je me dis que pardi, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas ! Alors, je sors les balais, qui sont bons, je mets de l’huile là où il en faut, je remets le tout, je nettoie (avec un papier tout simple !) les contacts du tambour. En veillant à ne pas plier les lamelles, ce serait la fin de l’inverseur.
Hop, sur les rails - et ça roule, ma poule !
Ha. Va donc savoir. Remis le capot - et elle ne roule pas. Redémontage, tout vérifié - rien trouvé. Alors, j’ai fermé soigneusement - et maintenant, elle roule.
Les deux ampoules (c’est les deux feux par deux ampoules, comme sur la BR23 et la E18 que Pierre vient de présenter) sont grillées, je dévalise pour l’instant ma BR23, et pour la première fois je vois la TM avec les feux allumés.
Et purée, ce qu’elle est forte ! Christian n’en revenait pas, elle a tracté sans broncher son train de 20 citernes en tôle. Juste le frotteur s’est un peu accroché, c’est un modèle assez ancien où les lamelles de ressort passent par un trou dans la semelle.

Dommage, j’ai oublié de prendre une photo de la TM à côté d’une 3032 (BR81). Cette dernière a les roues bien plus petites, la cabine plus fine, la chaudière moins grosse - et quasi au millimètre près la même longueur hors tampons que la TM. Entre la TM et la 3032 s’est donc passé un changement de génération, même s’il n’y a que quelques années qui les séparent.
Mais voici encore une fois la TM. (TOutes les photos ont été prises dans l’atelier de fortune installé sur la table à manger. Madame n’était pas contente.)
Il va de soi que cette machine ne sera pas restaurée, et encore moins digitalisée. On ne remplace pas un inverseur à tambour qui fonctionne.

Bonsoir Wolfram,

tu racontes une histoire comme je les aime. Cette TM 800 a donc dès à présent une quatrième dimension. Je viens de passer un moment agréable en rentrant de mon travail.

J’aime bien voir de belles petites vieilles toutes fringantes. Merci pour ce menu plaisir.

Bien cordialement

Pascal :study:

Bonjour et bon dimanche,

je croyais en être arrivé au terme avec les locomotives que j’avais achetées moi-même ou eues en cadeau durant ma jeunesse. Il restait une loco que j’aimais particulièrement mais qui semble être perdue à tout jamais : la 75 057 en livrée DRG de la boîte 2865 - Pascal a présenté sa jumulle digitale du 2665 l’autre jour.
Et j’avais une Micheline. Une vraie. Elle aussi disparue. C’est ce qui arrive parfois quand un ménage éclate.

En triant les logos et wagons de mon Papa, je tombe sur une petite boîte blanche. C’est surprenant, car à mon grand dam toutes les boîtes d’origine ont disparu, c’est bien dommage notamment pour l’une ou l’autre qui devaient encore être avec le joli dessin.
Je regarde de près, et je manque de peu de tomber en arrière !
Je demande à ma Maman, elle me dit, ohi, c’était avec les trains de ton père, on se disait bien que c’était à toi…
(J’aurais donné beaucoup pour retourner le temps, que mon père serait de bonne santé et me donnerait lui-même la petite boîte…)

Mais maintenant, assez de discours, allons voir la petite merveille ! En plus, me semble-t-il, c’est une “Belgienne” (comme disait Brel)…

C’est, me semble-t-il, un des premiers modèles Märklin à moteur cc. Pour le digitaliser ce ne sers pas du gâteau, il n’y a que très peu de place à l’intérieur pour poser un décodeur, il faudra peut-être opter pour un décodeur micro ou N… Je suis preneur de toutes les suggestions !

Et voilà la petite histoire du dimanche…