Bonjour Robert et Wolfram,
Robert, je suis bien d’accord avec toi, il y a moultes manières de faire la rétrosignalisation. Il y a plus de 50 ans déjà, Marklin avait inventé le rail de contact avec un petit bout de plastique qui basculait selon le sens du train et donc envoyait une impulsion selon le sens de circulation. Le contact reed ou ILS si je ne me trompe est une amélioration de ça. Cet ensemble de rétro permettait de faire passer un signal du vert au rouge et de couper le courant traction sur une longueur de 2 coupons soit environ 36 cm. Avec les décodeurs digitaux, ces contacts ont retourné l’information de passage sur ces décodeurs, mais le principe restait le même. En effet rien n’empêche de procéder de cette façon pour qui ne veut pas faire cette découpe de tous les coupons de voie C. A noter que cette découpe n’est pas nécessaire en voie K car les 3 files de rail de ces voies K sont isolées les unes des autres.
Le gros inconvénient que je vois dans cette rétrosignalisation c’est que c’est une signalisation dite “temporaire” : Il faut que le train passe dessus et c’est le patin du train qui fait basculer le contact. Et dans ce cas, si le convoi dispose aussi d’une voiture éclairée et donc d’un autre frotteur ça envoie 2 impulsions… et donc il y a sans doute un pb de comptage pour configurer le logiciel.
Bon, pour ton cas avec des Reeds il faut donc un aimant à coller uniquement sous la loco et il n’y a qu’une impulsion au moment de sons passage et on a moins de pb de comptage des impulsion pour la logique du logiciel.
Moi ce que je propose c’est une détection de présence “permanente” cad que le convoi est détecté, même à l’arrêt sans loco, et le canton est occupé. Pas besoin de passer sur un rail de détection comportant un Reed.
Mais bon, il faut avoir fait un peu le tour de la question pour voir les avantages et les incovénients de chaque façon de faire. J’avoue, j’admets, que je ne propose qu’une seule solution. Mais je crois que c’est la meilleure solution surtout en 3-rail Marklin.
Wolfram, je ne connais pas assez Rocrail pour expliquer ce besoin exprimé. Cependant il me parait possible que ça soit pour cette raison : Avec 1 seul contact sur le canton, le ralentissement et l’arrêt est totalement géré par le logiciel (Itrain et TC le font). Par conséquent il FAUT que le logiciel étalonne chaque pas de vitesse de chaque loco pour savoir à quelle vitesse elle roule, et par le calcul, la ralentir jusqu’à un point d’arrêt virtuel sur la voie indiqué dans la config du logiciel. Il est possible que Rocrail ne fasse pas ce calcul et donc nécessite 2 contacts (cas d’un canton à sens unique) ou 3 contacts (cas d’un canton à double sens). Dans ces cas là il y a 1 contact (ou 2) en fin de canton, disons à 30 cm avant la fin, qui indique le point d’arrêt, et 1 contact au milieu du canton qui indique la zone de ralentissement. Le logiciel calcule seulement un ralentissement et quand le train arrive sur le point de contact d’arrêt, stoppe le train. Dans ce dernier cas le besoin d’étalonner les locos est moindre, voire pas nécessaire, c’est un avantage. Un inconvénient c’est que les points de contacts d’arrêt sont physiques et donc pas ajustable car ils sont “en dur” dans la voie, et un autre inconvénient c’est que ça coûte 2 ou 3 fois plus chers en décodeur S88 car tu as 2 ou 3 fois plus de fils et de contacts à faire. En plus si tu veux utiliser la détection par consommation de courant c’est encore un peu plus cher car chaque S88 comporte seulement 8 entrées au lieu des 16 habituelles avec la simple détection de présence proposée. Enfin il faut penser à mettre un consommateur de courant en fin de convoi par exemple un feu de fin de convoi avec son frotteur pour que la fin de convoi soit détectée et que le canton ne soit pas libéré trop tôt à la sortie de la loco par exemple.
Suis-je assez clair ? J’ai fait les explications à la volée sans trop me relire…
A+