Charbon planétaire 2034

Bonsoir,

Bravo ! Tes batiments sont magnifiques ! Ton essai pour imiter l’eau est très réaliste sur la photo…
Bonne continuation.
Thomas

oui, magnifiques bâtiments, j’adore le moulin…

Bonjour Eric,
Beau travail et les réalisations au plâtre sont sublimes.
Sincèrement Mark

Merci, mais c’est trop ! Je n’arrive pas à la cheville des modélistes patentés dont les réalisations enchantent les forums :wink:.

Bonjour,
je me demande si l’utilisation d’un capteur à effet Hall est équivalente à celle d’un ILS pour la détection du passage d’un train ou d’un véhicule du genre Faller Car System.
Quels sont les avantages comparatifs de ces deux instruments ?
Bonne journée,
Eric

Bonjour à tous, bonjour Éric,

Pas d’expérience avec un “capteur à effet Hall” (*), mais plutôt avec un capteur “optoélectronique”, par exemple, de chez Busch ; cela avait d’ailleurs été déjà évoqué, notamment ici :

[size=150]LIEN[/size]

Autrement, on aurait peut-être plus de chances d’obtenir une réponse dans l’une des rubriques appropriées (questions/réponses, technique…).
:scratch:

J’ai néanmoins ajouté un :question: dans le message précédent.

À bientôt ! :wink:

() Un capteur à effet Hall permet de mesurer une variation de champ magnétique. C’est donc un capteur inductif.*
[size=85]Source “Google.fr”[/size]

bonjour Tous

Eric : je ne sais pas si un capteur à effet Hall a déjà été utilisé en modélisme ferroviaire
un Ils c’est la déformation d’une lame magnétique sous l’effet d’une aimantation qui ouvre un contact, ce contact servant d’entrée dans un autre circuit électronique qui préservera la qualité de l’Ils
l’effet Hall : il n’y a pas de mouvement mécanique mais il est nécessaire de faire une mesure de tension par un circuit électronique de détection, signal alors utilisé
les deux systèmes comportent donc de l’électronique (opto-coupleur, ampli opérationnel bref des circuits intégrés)

je me trompe ? :elephant:
amicalement, merci
Patrice

C’est un montage que j’ai trouvé dans la video youtube.com/watch?v=KeLdE0xYMOc à 8:50 en cherchant des informations sur le Faller Car System.
On y apprend :

avec le montage, comprenant en effet un transistor, un relais et une diode, :

Capture d’écran 2016-11-23 à 14.44.46.png

Cela parait original mais quel en est l’avantage par rapport à un ILS ? Voilà la question que je me pose.

Un ils est plus fragile, il faut le tourner dans le bon sens, il souffre de grandes puissances et malgré tout risque de se brûler les contacts. Un montage électronique avec un capteur Hall n’a pas de contacts mécaniques et donc pas d’usure.

Bonsoir à tous

Wolfram a indiqué les principaux avantages des capteurs Hall face à l’ILS. Pour moi c’est la solidité des pattes, avec un ILS à la moindre force entre une patte et l’ampoule et bang l’ampoule se brise. Pour ceux qui font de l’électronique il a en plus la qualité de commutation sans rebonds.
Les désavantages du capteur hall sont liés au fait que c’est de l’électronique. Donc faible charge en sortie et surtout pas d’inductif sans protection. Et la nécessité d’avoir une tension d’alimentation digne de ce nom.

Au passage, le schéma montré est fait avec les pieds:

  • Il manque un petit condo céramique de 10n ou 100n aux bornes d’alimentation du capteur.
  • Le 12V doit être bien continu et stabilisé. Pas juste un pont de diode sur un transfo.
  • Le transistor proposé ne support que 100mA en continu (ou 200mA en impulsion) donc indiqué 0.5A max pour le relais c’est faut! Vaux mieux prendre un transistor BC327 qui lui supporte les 500mA.

Bonne soirée

Delias

Merci à Wolfram et à Delias pour ces précisions, sur lesquelles je vais me pencher (sans chuter j’espère).
Bonne soirée,
Eric

Bonsoir,
Les automatismes, c’est bien mais comment rattraper les bavures sans un contrôle des éléments régulateurs et des aiguillages ?
J’ai investi du temps dans deux tableaux de contrôle, l’un pour la majeure partie du réseau, en principe automatisée (!), l’autre pour la partie gauche, prévue en semi automatique.
J’ai utilisé des plaques de prototypage électronique, sur lesquelles j’ai collé le plan du réseau, des petits contacteurs à poussoir et des commutateurs à trois positions. Il est prévu de protéger le tout par une plaque de plexi mince lorsque j’aurai fini d’implanter les contacteurs.
Quelques photos :

A noter une erreur à éviter à la commande : les contacteurs jaunes et orange ont des pattes trop courtes pour traverser les plaques, ce qui rend les soudures difficiles !

Bonjour,

Après une longue absence, due à quelques bouleversements personnels, dont un déménagement…, je reviens au modélisme ferroviaire.
Je n’ai pas essayé de voir si le réseau fonctionnait toujours, pour ne pas me perdre dans l’électricité et les faux contacts, et me suis lancé dans le paysage, en partie gauche d’abord. C’est l’implantation du Faller Car System (le Père Noël a été généreux dans ce domaine) qui commande le déroulement des opérations et je voulais notamment être sûr que les véhicules pourraient gravir la rampe qui donnera accès à cette partie du réseau.

D’où la mise en place d’une route entre la ville et le futur village du méandre fossile de la partie gauche :

La base du relief est constituée par des découpes de polystyrène ou de Styrodur :

J’ai essayé plusieurs techniques pour recouvrir ces courbes de niveau,

  • du papier Kraft trempé dans du plâtre mélangé à du mastic de maçonnerie et de la colle à bois, qui donne une bonne base :

  • un mélange de pâte à papier faite maison (à partir de boîtes à œufs), de colle à bois et de mastic avec inclusion de rochers en plâtre moulés, le défaut étant un temps de séchage très long :

  • un treillis métallique fin recouvert de bandes de plâtre médicales (abandonné, au moins provisoirement, du fait d’une erreur de réalisme géologique pour le positionnement de l’entrée du tunnel) :

J’ai démonté cet essai d’entrée de tunnel pour revenir au polystyrène, assemblé verticalement, recouvert de bandes de plâtre, troué pour insérer des rochers moulés fixés au mastic :

Le reste de la falaise du méandre a également reçu des rochers insérés, fixés au mastic et à la pâte à papier, le tout agrémenté de murs de soutènement en plâtre moulé (à la courbure des rails), toujours à partir des moules de Spörle :

Reste à fignoler le tout, à peindre après séchage.

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Bon retour aux petits trains et parmi nous!
J’aime bien ton utilisation du polystyrène associé aux murs en plâtre.
Moi même je suis un fervent utilisateur du polystyrène que je trouve très facile à utiliser .
Bonne continuation.

Bonjour Éric,

je ne me connais pas en géologie (je laisserai ça à ma fille qui se connaîtra bientôt en tout, sauf en maths si on n’arrive pas à lui en donner goût), mais en signalisation…

  • le signal principal à la sortie du tunnel est invisible pour le machiniste jusqu’à la sortie du tunnel (où il sera tellement ébloui qu’il ne le verra pas non plus). On procéderait alors à une signalisation avant le tunnel, commandée par électricité.
  • avec l’autre signal principal, tu as posé un signal de manoeuvre (celui au disque blanc avec la barre qui se met en horizontal pour dire “tout mouvement interdit” ou en diagonal pour dire “mouvements de manoeuvre permis”) qui n’a sa place qu’à l’intérieur d’une gare mais pas à une telle intersection de voies.

De plus, le signal principal sur la voie visible est un signal à deux positions, soit fermé (Hp0) soit à deux bras en diagonal (Hp2) ce qui veut dire “avancer à vitesse réduite” - et c’est correct vu qu’on passe sur un aiguillage en position déviante -, mais celui pour la voie sortant du tunnel est un signal pour entrée de gare pouvant indiquer Hp0 et Hp2 mais aussi Hp1 “avancer sans réduire la vitesse”. Un simple signal à un bras suffirait, me semble-t-il. À moins que dans les quelques dm suivant, il y ait un autre aiguillage, pris par la pointe cette fois-ci…
(Eh oui, c’est compliqué, cette signalisation - mais rassure-toi, il y a pire : la mise en conformité des BRP pour l’accès des PMR… heureusement que sur nos réseaux nous n’y avons rien à faire.)

Bien vu Wolfram,

  • j’ai refait l’entrée du tunnel pour des raisons géologiques mais aussi parce que le signal était trop près du tunnel. La photo date d’avant la démolition et la distance, même si elle reste faible, a été sensiblement augmentée (voir les premières images de la video),
  • les signaux datent d’une époque où une gare secondaire était prévue sur le réseau à cet endroit. Ce projet n’est pas encore abandonné mais pourrait se réduite à un arrêt de campagne. Le carré devait permettre la manœuvre des convois sortant du quai charbonnier.
  • le signal est double car il y a bien un aiguillage après le pont qui suit la sortie du tunnel.

J’ai installé les signaux sur la base du fascicule Märklin, mais sans prétendre avoir résolu toutes les questions que pose la circulation des trains sur mon réseau et tout conseil sera examiné avec la plus grande attention !
Egalement, merci à xarklin pour ces encouragements.
Eric

Voila un réseau très prometteur même si je pense que certaines courbes font un peu serrées. Avec des voitures tin-plate de 24cm ca passe, mais avec des voitures plus récentes de 28 ou 30cm ce sera peut être moins esthétique ? Tu envisages une caténaire ?
Ta vidéo est très sympa : avec cette mythique BB, on imagine facilement son ronronnement dans une pièce qui sent le bois fraichement travaillé. Pas trop de résonnance avec !a voie M ?
Bonne continuation

Merci de tes commentaires, Manu.
En effet, il y a des courbes que les grandes locomotives et les longs wagons ne pourront pas prendre. Un choix initial.
Tu as vu aussi que je reste fidèle à du matériel d’une époque que l’on peut qualifier de révolue, idem pour la technique que j’ai voulue analogique.
Les caténaires sont prévues, j’ai déjà commencé dans les parties cachées avec du matériel maison à base de profilés de laiton. Le reste viendra plus tard, après (ou en même temps) le décor pour éviter le massacre des poteaux. Elles devraient être fonctionnelles, mais sans doute en simplifiant les automatismes de l’alimentation par la voie.
Le réseau ferré est monté sur du contreplaqué, quasiment toujours découpé juste pour soutenir la voie, jamais sur des plaques qui pourraient résonner. J’ai acheté un stock d’insonorisants qui ne m’ont pas servi. Et le bruit de la voie M est une vraie berceuse pour qui l’entend depuis 60 ans.
Bonne soirée.

Bonsoir,
Téméraire car mes incompétences en brasure laiton ont mis ma patience légendaire à rude épreuve !
J’avais dans l’idée de faire un viaduc en laiton au dessus de la rivière et avais acheté un lot de profilés laiton chez Tarteix à Paris.
Pour me faire la main, j’ai commencé par ce que je croyais être un “petit” pont suspendu, mélange du pont du Robinet à Donzère sur le Rhône et du viaduc des Rochers Noirs de Corrèze, pont qui doit assurer la liaison routière du Faller Car System entre la ville et l’île du méandre fossile.
Le projet a débuté par l’assemblage des IPN pour faire le support du tablier.
C’est là que ça s’est gâté, car la brasure, faite avec un fil de 0,5, un décapant en pâte et un fer à souder électrique à 400°, était totalement aléatoire. Un coup oui, beaucoup de coups non ! Un nettoyage à l’abrasif a commencé à arranger les résultats. L’utilisation d’un petit chalumeau à gaz a encore fait monté le score de réussite. Mais c’est vraiment difficile de faire propre. J’ai même commandé de la soudure liquide chez Decapod, efficace et plus discrète que les amas de soudure en fil qui s’accumulent au fur et à mesure des échecs !
Voilà le résultat



Puis pose du tablier sur des tasseaux qui me restaient d’une maquette de bateau. Je les ai collés à la cyanolite sur le laiton, le tablier étant en bois de placage en bande, que j’ai rainuré au fer à souder pour figurer les traverses de bois. La rainure centrale servira à coller le fil conducteur du Faller Car System.

Deux T de laiton, soudés sur les traverses, viennent consolider les côtés du tablier et deux profilés en U sont soudés sous les traverses pour la fixation de la nacelle d’entretien.
J’ai ensuite fait un plan de la parabole des câbles et les ai mis en forme à partir de deux fils de laiton de 0,5 mm soudés l’un à l’autre pour donner un peu de volume. La soudure des suspentes, elles aussi doubles, a également été un pur plaisir, chacune tendant à se dessouder lors de la soudure de l’autre, chaque faux mouvement entraînant la rupture de 3 ou 4 suspentes…

La première tentative pour la nacelle ne m’a pas convaincu, pour cause de trop d’imperfections

J’en ai refait une autre à partir d’un profilé en T coupé en biais, comme pour faire un cadre. Je la trouve plus satisfaisante, même si loin d’être parfaite.
Les portes d’entrée, support des câbles, sont en plâtre moulé, sur la base d’arcades découpées.
Voilà l’état actuel :

Avec le MAN qui va livrer son charbon, pendant qu’un technicien s’affaire dans la nouvelle nacelle (qui coulisse sur des têtes d’épingles !) :


Reste à finir les entrées, à faire les massifs d’ancrage, les peintures …
A bientôt pour la suite.

Bonsoir Eric,
Joli travail que la réalisation de ce sympathique pont suspendu. Une question : la soudure des fils de suspente en 0,50 s’est elle faite au chalumeau ou au fer à souder ?
Cordialement,