En principe toutes les 150 Märklin passent en R1 de 36 cm.
En marche arrière, le problème se pose sur toutes les aiguilles ?
Si oui, peut-être un problème d’atelage trop abaissé sur le tender ?
Un problème de frotteur ?
Non c’est la motrice qui soulève le tender qui du coup déraille
Ça le fait en “haut le pied” marche arrière sur aiguillage M ou C
Je ferai une vidéo en 2021 
et sur un post séparé !
Choix pour diesels de ligne : pas facile je les trouve plutôt massives , lourdaudes et moches que ce soit DB SNCB ou F y compris suisses
Peut être l’AIA AIA?
Pour cette machine à tender cabine, il faut pour le petit rayon ( autre qu’industriel ) éloigner le tender de la machine au moyen de l’attelage de liaison qui peut coulisser pour ce faire.
Ah !!
Je vais essayer , merci 
beaucoup
Pose de la voie dans le dépôt
[ Pose de la voie ] ● Épisode 293 - Le terrassement du dépôt est terminé. Il est temps de poser la voie.
Après la livraison des aiguilles motorisées et alors que Noël approche à grands pas, les équipes de la compagnie, très motivées, travaillent en trois-huit pour poser la voie dans le dépôt. La récente réception de deux nouvelles machines offertes par notre mécène Antoine92, la Br01 et le Köf, rend indispensable et urgent l’aménagement de cette annexe traction pour d’évidentes raisons de remisage et d’entretien du parc moteur.
Photo 1964 : Pose de la voie dans le dépôt de la CIC. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Toujours de la voie K Märklin
Si ZI Nord a été construite en voie K, c’est essentiellement par manque d’esthétisme de la voie C avec son ballast intégré, même si quelques maîtres en la matière ont su prouver que le modélisme d’atmosphère était possible en voie Märklin C, tel Pascal Hubert sur son réseau d’inspiration belge « Les Robermonts ». Le ballastage " à l’ancienne " avec les graviers à poser puis coller est une opération agréable du modélisme ferroviaire qui de surcroît permet de le personnaliser tant les teintes de ballast son diverses selon les régions et trafics. Alors même si la voie C dispose de qualités techniques incontestables, le directeur de la CIC a souhaité de la voie K pour ce nouveau chantier, d’autant que cette gamme comprend du rail flexible très pratique à usiner avec une Dremel. Le rail flexible de 90 cm permet tous les tracés sur mesures et est moins coùteux au mètre linéaire.
Le Dépron® comme isolant
Comme dans ZI Nord, la voie est posée sur une couche de Dépron® en lieu et place du liège. Ce matériau d’isolation au très faible coût et disponible en diverses épaisseurs est vendu par plaques de 100 x 50 cm dans les grandes surfaces de bricolage. J’utilise du 6 mm. Collé à la colle vinylique non diluée sur le support en bois (double encollage sur le Dépron et le bois), puis mis sous presse 24h, ce matériau autorise toutes les retouches ultérieures puisqu’il peut être retiré assez facilement en laissant le support d’origine propre. Cela permet des modifications de tracé ou des rectifications dans le décor sans dégâts.
Comme nous le verrons ultérieurement, ce sera un atout pour la pose de la signalisation du module 2 et d’accéssoires de décor.
Câblage électrique
Il y a lieu de prévoir des réalimentations électriques tous les mètres, ainsi que avant et après chaque aiguille pour optimiser l’alimentation. Les câbles sont reliés au feeder traction, un câble bipolaire de 1,5 qui suit le tracé sous le reseau. Dans ma nomenclature, les fils du rail central sont rouges (+) et ceux des deux rails de roulements en noir (-). En voie C, les soudures sont faciles sur les languettes de contact. En voie K, si les languettes du rail central sont aisées à souder, il est plus difficile de souder sur les rails. Il convient donc de souder au niveau des éclisses.
Photo 1965 : La voie ärklin K vue du dessous, les lames de contact du rail central. Source : letraindemanu sur Canalblog
Si vous avez des segments à isoler, c’est à cette étape qu’il faut le faire. Pour le rail central, c’est facile, il suffit de détruire (ou isoler avec un bout de plastique fin) les lames de contact. Pour les rails de roulement en revanche (rétrosignalisation, rail de contact de passage à niveau,…), vous ne pourrez sectionner qu’avec un disque sur Dremel. Oubliez les pinces de toutes sortes, les rails Märklin c’est robuste !
Aiguillages K : prévoir une fosse
Les aiguilles en voie K ont un mécanisme radicalement différent des appareils de voie en 2 rails. Cette mécanique est fragile et c’est sans doute le point faible de la marque allemande. Le risque majeur est ici d’encoller accidentellement le dispositif et donc de l’endommager irrémédiablement. Cette remarque est valable tant pour la phase de ballastage que de peinture de la voie. Ainsi que lors des travaux de décor. Toutefois ces dangers peuvent être évités avec quelques précautions simples.
Après avoir tracé sur le Dépron® l’emplacement des futurs éléments de voies, je découpe un rectangle sous l’emplacement des aiguillages. Cette fosse s’étend entre les deux rails de roulement, entre la pointe et le coeur (pour les aiguilles élancés à pointe de coeur mobile, la fosse doit être allongée au delà du coeur). Cette opération vise à obtenir un espace entre le mécanisme et le support. Ainsi aucun gravier ne risque de s’y coincer. Pour des raisons esthetiques, cette fosse est ensuite peinte en noir mat ce qui la rend moins visible au final. On laisse sècher une journée, surtout avec la peinture type Humbrol.
Photo 1966 : Création d’un fosse dans le Dépron pour un aiguillage élancé Märklin K à pointe de coeur fixe, ici lors de la pose de la voie dans ZI Nord en avril 2017.
Cette fosse reste utile même sur les aiguillages de l’ancienne génération avec un mécanisme plus simple et moins fragile.
Photos 1967 : Aiguilles voies Märklin K, ancienne et nouvelle génération. Source : letraindemanu sur Canalblog
Collage de la voie
Lorsque toutes les fosses sont terminées, on peut alors passer à la phase d’assemblage et de collage de la voie. Les éléments sont soudés entre eux au niveau des éclisses. Cela améliore la connectivité électrique des rails de roulement (-) et augmente la résistance mécanique lors de manipulations. Puis ils sont simplement collés à la colle vinylique non diluée, à l’exception des aiguilles. Ces dernières sont maintenues en place par les éléments qui les encadrent puis par le collage ultérieur du ballast latéral.
La voie est mise sous presse pendant 24 heures.
Peinture de la voie
Les mécanismes des aiguilles sont protégés par du scotch de peintre. Puis je dépose au coton-tige de l’huile de cuisine sur le dessus des rails de roulement, et, plus fastidieux, sur chaque picot du rail central. Cette huile va empêcher la peinture d’y adhérer.
L’ensemble des voie est ensuite peint avec une peinture acrylique en bombe de gamme modélisme, à défaut de posséder un aérographe pas très pratique en appartement. J’ai utilisé un marron cacao de la gamme « Do it ! » de Marabu achetée chez Truffaut. Par la même occasion, on peint les flancs exterieurs de rails. Je laisse sécher une journée. Après séchage, je nettoie les dessus de rails de roulement, leur flanc intérieur et les picots avec un chiffon imbibé d’alcool à 70°. Je répète l’opération avec un disque de polissage en feutre monté sur la Drémel.
A ce stade donc, toute ma voie est peinte à l’exception des aiguilles qui seront peintes à la main.
Photos 1968 à 1971 : Peinture et polissage de la voie Märklin K dans le dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog
Pour les aiguillages, il n’y a pas d’autre choix que de peindre d’une couleur semblable au pinceau fin les traverses et flancs de rails. La peinture ne doit pas être diluée au risque de la voir couler dans les interstices sensibles des fragiles mécanismes.Et la peinture sèche est pour ces dispositifs aussi redoutable que la colle. Personnellement, je n’ai voulu prendre aucun risque et je n’ai pas peint les parties les plus fragiles, me limitant aux extrémités des traverses les plus sensibles et aux flancs extérieurs des rails.
Passage piétons
Un dépôt, c’est du personnel qui se déplace à pied. Il faut donc prévoir dès maintenant le passage des voies pour les collaborateurs de la compagnie.
Je découpe des rectangles dans du Carton-Plume® original de chez Canson de 5 mm d’épaisseur. La face visible est pelée (attention les carton-mousse d’autres marques ne se pèlent pas bien et réservent de mauvaise surprises).Puis, coté voie, je découpe une encoche sur toute la largeur, de telle sorte que la partie supérieure repose sur les extrémités des traverses et colle au rail. L’autre extrémité est poncée au grain fin pour créer une pente douce.
Photos 1972 et 1973 : création des passages piétons avec du Carton-Plume®. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Ah ! Le facteur me livre un colis en provenance d’une nouvelle mécène. Des surprises pour Noël arrivent.
A suivre donc…
Emmanuel
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Ballast, pistes et végétation dans le dépôt
[ Ballast, piste et végétation ] ● Épisode 294 - Après la pose de la voie, voici venu l’étape du ballastage. Comme je vais travailler à sec, j’en profite pour réaliser les pistes et poser la végétation. Je prévois également les emplacements des futurs bâtiments.
Ballastage
Le ballastage est une étape agréable mais répétitive qui demande du soin. Je l’ai étalée sur plusieurs jours. Ma voie étant désormais collée, je ballaste à sec.
Mon ballast est issu de tamisages de sable naturel, le même que dans ZI Nord. Il est déposé délicatement avec un godet de forme carrée (un pot à verrine appéritive recyclé en plastique). Ses angles permettent une dépose précise et parcimonieuse des graviers entre chaque traverse et de chaque côté des voies. Un pinceau permet le lissage des traverses. Une petite réglette permet l’égalisation latérale. Bien-sûr, pas de gravier sur les mécanismes mobiles des aiguilles. En cas de dépose accidentelle, ils tomberont dans la fosse.
Puis, avec un brumisateur, on humidifie la première zone à traiter. Eviter les pulvérisateurs à jets trop directs qui vont faire bouger les graviers. Il est préférable de travailler par séquences de 30 à 40 cm. Au delà l’humidification va s’évaporer.
Photos 1975 & 1976 : Ballastage de la voie Märklin K dans le dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Le collage se fait à la colle vinylique diluée à 50% d’eau chaude et 1 goutte de liquide vaisselle. Cette solution est idéalement déposée avec une aiguille intramusculaire montée sur une seringue de 5 ml. L’aiguille permet une dépose très précise en goutte à goutte entre les traverses : deux gouttes au milieu des voies et une goutte à chaque extrémité. L’humidification préalable facilite l’étalement de la solution par capillarité. Les zones traitées apparaissent légèrement laiteuse. Cette teinte blanchâtre disparaît au séchage, c’est à dire une bonne journée au moins dans une pièce à température de 19°.
Ballastage des aiguilles
Le ballast n’est déposé que sur les extrémités des traverses et dans les zones où il n’y a aucune partie mobile, c’est à dire en dehors de la fosse.
Si vous avez les moteurs d’aiguillages, il faut les installer avant cette opération. Si vous avez des leviers manuels et que vous n’envisagez pas de moteur ultérieurement, il faut les installer à cette étape. Si un moteur est prévu à l’avenir, il ne faut pas traiter la surface.
Photo 1977 : Ballastage d’un aiguillage standard Märklin K avec moteur. Photo 1978 : ballastage aiguillage élancé à pointe de cœur mobile Märklin voie K non motorisé. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Sols des bâtiments
Le futur bâtiment est une remise béton en demi-profondeur de chez Cités miniatures. Ce choix est dicté par la petite surface du dépôt. J’ai donc privilégié les voies d’accès extérieures ainsi plus longues et qui permettront le garage des locomotives bien visibles du spectateur. Le sol intérieur est confectionné a base de Carton-Plume® dont la surface visible est pelée. Les entre-voies sont comblés avec de l’enduit de rebouchage. La faible profondeur ne permet pas l’entrée d’une machine mais autorise un joli aménagement intérieur bien visible des baies vitrées. Le rail central de la voie K est donc caché par l’enduit : l’esthétisme prime ici sur la technique.
Photo 1979 : Sol de la remise dans le dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Les dalles des autres bâtiments sont également confectionnées avec du Carton-Plume® : une maison pour le chef de dépôt et une annexe État type gare de Pornic pour le personnel sont ainsi prévues.
Ces dalles sont collées à la colle vinylique non diluée et mises sous presse. Prévoir un morceau de carton entre la dalle et les boites de conserve pour éviter les marques sur cette surface fragile.
Lorsque les sols sont secs (sol de la remise en enduit), ils sont ensuite peints en gris " béton " avec des peintures acryliques : 50% blanc de titane + 25% noir de mars + 25% ocre claire, le tout dilué à l’alcool à 70°.
Photo 1980 : peinture de la dalle en béton de la future annexe du dépôt Ho. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Les pistes
Les pistes relient les différents points du dépôt. Elles sont réalisées en sable naturel très fin issu de mes tamisages précédents. Là encore le sable est déposé à sec avec un godet. Les cheminements sont bien délimités avec une petite réglette.
Photo 1981 : Les pistes en sable et la terre naturelle dans le dépôt Ho. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Terre naturelle
Tous les autres endroits sont traités à la terre naturelle tamisée et stérilisée au four. Elle est également déposée à sec.
A ce stade, tous les sols du dépôt sont traités à l’exception de la proximité du tiroir ou se trouveront les parcs à combustibles et autres équipements.
Collage définitif
Les ballasts, sables et terre sont humidifiés avec un brumisateur par zones de 15 cm² environ. Puis la colle diluée est déposée en goutte à goutte à l’aide d’une aiguille intramusculaire montée sur une seringue de 5 ml.
Végétation
Alors que la terre est encore humide de colle, je découpe des morceaux de végétation de tapis MBR et MiniNatur. Puis j’humidifie le dos de ces éléments et y applique un peu de colle blanche au pinceau. L’élément est ensuite mis en place. Avec mon aiguille intramusculaire, je dépose un peu de colle diluée aux " racines ".
Je travaille par petits morceaux. Les chutes de découpes sont conservées car elles serviront aux petites retouches ultérieures.
A titre personnel, j’ai une nette préférence pour les tapis MBR, bien plus jolis à mon goût. Si les premiers tapis ont été achetés en exposition sur le stand de nos amis de chez Makétis, je me suis ré-approvisionné chez Paris-Modélisme qui distribuent la marque. Pour ce genre de produit, je préfère acheter de visu.
Voici quelques images du dépôt à ce stade des travaux :
Photo 1982 : Vue rapprochée de la voie principale au fond du module. Photo 1983 : Vue générale du dépôt. Photos 1984 & 1985 : Vues rapprochées du dépôt. Source : letraindemanu sur canalblog
A suivre : les cadeaux d’une nouvelle mécène de la compagnie.
Emmanuel
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Hello,
Avec cette aiguilles intra musculaires l’on peut dire que tu travailles avec une précision chirurgicale. L’ambiance du dépôt prend déjà une toute autre tournure.
bonne continuation.
Bonjour Manu,
Je vois qu’il faut prévoir de la voie pour le futur module, vue la vitesse à laquelle celui-ci progresse …
Vincent
Je crois voir qu’il manque un rail K de 180 mm pour remplacer le laid rail C ;
Il manquerait aussi trois heurtoirs ( éclairées ou non )
peut - être 2 coupons K de 90 mm pour la gauche. ( et les heurtoirs ? )
et … peut - être 2 moteurs 75491.
Exact ?
Bonjour Manu,
Ces derniers jours j’ai découvert ton sujet et je dois dire que il est impressionnant et par le principe de la pratique du modélisme à moindre coût, aussi par la générosité des donateurs, mais surtout pour la qualité de tes rédactions, tu devrais postuler dans les éditions de magasine de modélisme ferroviaire.
Félicitation
Manu
Bonjour,
Oui, l’aiguille intra-musculaire permet une dépose très précise de la colle diluée. Il faut juste bien tenir L’ embout de l’aiguille d’une main pendant que l’autre pousse le piston de la seringue, car la solution est un peu épaisse. Il faut donc éviter que l’aiguille se désolidarise au risque de projeter de la colle partout. Ne pas hésiter à rincer seringue et aiguille à l’eau chaude régulièrement pendant les travaux et en fin de séance pour que le matériel soit réutilisable.
Il faut laisser sécher une bonne journée au moins avant de passer l’aspirateur pour découvrir les endroits que l’on a oubliés… et recommencer.
Je te souhaite de joyeuses fêtes.
Bonjour Vincent,
Pour la suite, le module Sud-Est ne sera qu’un module de parade d’angle en rayon R2 (42 cm) en voie C. Pour le décor, j’envisage quelque chose de plus montagnard, peut-être enneigé. D’ou la présence du rail de transition K> C en sortie du dépôt.
Effectivement les travaux avancent assez vite en ce moment. L’arrivée des deux nouvelles loco offertes par Antoine m’a motivé pour accélérer le dépôt.
Passes de joyeuses fêtes de fin d’année.
Bonjour Pierre,
L’ « affreux rail » à droite est en fait un rail de transition K>C puisque le module suivant sera en voie C rayon R2. Ce départ en coulisse Sud-Est sera caché par une remise en briques qui vient de m’être offerte par une nouvelle mécène.
Question rails dans le dépôt, je suis complet puisqu’Olivier vient de me donner des voies K qui ont permis de finaliser le tiroir qui manquait. Trois Aiguillages de ce dépôt sont motorisés, les deux autres sont a ce stade manuels. Faut juste que je retrouve un levier manuel pour l’aiguille élancée qui mène à la remise béton. Il me faudra aussi motoriser l’aiguille dans ZI nord qui sépare VE de V1 (embranchement principal de la STPM) : les manoeuvres sont rendues compliquées car cet aiguillage est trop au fond du module et est difficilement accessible.
Question heurtoirs, il m’en manque 5 : Un pour le tiroir du dépôt, un pour la voie de garage du Köf, un pour la fin de ligne provisoire dans !e dépôt, un pour le second embranchement Laure Noirt et deux pour les embranchements STPM dans ZI Nord.
Les lampadaires du dépôt viennent d’être livrés (un des cadeaux de Noël de mon épouse). Mais faut que j’aille racheter des fils électriques car j’ai tout consommé pour le TCO.
Comme tu vois, les travaux avancent bien en ce moment.
Passes de joyeuses fêtes.
Manu,
Je vais t’envoyer un rail C coupé et une droite voie K flexible. Tu pourras continuer en K jusqu’à 3 cm de la sortie du module et connecter à la “C” avec ma méthode (décrite dans un de mes posts).
Bonjour Manu
Merci pour tes appréciations encourageantes. Pour ce qui concerne du rédactionnel dans une revue, je ne suis sans doute pas aussi doué que certains rédacteurs. Pas les mêmes moyens non plus d’ailleurs. Je pense qu’aujourd’hui mes écrits sont connus, donc si cela avait intéressé une rédaction, ils m’auraient sans doute déjà contacté. Et ce n’est pas le cas.
Pas grave, j’ai mes fidèles lecteurs et c’est bien le plus important.
Je te souhaite un joyeux réveillon
C’est gentil Vincent, mais ce rail de transition sera caché par le décor. Une remise vient d’être offerte à la compagnie qui sera un excellent cache coulisse.
Joyeux réveillon à ta petite tribu
Une remise en briques pour masquer la coulisse
[ Bâtiments ferroviaires ] ● Épisode 295 - Alors qu’une seule remise en demi-profondeur était prévue dans le dépôt, une mécène a offert à la compagnie une remise en briques. Ce bâtiment complet s’avère idéal pour masquer le départ en coulisse Sud-Est. Une mise en peinture et une patine améliorent sensiblement son aspect.
Julie, une nouvelle mécène, a offert plusieurs éléments de décor à la compagnie. Cette modéliste talentueuse qui pratique le 3 rails numérique, suit les aventures de la CIC et a souhaité contribuer au développement du projet, du dépôt en particulier. Ainsi a-t-elle offert une remise en briques, une tour de sablerie, deux grues à eau statiques ainsi qu’une grue à eau motorisée. Voila de quoi bien équiper et animer cette annexe traction en devenir.
Remise en briques
Cette maquette en plastique proposée par Piko sous la référence 61823 est une remise en briques et portes en bois d’époque II. Ce bâtiment mesure L 247 x l 119 x H 105 mm. Ce type de remise n’était au départ absolument pas prévu, mais ses dimensions et son implantation sur la longue voie de remisage s’avèrent finalement idéales pour masquer le départ vers le futur module 4 Sud-Est.
Photo 1987 : La maquette Piko 61823. Source : letraindemanu sur Canalblog.
En soit, cette maquette ne présente pas de difficulté majeure de montage. Le travail va essentiellement porter sur la peinture et la patine pour casser l’aspect plastique du bâtiment.
Si vous envisager un éclairage intérieur (ce n’est pas mon cas), il faut peindre l’intérieur des pièces en noir (deux couches) pour éviter la diffusion lumineuse par transparence.
Peinture
Avant dégrappage des pièces, je les peins. Pour mémoire, je travaille aux acryliques Pébéo (Achetées chez Truffaut) diluées à l’alcool à 70°. Les solutions sont préparées dans des petits pots de sauce soja recyclés (traiteur asiatique). Ces pots ont l’avantage d’avoir un couvercle étanche, ce qui est très pratique pour conserver les dilutions en cas de retouches ultérieures. La conservation peut durer plusieurs jours sans évaporation.
Photo 1988 : Peintures acryliques Pébéo chez Truffaut. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Les murs sont peints avec une solution d’ocre rouge (112 série 1) mélangée à de l’ombre naturelle (109 série 1). La solution ne doit pas être trop épaisse pour ne pas combler les joints de briques. On laisse sécher une demi-journée pour passer à l’étape suivante du lavis.
Pendant ce temps, la toiture en tuiles est peinte avec de l’ocre rouge mélangée à de l’ombre brûlée (108 série 1) pour obtenir une ocre rouge plus foncée que les murs. On laisse sécher.
Le socle est peint en gris " béton " : Mélange de 50% de blanc de titane + 25% de noir de mars + 25 d’ocre claire (terre de Sienne 114 série 1).
Les portes sont travaillées à la peinture acrylique en bombe teinte Kakao (161) de la gamme " Do it ! " de chez Marabu (achetée chez Truffaut également). Ces bombes sont pratiques quand on n’a pas d’aérographe. La maquette étant prévue pour une ou deux sorties, il y a donc quatre portes, à peindre recto-verso. Sur les mêmes grappes sont situées les pièces de rehaussement de toiture en bois et les soutiens des auvents métalliques de porte piéton.
Les fenêtres sont peintes également à la bombe teinte gris graphite (179, même gamme, même marque).
Photo 1989 : Peintures acryliques en bombe de la gamme “Do it !” de chez Marabu. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Lavis et joints des murs
Alors que les murs sont bien secs, je prépare dans un nouveau godet une solution très diluée de blanc de titane. La solution doit être très laiteuse. J’applique cette solution au pinceau fin. La peinture va s’infiltrer dans les joints et se répandre par capillarité. Le surplus de peinture en surface des briques est délicatement essuyé avec un papier ménage. Cela peint les joints tout en donnant un aspect légèrement blanchâtre aux briques.
Photos 1990 et 1991 : les murs de la remise Piko 61823 avant et après peinture. Source : letraindemanu sur Canalblog.
Les ferrures des portes sont peintes au vert émeraude de phtalocyanine (219 série 2) à peine dilué pour ne pas couler sur le bois des portes.
Montage
Il ne pose aucune difficulté. Si vous souhaitez avoir des portes mobiles, il faut les installer maintenant. Les gonds sont coincés entre la face interne du mur d’entrée et une pièce qui se colle à l’arrière. Il ne faut bien-sûr pas coller les gonds ! Pour mon cas, j’ai choisi d’avoir des portes fixes en position ouvertes, elles seront donc collées en dernier.
La maquette est assemblée selon la notice. Pour ma part, j’ai supprimé l’escalier coté non visible car mon entrevoie est insuffisant (aucune maquette n’était prévue à l’origine à cet emplacement).
Les fenêtres sont installées à cette étape, mais pas les vitrages qui seront posés après les travaux de patine. La fixation au vernis abimerait les vitres.
eaux pluviales
La maquette est dépourvue de gouttières et descentes d’eau. Je les pioche dans ma boite à rabiots. Avant la pose, elle sont peintes à la bombe gris graphite. Leur collage est fait à la colle cyano Colle 21 car c’est vraiment le truc le plus galère à installer.
Patine
La patine est faite aux terres à décor appliquées à sec. J’utilise de l’ombre naturelle sur l’ensemble des murs et des toitures. Puis une passe de noir poussière sur le bas des murs, autour du rehaussement de toiture, au dessus du mur d’entrée, sur le bas des portes. Un noir standard vient renforcer l’effet salissant des fumées au dessus de l’entrée et au bas des portes.
Un ocre foncé est apposé sur les portes en bois. Un rouille brune est appliqué sous les ferrures de portes.
La patine étant appliquée à sec avec des pinceaux à poils souples réservés à ce seul usage, il est facile d’ajouter ou de retirer (en soufflant dessus). Lorsque cela vous convient, il suffit de fixer avec un voile de vernis mat en bombe. Il se peut que ce voile atténue la patine. Rien de grave, il suffit de recommencer.
Lorsque la patine est terminée et qu’il n’y a plus de vernis à appliquer, on pose les vitres. J’ai pour ma part rajouté du papier sulfurisé pour occulter les vitres, l’aménagement intérieur étant inexistant.
Photos 1992 à 1995 : La remise en briques peinte et patinée a trouvé sa place dans le dépôt. Source : letraindemanu sur Canalblog.
La remise a été placée dans le dépôt. Cela a nécessité le raccourcissement du quai de ZI Est. Ce nouveau bâtiment occulte la sortie du dépôt vers le module suivant, ce qui est une excellent chose.
Les travaux vont pouvoir se poursuivre avec l’installation de la grue motorisée Viessmann également offerte par Julie.
Un grand merci à elle pour ses contributions qui permettent d’avancer vite dans les travaux du dépôt.
Emmanuel
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Bonjour Emmanuel,
Je suis impressionnée de ce que tu as fais avec cette remise, tout à la fois son placement et sa mise en peinture.
Ayant aussi cette remise que je veux transformer en atelier moteur avec un agrandissement et des portes mobiles par servo commande, nous aurons deux versions très différentes de cette référence Piko archi connue !
C’est une très bonne source d’inspiration de ce qu’il est possible de faire avec un kit du commerce finalement très répandu, de revisiter complètement son intégration avec une approche très personnalisée et adaptée à l’environnement de son projet.
Merci pour ce très beau travail !
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C’est moi qui te remercie pour ton cadeau.
Je me suis bien éclaté pour sa mise en peinture et finalement je pense que je vais y ajouter un éclairage intérieur. Je ferai cela lorsque j’instalerai les lampadaires dans le dépôt. Pour le moment, la maquette n’a pas encore été collée à son emplacement car le décor derrière nécessite des retouches.
Je te souhaite un joyeux réveillon
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Encore un régale pour les yeux ces travaux!
Le bâtiments s’intègre bien dans l’atmosphère. Tu poursuis ces travaux avec un rythme bien soutenu, repose toi un peu avant le réveillon.
Joyeux réveillon à toi !
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