La "Rue de Suède" revisitée en Marklin Digital

Bonjour Manu,

Voici à quoi ça ressemble:

A+

Manu

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On dirait mes crayons à maquillage, sourcils ou contour des lèvres. J’aime bien le 12ième en partant de la gauche, j’ai le même chez Makeup for ever :wink:

Je blague à peine, je me demande si je ne ferais pas un essai, comme je vois marqué “waterpencil” …

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Vu la collection de Madame, je suis preneur du résultat !!! :rofl:

Mais pour la tranquillité de mon foyer, je vais pas essayer sans être sûr du résultat !!! :innocent:

Et donc on applique ces crayons sur les wagons ? Directement ? Sans aucune préparation ?

Oui, directement. Soit tu les utilises à sec, soit eu trempe la mine dans l’eau.

Je te mets ci-dessous un tutoriel que j’ai récemment trouvé.

A+

Manu

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A l’occasion faudra que j’essaie

Pour garder la ligne, surveillons le poids

Wagons marchandises

[ Exploitation ] ● Épisode 303 - Le réseau a dès le départ des travaux été envisagé sous la forme d’un véritable jeu de société qui puisse se pratiquer seul ou avec des amis modélistes. Un jeu qui nécessitera des cartes en cours d’élaboration.

Comme j’aime pas l’agressivité publicitaire permanente de certains « programmes minceur », l’obésité étant un problème médical trop sérieux pour le confier à des charlatans capitalistes, je ne parlerai pas ici de diététique, mais de régime d’acheminement des wagons marchandises sur la ligne de la CIC et surtout leur capacité de transport. En effet, mon réseau a toujours été envisagé pour devenir, à terme, un vrai jeu de société. Il y a les modélistes « contemplatifs » qui aiment regarder leurs belles rames circuler sur de longues voies de parade, mais il faut pour cela disposer d’un espace important et d’un parc roulant conséquent, ce qui est loin d’être mon cas. Avec ma petite ligne industrielle où tout au plus deux trains peuvent se croiser, je vise donc essentiellement une exploitation plus « ludique ».

Photo 2104 : Exploitation du réseau ho. Chargement des wagons marchandises. Source : letraindemanu sur Canalblog

Exploiter la ligne

Si toutes les règles ne sont pas encore entièrement finalisées, le principe tend à se rapprocher de la réalité : expédier des cargaisons à mes clients embranchés et gérer quelques rames voyageurs. Pour éviter des compositions de rames au petit bonheur la chance et au gré de simples fantaisies, l’idée est donc d’inventorier le parc roulant, de lister l’ensemble des tâches à accomplir et d’envisager des aléas d’exploitations. L’inventaire est relativement facile à établir, d’autant que mon parc roulant, même s’il s’est étoffé grâce aux dons des mécènes, reste somme toute assez modeste.

Plus complexe est de répertorier toutes les expéditions, même s’il sera toujours possible d’en ajouter au fur et à mesure. En effet, l’idée serait de créer un jeu de cartes sur la base de cartes vierges de Monopoly. Ainsi, ce jeu de cartes se composerait de quatre catégories :

Des cartes « Livraisons » : Objectif, livrer des cargaisons chez les clients embranchés. Mais au lieu d’envoyer tel ou tel autre wagon, la livraison sera intitulée sur la base de poids ou volumes. Par exemple : « livrer 20 tonnes de graviers », « livrer 3 palettes de parpaings » chez la STPM ou encore « livrer 20 000 litres de fioul chez Laure Noirt ». Rien n’empêche d’ailleurs d’envisager des livraisons sur d’autres sites fictifs de la ligne (site pétrochimique, Houillères de France, port,…) pour varier les chargements et pour le plaisir de faire circuler des « rames de parade ». Dans une telle configuration, on complexifie le jeu puisque le joueur devra :

● définir le type de wagon à utiliser,

● déterminer le nombre de wagons nécessaire pour acheminer la cargaison commandée tout en respectant une certaine rentabilité : charger les wagons au maximum et limiter le nombre de trajets utiles.

● et composer son train en fonction des wagons disponibles dans le parc. Forcément le jeu devient plus compliqué au fur et à mesure que des wagons ont déjà été expédiés antérieurement et non récupérés.

■ Des cartes « Expéditions » : Objectif, récupérer des wagons vides chez les clients pour les ramener au triage fictif de Sainte-Gisèle-les-Bourges : Comme ces wagons ne sont par définition pas connus à l’avance en fonction des livraisons précédentes, la carte pourrait alors être ainsi rédigée " récupérer les wagons vides chez Laure Noirt ". Il peut s’agir aussi d’expédier des chargements à partir de clients. Par exemple : « Expédier 150 tonnes de charbon des Houillères de France ». Dans ce cas, il faudra donc calculer et expédier les wagons nécessaires.

■ Des cartes « Machines » : On tire au sort une machine de ligne disponible au dépôt. Le Köf n’est ici pas concerné puisqu’utilisé uniquement pour les manœuvres dans Z.I. Nord ou comme draisine pour les petits trains de travaux.

■ Des cartes « Aléas » : Objectif, imposer des aléas d’exploitation pour compliquer le jeu et donc augmenter les manœuvres. « Panne de locomotive : envoyer locomotive de secours », « déraillement de wagon : envoyer grue de secours » , … La liste de ces imprévus n’est pas encore établie. D’autant que de véritables imprévus peuvent se poser.

Pour ce qui concerne le trafic voyageur, il est plutôt envisagé des circulations à horaires fixes : circulation rames navettes (mon parc voitures me permet de composer deux navettes de deux voitures chacune), rame régionale (1 rame de Bruhat). Les trains marchandises devront donc s’intercaler dans ces circulations. Des trains spéciaux pourront être ajoutés dès que mon parc voyageur sera un peu plus étoffé. Dans le jeu, ils seront traités sous forme de cartes comme les trains marchandises.

Photo 2105 : Exemple de cartes de jeu envisagées. Source : letraindemanu sur Canalblog

Vous l’aurez compris, le concept du jeu nécessite encore d’être affiné au gré des essais et simulations. Néanmoins, il me faut déjà inventorier les capacités du parc.

Calculons les poids

Lorsque les modélistes évoquent le poids des wagons sur nos forums, il s’agit, la plupart du temps, de la masse de leurs modèles réduits, désormais en plastique et parfois trop légers à leur goût. Pour ma part, je vais m’intéresser à la capacité d’emport des modèles réels puisque le jeu consistera à expédier des tonnages et des volumes à mes entreprises embranchées.

Il me faut donc calculer les capacités d’emport de chaque wagon. Et cet indispensable travail préalable n’est pas aisé puisqu’il faut déchiffrer de minuscules inscriptions apposées sur chaque wagon puis les décoder. Si certaines indications sont invariables (longueur, surface et tard [ poids à vide ]), d’autres mentions sont fonction du type de ligne (capacités de l’infrastructure, type de rail, densité et matière des traverses) et de la vitesse limite de la ligne.

La ligne de la CIC est classée B (18 tonnes/essieu) et la vitesse limite est de 80 Km/h.

Dans la réalité, chaque wagon est porteur d’un tableau indiquant les tonnages maximum selon les lignes (A, B, C) et la vitesse (S, SS). Sur la photo 2106 ci-dessous, extraite d’un document SNCF de 1973, vous en trouverez les explications.

Photo 2106 : Explication des marquages de chargements de wagons. Extrait d’un document SNCF 1973

Prenons l’exemple de mon wagon couvert de la Sernam Gs Ao2

Photos 2107 et 2108 : signalétique sur un wagon couvert Jouef 625100. Source : letraindemanu sur Canalblog

On constate donc que la charge pour les lignes de catégorie B est de 24 tonnes par essieu, soit une charge totale de 48 tonnes. Si l’on retranche la tare du wagon qui est de 11 760 Kg, la charge utile est donc de : 36 240 kg.

Il s’agit là d’un principe très généraliste. En effet, le chargement admissible d’un wagon nécessite des calculs bien plus complexes qui prennent en compte la distance entre les essieux et la longueur totale du wagon. Mais nous nous éloignons ici des contraintes de nos réseaux miniatures.

Photo 2109 : calcul de la répartition d’un chargement de wagon. Extrait d’un document SNCF de 1973

J’ai donc débuté par l’inventaire de mes wagons couverts standard et commencé à me constituer des cartes-Wagons qui indiquent la charge admissible pour chacun d’eux.

Photo 2110 : Exemple d’une carte-wagon pour un wagon couvert. Source : letraindemanu sur Canalblog

Il ne me reste plus qu’à inventorier mes autres wagons marchandises : tombereaux, plats, trémies,…

Emmanuel

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Bonjour Manu,

Voilà un projet intéressant et qui va nécessiter quelques heures de réflexions pour atteindre une bonne jouabilité.

Il me semble que la SNCF comptait en wagons plutôt qu’en poids à la belle époque du service marchandise.
Pour expédier un wagon, le client appelait le chef de la gare dont il dépend en lui demandant le nombre de wagons nécessaire.
Pour la réception, c’est l’inverse, c’est le chef de gare qui appelait le client quand il était avisé de l’arrivée d’un wagon.

Il faudra sans doute intégrer la notion de coût dans ce jeux car c’est malheureusement le nerf de la guerre !

Bon courage.

Thomas

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Intégrer la notion de coût. Alors là je ne vois pas comment ni sous quel angle. Car il faut que le jeu puisse être joué à un seul joueur voire deux ou trois maxi si des copains modélistes viennent à la maison un après-midi. Je ne peux donc envisager que des rôles typiquement train : conducteur d’une machine (voire deux mais dans ce cas il me faudrait une seconde MS2), aiguilleur (au TCO), … La notion de coût intégrerait les rôles d’entrepreneurs ?

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Une forme de monopoly.

Les cases sont les machines et/ou wagons que tu peux acheter ou louer. Et tu as une somme de départ. Et chaque voyage rapporte un montant qui dépend de la valeur marchande et/ou du poids de ce qui est transporté ?

Autre idée inspirée du réel, introduire un péage - prix à la tonne kilomètre - ce qui implique de bien choisir son wagon. Et mettre des couts de manipulation, chargement, … en fonction du type de wagon.

Bien évidemment, les trains voyageurs sont partiellement subventionnés.

Juste une idée pour introduire de l’argent.

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Bonjour Manu,

Comme toute compagnie, la CIC a besoin de vivre et donc de gagner de l’argent.
Elle a donc établi pour ses clients, une base tarifaire à la tonne kilométrique avec peut-être un forfait de mise à disposition d’un wagon.

A l’inverse, toute action que la compagnie n’est pas gratuite… Il faudra donc établir une grille de coût pour chaque action :

  • récupération d’un wagon au triage fictif,
  • manœuvre sur le faisceau,
  • approche d’un wagon
  • temps d’attente chez le client

Sans compter toute sorte de pénalités et de bonus pour le respect ou non des cartes trains…

Il faudra trouver un juste équilibre pour que ma CIC gagne un peu d’argent sous réserve que ces agents soient efficaces…

Thomas

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Hou la la ! Je n’avais pas poussé la réflexion aussi loin surtout pour un jeu en solitaire.
Va falloir que je réfléchisse à toutes ces idées pour obtenir un jeu qui reste fluide malgré tout.:thinking:

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Cet article est très intéressant :

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Désolé Manu, dès qu’on parle petits trains, on a l’art de vouloir faire compliqué et se prendre la tête !! :rofl::joy:

Thomas

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Mais si j’introduis une notion d’argent dans le jeu, cela signifie que mes clients embranchés vont devoir payer le transport des marchandises.

  • premiere question : comment assurer une ressource financière à ces clients. Si Laure Noirt doit payer 1 franc / la tonne de charbon livrée chez elle, d’où vient sa trésorerie qui lui permet de payer la CIC ? De la vente de son charbon, mais cette vente comment la créer dans le jeu ? Qui va jouer le rôle des clients de Laure Noirt ?

  • seconde question : comment assurer l’équilibre de la CIC ? Car si la CIC reçoit 1 franc de Laure Noirt, elle dépense 30 cts de personnel (calcul en personnel/heure), 30 cts de frais fonctionnement (énergies des locos, électricité des locaux,…). Comment introduire toutes ces dépenses…

Je crois que la conversation n’est pas terminée. Preparez votre Doliprane…

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Bonjour Manu,

En effet, je crois que la discussion n’est pas terminée et risque de s’allonger si tu veux que l’on explore cette idée pour l’adapter à ton futur jeu…

Peut-être faudrait-il créer un fil spécial pour ne pas encombrer le fil “Rue de Suede” ?

Pour en revenir à tes questions,

Comme dans le monde réel, le transporteur n’a pas de lien avec le client et les fruits de la vente des marchandises transportées. Sauf quand le client n’est pas solvable !!! Mais dans ces cas-là, c’est la fin de la relation commerciale…

Donc par simplification, le client est en mesure de payer son transport et intègre ce coût dans son prix de vente.

C’est tout l’enjeu de la réflexion et de la définition des éléments permettant d’établir la grille tarifaire et surtout la grille de coût !

Exemple de grille de coût :

  • traction d’un convoi depuis le triage jusqu’à la ZI quelque soit le nombre de wagons - 30 francs
  • manoeuvre sur la ZI pour 1 ou 2 wagons - 5 francs
  • remise en rail d’un wagon suite à déraillement- 50 francs

Un fonctionnement “normal” doit permettre de gagner un peu d’argent.

Exemple :

  • approche de 5 wagons depuis le triage
  • 3 manœuvres de desserte (amené chez les clients)
  • 3 manœuvres de récupération (récupération chez les clients)
  • retour des 5 wagons au triage
    Soit un coût de 90 francs.

En imaginant que chaque wagon transporte 30 tonnes et qu’il y a 50 km de la ZI au triage, on arrive à 75 000 tonnes kilomètres facturées à 2 centimes, on a donc un chiffre d’affaire de 150 francs et un bénéfice de 60 francs.

Si on fait le même exercice avec seulement 2 wagons de 30 t chez 2 clients, on obtient un CA de 30 francs pour un coût de 80 francs soit une perte de 50 francs !

Bon, je sors et je vais prendre un Doliprane !!!

Thomas

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J’ai fais du stock… :laughing:

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Dépôt : Premiers voyageurs dans la Z.I. Est

Module 2

[ Dépôt ] ● Épisode 304 - Après les travaux d’infrastructure, la construction des premiers bâtiments et l’aménagement paysager, la compagnie prépare l’accueil des premiers passagers dans la ZI Est.

Lors de la construction du premier module Z.I. Nord, j’avais commis une grosse erreur : je n’ai pas bien planifié le décor qui, à l’époque, a surtout été construit selon mes coups de cœur. Ainsi, j’avais implanté des bâtiments de premier plan alors que le décor du fond n’était pas terminé, ce qui avait bien compliqué mes travaux. J’ai donc évité de reproduire cette erreur sur le second module. C’est pourquoi, presqu’aucun élément de premier plan n’était fixé dans le dépôt jusqu’à présent.

Photo 2111 : Premiers voyageurs dans la ZI Est. Source : letraindemanu sur Canalblog

Finition du remblai

Sur le module Z.I. Est, le décor se veut moins urbain. Le fond de décor est un remblai végétalisé avec une météo plus orageuse qu’estivale. Ce remblai était presque terminé, seule la partie droite n’était pas achevée car, à cette période, j’envisageais un tunnel pour passer au module suivant. C’est la construction de la remise en briques offerte par Julie qui m’a fait changer d’avis : dès lors, cet édifice se suffisait à lui-même pour masquer le départ en coulisse. Le tunnel n’étant plus nécessaire, il m’a donc fallu terminer le remblai, même s’il est visuellement occulté en partie par la remise.

Photo 2112 : Le mur du remblai en cours de traitement. Source : letraindemanu sur Canalblog.

J’ai donc prolongé mon mur de soutènement en pâte à modeler qui sèche à l’air selon la technique décrite plus en détails dans l’épisode 244 : gravure puis, après séchage, peinture aux acryliques en gris béton au pinceau large à poils souples. Il faut ici peindre aussi les joints sans les combler pour masquer la couleur ocre du matériau. Puis peinture des joints avec un jus très dilué d’ombre brûlée déposé au pinceau ultra-fin en tenant le mur incliné. Ainsi le jus s’infiltre dans les joints. Le plus fastidieux est de reprendre chaque pierre une à une. Sur une feuille de papier alu, je dépose : 1 noisette de blanc, 1 noisette d’ombre brûlée, 1 noisette d’ombre naturelle, 1 noisette d’ocre claire,… Je fais un premier mélange avec lequel je peins aléatoirement plusieurs pierres. Je débute par les mélanges clairs, puis je fonce progressivement par mixages successifs. Ainsi, en une dizaine d’étapes, toutes mes pierres sont peintes. Après séchage, je passe un lavis très dilué d’ombre naturelle pour estomper un peu puis je fixe avec un voile de vernis mat en bombe.

Le mur est collé à la colle néoprène en gel, puis le talus est végétalisé avec mes tapis MBR fixés à la colle vinylique à prise rapide. Seuls les dix derniers centimètres du mur sont simplement décorés avec un mur béton à base de Carton-Plume® peint. De toute façon, cette partie est masquée au spectateur par la remise. Il ne restera plus qu’a installer quelques arbres.

Le fond de décor étant en place, je peux poursuivre mes travaux au niveau de la voie principale. Le quai de la Z.I. Est est assez court. Avec seulement 40 cm, il y a juste de quoi accueillir les rames navettes auxquelles il est destiné. Ce quai est fabriqué avec une simple plaque de Dépron 6 mm peinte en gris béton avec une peinture acrylique Pébéo. Un lavis d’ombre naturelle a ensuite été appliqué.

Un lampadaire double pour le quai

Pour Noël, mon épouse m’a offert, entre autres, plusieurs lampadaires achetés chez notre ami Lapierre-Modélisme, fournisseur sérieux et réactif. Alors que la commande portait sur des lampadaires modernes (blanc froid) simples, ce fournisseur, toujours attentionné, a offert un exemplaire double. J’ai donc décidé de l’installer sur le quai.

Compte tenu de l’épaisseur du support, j’ai du percé le quai avec un fôret plus gros que le diamètre du lampadaire. Pour cacher cet inesthétisme, j’ai donc décidé d’installer cet éclairage sur une jardinière. Pour changer des exemplaires ronds fabriqués pour le quai de Z.I. Nord à base d’écrous recyclés, j’ai donc confectionné une jardinière rectangulaire, plus adaptée à l’étroitesse de mon quai.

Petit rectangle en Carton-Plume® de 3 mm entouré d’un muret en pierres issu de la boite à rabiots (bien dotée depuis les derniers dons de Jeanne et Olivier). Muret peint en gris béton, extérieur, intérieur et tranches supérieures, suivi d’un léger lavis d’ombre naturelle. Le dessus du Carton-Plume® est peint en ombre brûlée pour simuler la terre. Puis je colle quelques petits bouts de tapis MBR dont je conserve soigneusement les chutes de mes travaux précédents. En modélisme, on ne jette rien !

Photo 2113 : Premiers lampadaires dans le dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog

Le lampadaire est doté de deux résistances de 2,2 KOhms (une pour chaque led, retour commun au négatif), les soudures protégées par de la gaine thermorétractable de 1,6 mm de diamètre. La valeur de la résistance est volontairement plus faible que d’habitude pour obtenir une puissance lumineuse suffisante sur cet unique réverbère de quai. Le candélabre est ensuite collé à la colle cyanoacrylate Colle21 sur la jardinière, puis cette dernière collée à la colle vinylique sur le quai.

Tableau de commande déporté

Un tableau de commande déporté a été fixé sur la face avant du module. Il dispose de :

  • 2 boutons à impulsions pour commander l’aiguille d’accès à la longue voie de stockage avec la remise en briques ;

  • 2 boutons à impulsions pour commander l’aiguille d’accès aux voies de remisage depuis le tiroir (voies du Köf et voies de la remise béton) ;

Pour mémoire, l’aiguille d’accès au dépôt est commandée depuis le TCC (tableau de commande et de contrôle) principal ainsi que le futur carré violet de sortie et le futur carré de protection en venant de l’Est. Les autres aiguilles du dépôt sont manuelles.

  • 2 boutons à impulsions pour commander la grue à eau mobile ;

  • 1 interrupteur pour les éclairages des bâtiments alimentant les pôles positifs par une plaque de dérivation ;

  • 1 interrupteur pour les éclairages extérieurs alimentant une seconde plaque dérivation ;

Le lampadaire est connecté au feeder " accessoires 12v DC " via un interrupteur " éclairages extérieurs " implanté sur ce tableau de commande déporté spécifique au dépôt. Des plaques de dérivations permettent le regroupement des fils de masse. Ces plaques, offertes par Jeanne et Olivier, se sont avérées bien pratiques pour tous ces branchements.

Photo 2114 : le tableau de commande déporté du dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog

Rambardes de sécurité

Un grillage était envisagé sur le quai pour sécuriser les usagers et le protéger de la voie de remisage. Mais il aurait trop masqué les voyageurs. J’ai donc opté pour un grillage à la hauteur des seules portes de remise. Il est ensuite prolongé par de simple rambardes métalliques, plus aérés visuellement. Une barrière béton, dans le prolongement de l’accès, canalise les flux voyageurs de ou vers le quai.

Photos 2115 à 2117 : Les rambardes du quai de Z.I. Est. Sur la photo 2116 du milieu, on voit bien la jardinière rectangulaire. Source : letraindemanu sur Canalblog

Un lampadaire simple éclaire le passage piéton de la voie de remisage. Il est câblé avec une résistance de 3,3 KOhms pour lui atténuer sa luminosité. Il faut en effet essayer d’être attentif aux puissances lumineuses de nos éclairages, souvent trop fortes en fonction de notre échelle de réduction, le halo lumineux étant alors disproportionné par rapport à la réalité.

Le quai est doté de quelques bancs et une dizaine de voyageurs a déjà investi le site en l’attente de la prochaine navette.

Un autre lampadaire est installé à proximité de la voie du Köf pour faciliter son accès.

Les heurtoirs du dépôt

Un heurtoir se trouve dans la remise en briques. Peu visible, c’est un ancien butoir Märklin offert par Vincentlj qui trouve ici toute son utilité. Il est fixé à la colle cyanoacrylate.

Le heurtoir de la voie du Köf et celui du tiroir sont en revanche bien visibles. J’ai utilisé et relooké de vieux butoirs Jouef offerts par ma bru. Tout blancs d’origine, ces butoirs type béton ont d’abord été repeints en gris béton, puis la traverse de tamponnement en rouge. Le tout est ensuite patiné avec un peu de terres à décor appliquées à sec puis fixées avec un voile de vernis mat en bombe.

Ils sont équipés d’un feu violet. Je découpe deux petits cercles en plastiques issus de ma boite à rabiots, puis je les peins en noir mat. J’y fixe une led CMS violette pré-câblée avec une goutte de colle vinylique à prise rapide. Sur chaque fil, j’insère un bout de gaine thermorétractable de 0,6 mm de diamètre. Je soude les fils très fins sur des câbles électriques plus gros : fil jaune sur le fil le plus long (+), fil marron sur le fil le plus court (-). La gaine thermo de 0,6 vient recouvrir la soudure coté led. Puis une gaine thermo de 1,6 est inséré par l’extrémité et vient recouvrir la jonction en se superposant partiellement à la gaine de 0,6. Ainsi les soudures sont bien protégées pour éviter tout court-circuit. Une résistance de 3,3 KOhms est insérée sur le fil jaune, puis le tout est branché sur un circuit 12V DC permanent. Enfin, les heurtoirs sont fixés sur les rails à la colle cyanoacrylate Colle21.

Photos 2118 à 2121 : relooking des heurtoirs Jouef et mise en place feu violet. Source : letraindemanu sur Canalblog.

Une dizaine de personnages, dont certains assis sur des bancs, sont accueillis sur le nouveau quai de ZI Est.

A suivre : le bâtiment du personnel

Emmanuel

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Erratum episode 303

Pour en revenir à mes calculs de poids, il semble que je me sois un peu trompé sur l’interprétation des marquages de mes wagons couverts.

Pour un couvert indiquant 24 t en ligne catégorie B, le 24 t désigne la masse totale de chargement admissible. Cette masse de chargement doit être ajoutée à la tare du véhicule. Puis le total vaut masse sur rail qu’il convient de diviser par le nombre d’essieux.

Donc dans le cas de l’exemple du GS Ao2 cela donne :

24t de charge + 11,760 de tare = 35,760 t de masse sur rail

35 760 / 2 essieux = 17,880 t

Donc mon wagon chargé ne dépasse pas les 18t/essieu de ma ligne classée B et peux donc y circuler.

Cet erratum m’oblige donc à rectifier tout l’inventaire de mes wagons couverts, du moins pour les masses de chargements.

Merci a LeCorse21, contributeur d’un autre support, pour son argumentaire bienvenu dont je vous fais profiter.

J’ai un soucis de décodeur sur une locomotive.
Si vous avez une idée, la question est dans la rubrique Technique

BR 50 décodeur ESU Locksound V4.0