Charbon planétaire 2034

Bonsoir Patrice,

je suis un ignorant : qu’est-ce qui distingue l’ILS du contact Reed ?

Bonsoir Wolfram

L’un est français, l’autre romand (anglicisme).
C’est la même chose, ILS -> interrupteur à lame souple.
Une relais Reed (ou Relais ILS) c’est une bobine qui actionne le contact, le tout dans un boitier plastique au format DIL14 ou DIL16.
Sinon une protection avec une diode de roue libre pourrait être suffisante. Mais il faut une source d’alimentation continu pour la partie à relais, comme dans les cas d’une amplification à transistor.

Bon :sleep:

Delias

Un relais de ce type disimpex.com/P-394-38-A1-rm84.html# serait-il adéquat ? Il fonctionne en alternatif. Ce sont ceux que j’ai utilisés pour les automatismes de la gare.

Bonjour Eric

Pour être sur il faudrait la caractéristique des ILS.
Mais d’après ce que j’ai pu observé chez un revendeur suisse, la plupart des ILS ont une capacité de coupure de 500mA résistif, autant en DC que en AC.
Ton relais à une consommation de 120mA (12V) ou 60mA (24V), mais il est inductif.

Sur des contacts de relais standard c’est dans les clous, mais avec un ILS, je ne suis qu’à moitié sûr.

Donc il serait bien mieux de passer par une alimentation DC et une protection par diode de roue libre.

Bonne fin de week-end

Delias

Merci Delias pour ces explications mais :

  1. N’aurais-je pas dû avoir des masses de problèmes avec les montages déjà faits de relais commandés par des rails contact et commandant des bobines de signaux ou d’aiguillages ?
  2. Pourquoi passer par une alimentation DC ? du fait de la diode ?
  3. Le relais Reed dont tu parles est-il lui aussi prévu pour limiter les effets inductifs ?
  4. Une diode TVS peut-elle résoudre la question ? si oui, faut-il que j’en monte en parallèle à chaque relais ?
    Mes compétences en électronique sont proches de zéro, mais je suis prêt à les doubler, voire à les tripler. Trois fois rien, c’est quand même quelque chose, comme le disait Devos !

bonjour Wolfram, bonjour Sylvain, bonjour Eric,
dans les années 70-80 il y avait déjà pour les circuits électroniques les relais “Reed” dont la bobine consommait bien moins de courant que les relais habituels et utilisait des contacts relativement robustes pour le courant et le pouvoir de couture mais “Reed” était une marque de fabriquant
puis quand ça fonctionne bien cela devient une norme, comme les mèches au “Widia”

comme dit si bien Sylvain, il y a le contact Reed et le relais Reed
bhen oui : Sylvain m’apprend qu’un contact “ILS” donne en English “Reed” et je me suis fourvoyé en pensant qu’un contact Reed était plus robuste qu’un contact ILS

alors pour Eric : remplacer un contact ILS c’est difficile et passer par un relais sera bien commode.
Pour choisir entre les composants discrets et le Darlington de Sylvain ce sera peut-être ce qui sera plus facile à trouver puis à souder sur une plaquette veroboard à cause des petites pattes rapprochées de certains éléments. C’est la paire Transistor et Relais qui va travailler et donc ces éléments à dimensionner l’un à l’autre. Et de toute façon un montage d’essai ; mais comme Sylvain t’accompagne si bien !

grand merci Toutes & Tous
Patrice

Bonsoir Eric

Chaque contact, qu’il soit un ILS, un relais, ou un interrupteur a quatre caractéristiques principales.

Si tu prends la feuille des caractéristiques du relais que tu indiques, tu verras qu’il est fait mention:
1: D’un pouvoir de coupure maximal, en DC et en AC, et souvent à plusieurs tensions, et (mais ce n’est pas le cas ici) en charge résistive et en charge inductive avec le rapport L/R indiqué.
2: D’une intensité maximale
3: D’un pouvoir de coupure minimal avec les même nuances que au point 1.
4: Une tension nominale

Le 1 indique la valeur que le courant ne doit pas dépasser juste avant l’ouverture du contact. Si le courant est plus grand il va détruire le contact à la longue.
Le 2 indique la valeur maximal que le courant peut atteindre avant de souder les contacts, c’est peu utilisé car dans la plupart des applications c’est le même que le 1. Le contre exemple c’est la commande d’une ampoule, mais avec la garantie que le contact ne s’ouvre pas avant d’avoir un filament chaud avec une consommation plus faible.
Le 3 indique la valeur minimal pour que l’étincelle à l’ouverture nettoie les contacts, pour les petits contacts de commande, il est souvent égal à 0.
La 4 indique la tension d’isolation à ne pas dépasser pour garantir que l’arc s’éteint à l’ouverture du contact.

Ces valeurs changent en fonction du matériaux des contacts, de leur tailles, de leur vitesse de déplacement lors du changement d’état et si ils sont en atmosphère protectrice (cas des ILS)

Un ILS a un pouvoir de coupure bien inférieur à tes relais, c’est pour cela que tes relais tiennent le coup mais pas les ILS.
De plus les ILS dont les contacts s’écartent lentement supportent mal l’AC et les charges inductives. Le montage en DC avec diode de roue libre permet de concevoir selon le pouvoir de coupure résistif.

L’alimentation DC permet d’avoir une diode de roue libre au lieu d’un TVS, qui réduit fortement la tension de l’arc (de moitié environ).

Le relais reed, c’est une bobine dont le champ magnétique active une ampoule reed. Donc inductivement le rapport L/R est similaire, sauf que le courant est beaucoup plus petit (moins de 20mA @ 5V au lieu de 200mA au minimum pour les plus petits relais traditionnels en 5V.)

Pourquoi pas un TVS, parce que j’ai appris à faire avec des composants simple. D’ailleurs le MTBF (Mean Time Between Failure) du TVS est très probablement inférieur à celui de la diode.

Bonne soirée

Delias

Ce que je comprends : le schéma serait un ILS sur le rail, actionnant un relais monostable, avec une protection de l’ILS montée en parallèle à ce relais par une diode de roue libre, un relais reed ou une diode TVS. Ce relais monostable actionne un relais bistable qui coupera l’action des rails contact d’arrêt en gare.
Je suis réticent à devoir assurer une nouvelle alimentation en DC, ça complique alors que j’ai de l’AC partout sur le réseau, d’où une préférence pour la solution diode TVS qui, si j’ai bien compris, assure une moindre protection mais fonctionne en AC. Pas cher en plus, quelques dizaines de centimes. Encore faut-il dimensionner correctement cette diode et l’ILS.
Autre question, le relais monostable est-il nécessaire ou la protection peut-elle être directement montée en parallèle du bistable Märklin ?

Bonsoir Eric

A part cela tu as bien compris.

Les relais Märklin, à l’exception du dernier modèle à 4 contacts inverseurs, consomment plus que les 500mA limite de l’interrupteur Reed. Donc c’est relais intermédiaire obligatoire.

Bonne soirée

Delias

Salut :
est-ce que ça ne serait pas plus clair d’utiliser le terme « ILS » et non pas « REED » pour les contacts à placer sous les voies
et de « relais REED » pour les circuits électroniques ? :astonished:
merci. Patrice

Question à Delias : une diode TVS bidirectionnelle a-t-elle un sens de montage en alternatif ?

Bonsoir Eric

Une bidirectionnel est normalement utilisable en AC, mais sa tension doit être supérieur à la valeur de crête du signal AC. Soit racine de 2 fois sa valeur RMS. (16V -> 22.6V) Il faut aussi tenir compte des tolérances. Facile 10% sur la tension et ???% sur la TVS.

Mais comme je disais, je connais mal ce composant, il me faudrait son datasheet.

Bonne soirée

@Zorgzib: Reed c’est le nom de l’ampoule de verre avec les contacts. Un contact Reed c’est l’ILS, un relais Reed c’est la fonction de relais avec une bobine en plus. Par usage un Reed c’est l’ILS et pas le relais. C’est la description internationale francophone, du moins si j’en crois les revendeurs et mon apprentissage. Et même sur Conrad France on trouve des Reeds, pas des ILS. Maintenant si le forum est réservé au franco-français, faut le dire de suite… :arrow_right: :arrow_right:

Delias

merci Syl.

La fiche technique est .
Je vais faire un essai en mettant la cathode côté masse, ne risquant pas grand chose,
Quant à l’appellation des lames souples, il est bien difficile de faire une recherche sur Internet avec “ILS”, qui est un mot très courant en français !

Bonjour Eric

Dans le datasheet, il y a les deux uni- et bi-directionnel et toutes les tensions. Quelque part c’est normal.

Si la diode TVS est unidirectionnel (sans le suffixe C ou CA), tu vas cramer le Reed à la première tentative. Il faut dans ce cas mettre deux en série et tête-bêche.
Si la diode TVS est bidirectionnel (donc avec le suffixe C ou CA), faut juste être sur que sa tension est supérieur à la tension de crête de ton alimentation AC, sinon tu vas également cramer le Reed à la première tentative.

Normalement si la TVS est bidirectionnel, elle ne doit pas avoir de cathode ou d’anode, car comme une résistance elle peut être retournée. c’est pour cela que je crains que tu as une unidirectionnel.

Donc c’est quoi son marquage? en 16V AC il faut un 5KP22C/5KP22CA ou une 5KP24C/5KP24CA en fonction du transfo qui alimente ton circuit.

Bonne journée

Delias

C’est une 5KP20CA, décrite dans ma facture par “Diode:transil;5kW;20V;bidirectionnelle;8x7,5mm”.
Et en effet, elle n’a pas de marquage, je viens de le vérifier.

Re-Bonjour Eric

Donc c’est bon, tu m’enlèves le doute.
Juste la tension un peu faible, ton transfo ne doit pas dépasser les 16V AC, tension max et non tension nominale. (donc un 12V AC nominal va bien). Un 16V Märklin peut monter jusqu’à 18V-20V (faible charge et / ou tension domestique élevée)

Bonne journée

Delias

J’ai fait dix passages de locomotive sur l’ILS. Il a actionné le relais bistable et il n’a pas lâché (pour l’instant !).
Le montage que j’ai fait est le suivant :


En pratique :

Bonsoir Eric

Arrête de faire de l’électricité d’automobile.
Là ton ILS supporte le courant du relais monostable et celui du relais Märklin. Si avant il lâchait c’était donc principalement en raison de l’étincelle à l’ouverture qui est maintenant absorbée par la TVS et dans le contact du relais monostable. Mais si tu utilises un ILS standard et un relais Märklin ancien, ton ILS va claquer dans les prochains mois.

Il faut reprendre le brun directement sur le transfo pour alimenté le contact du relais monostable qui va ensuite commander le relais Märklin. Voir la correction des fils brun, c’est assez visible. Cette façon de faire un anti-retour est assez typique de l’automobile d’où ma remarque du début, mais pas dans tous les autres domaines auxquels j’ai touchés.
Et on dessine toujours les deux fils d’alimentation d’un relais (sauf également dans l’automobile). Fil jaune ajouté sur ton schéma.

Bonne nuit

Delias

J’avais bien intuité que ce circuit court pouvait poser problème, mais que ne ferait-on pas pour économiser du fil !
Faut-il aller jusqu’à un transfo (toutes leurs masses sont déjà interconnectées) ou simplement se brancher à une masse lointaine ?