Signification de BR

Qui pourrait expliquer cet acronyme qui précède tous ou pratiquement tous les types de locomotives svp ?

BR 50, BR 141, …

Merci d’avance.

Bonjour,

BR = Baureihe, c’est-à-dire Série :slight_smile:

Merci.

Bonjour,

Un soupçon de définition linguiste :wink:

série

Dans de nombreux domaines de la technologie , la série fait référence à des appareils ou à des produits fabriqués de différentes manières de la même manière. Ce terme est utilisé en particulier lorsque le même produit avant ou après ou au même moment dans la même mesure, mais de manière très différente z. B. après un soin du modèle , était ou est.

Dans le cadre du développement de la série est appelée la série du groupe de structures techniques similaires qui sont présentes dans différentes tailles. Par exemple, un groupe de vis spéciales ou de moteurs électriques commandés de petit à grand. La division de taille est souvent effectuée selon la méthode de la séquence géométrique au moyen d’ un nombre standard . Principalement dans une série Halbähnlichkeiten sont présents, car bien sûr avec la taille d’une usine ne se développent pas les personnes qui exploitent cette installation. La demande et la demande technologiques pour une bonne utilisation du matériau constituent une autre raison pour laquelle la moitié des ressemblances est telle que la contrainte du matériau peut croître en fonction de facteurs différents du facteur de taille.

Le terme est utilement toujours utilisé avec un marquage supplémentaire, dans le cas le plus simple, par exemple, avec une référence temporelle z. B. “la série précédente” ou avec un nom ou un code de marquage z. B. "la série de luxe " ou "la série V 200 ".

Un producteur , le fabricant ou le propriétaire décide généralement si un produit appartient à une série définie ou quels produits forment une série commune .

:drunken:

Merci.

Bonjour,

la traduction “série” n’est concluante qu’à moitié. On pourrait aussi traduire par “type” ou “modèle”. Le mot “série” implique une continuité de numéros, ce qui n’est pas tout à fait vrai pour la numérotation de la DR puis DB : chaque type est doté d’un code : en deux chiffres pour les vapeurs, en deux ou trois chiffres précédés d’un E pour les électriques et précédés d’un V (“Verbrennungsmotor”, moteur à combustion) pour les diesel. Je vous passe les autorails.
Puis, pour chaque type les machines sont numérotées, en partant de 001 en principe, sauf quand plusieurs types sont codés d’un seul code, comme les S-231 de “BR 18” qui sont en fait d’anciennes XVIII saxonnes, C wurttembergeoises, IVf badoises, IVh badoises, S3/6 bavaroises, alors les différents types ont, effectivement, des séries de numéros qui leur sont attribués (ici les 301 à 399 pour les IVh, par exemple). Dans ces cas-là, on utilise les centaines du numéro ordinal comme ajout au numéro de type : 18.3 (normalement 18³, mais l’informatique fait que ces chiffres exposés posent problème).
Pour les nouvelles constructions de la DR, on évitera de donner le meme numéro code à différents types de locomotive, aient-ils la meme composition des axes (les 151T des séries 83, 84, 85 en témoignent)., sauf pour certains types de machines électriques. Mais la DB ressuscite provisoirement les “sous-séries”, p.ex. pour les deux types de V200 (V200.0 et V200.1, futures 220 et 221) et de V100 (V100.10 et V100.20 futures 211 et 212)., avant d’inventer une nouvelle évolution du système qu utilise des numéros à trois chiffres pour tous les types et un chiffre ordinal ne dépassant pas 999.

Le sigle “BR” est rélativement jeune. Souvent il est utilisé à tort, précédant le numéro d’une machine précise (exemple : BR 10 001 - c’est insensé).

Le problème est que “type” se dit “Typ” en allemand.

Je suis assez versé en communication technique en allemand pour savoir que la vérité se situe dans ce cas entre les deux. Ich bin dessen völlig bewusst und wollte nur die Bedeutung von BR kurz erklären.

Je sais aussi que cette désignation est essentiellement utilisée aujourd’hui pour les locos vapeur et diesel (par ex. BR 245).
Mais je ne viens pas sur ce forum pour donner des cours d’allemand technique. Sinon, je ne suis pas couché. :lol!:

Bonjour Philippe,

tout à fait d’accord - la vérité se situe quelque part entre les deux. Voire plus…

C’est le problème que l’on ne peut que rarement traduire un terme d’une langue à l’autre 1:1, et que comme diraient certains, traduire équivaut à trahir.

Les réflexions de Christian sur “série” sont tout à fait concluantes, mais du fait que “Baureihe” et “série” ne sont pas égaux, passent un peu à côté du sujet…

Je vais suivre la lignée de Philippe sur la désignation du matériel roulant. Avec un petit texte qui explique l’origine de la numérotation DB

A noté que sur le matériel DR le 1er chiffre est inversé
2 pour les électriques
1 pour les diesels

Le lien vers le document : triebzug.ch/divers/dbstory.pdf

Merci !

Document intéressant. Dommage qu’il soit truffé de fautes d’accords et autres erreurs grammaticales.

Il comporte aussi des incohérences, vraisemblablement dues à des erreurs de traduction ou à une connaissance approximative de la langue allemande technique. :laughing: :laughing: :laughing:

Si un volontaire a du temps à perdre pour le correction grammaire et orthographe, il peut s’annoncer chez moi. :mrgreen:

Quand à la traduction de l’allemand, elle a été fait par… moi-même. J’ai qu’une base de la langue et si vraiment je suis pas sur d’un mot c’est mon service traduction à 2 pattes, mon homme :laughing:

Bonjour,

le texte derrière le lien comporte quelques lacunes non seulement en ce qui concerne la forme mais aussi par rapport au contenu.
Par exemple mentionne-t-il le premier train circulant en 1839. Mais il fait commencer l’histoire du chemin de fer en Allemagne en 1836.
Sachant qu’en 1935 puis en 1985 les chemins de fer allemands ont célebré leur jubilé, du premier train à vapeur ayant circulé en novembre 1835, et que des chemins de fer exploités en traction hippique existaient des années avant, c’est un peu surprenant.

Puis le terme “landlerbahn” qui revient plusieurs fois, en fait c’est “Länderbahn”, le Ländler (avec un L après le D) est une dance paysanne…
Et : la “KPEV” n’existe pas et n’a pas existé. Les directions de chemin de fer en Prusse sont rélativement indépendantes et n’ont pas d’administration royale qui les chapeaute (c’est le sens du sigle : Administration Ferroviaire du Roi de Prusse).
Le sigle a pourtant été utilisé pour désigner le matériel d’abord de la direction de Cologne rive gauche, puis d’autres directions, pour des raisons pas tout à fait éclaircies.

Il y a quelques incohérences aussi dans le passage cité concernant la transition des numérotations DR (ancien) vers les numérotations DB ou DR (nouveau). Notamment que la DR (RDA) n’a utilisé ni l’index 0 pour les vapeurs, ni les index de 3 à 9 pour les classes de véhicules décrites. Tout numéro en 1 était pour une machine diesel, tout numéro en 2 pour une machine électrique - les séries vapeur ont été renumerotées au besoin, les 22 (ex 39) devenant 35 par exemple.
Les ex-ET ont occupé les n°s de 260 à 299, ce qui a mené au transfer de la E94 en 254, 294 etant réservé aux automotrices électriques. De meme, les “taxis à pourceaux” sont devenus 171, le VT rapide 185.
En gros, on peut dire que DB et DR ont fait évoluer les numérotations sur la base des plans de 1922/1925, mais chacun de son coté et sans que l’un se soucie de l’autre.

Bonsoir,

Merci pour toutes ces informations.
Sans lire tout cela, j’aurais traduit BR: baureihe, pour Bau: construction et reihe: série/rangée. Série de cnstruction.
Donc la série de construction 18, 19 par exemple. Les fameuses locomotives allemande de vitesse des années 30.
Philippe

Mon cher Puck,

On ne peut que louer ces intentions de transmettre des informations techniques aux membres du forum, mais encore convient-il quelles soient exactes et dénotent d’une connaissance approfondie du monde du chemin de fer.

Lorsque je pointe ce que j’ai évoqué des “erreurs de traduction”, cela touche par exemple toutes les approximations relatives aux systèmes de freinage et donc une certaine ignorance des caractéristiques du matériel ferroviaire.

Lorsque l’on écrit en allemand “Druckluftbremse”, c’est par opposition à “Vakuumbremse” (frein à vide). Donc “Druckluftbremse” devrait être systématiquement rendu en français “frein automatique continu” bien que les engins moteurs soient aussi équipé du frein direct (Regulierbremse pour les Suisses). L’indication “à air comprimé” est donc un peu courte.

“Air comprimé Knorr” veut simplement signifier que le tableau pneumatique et les distributeurs de freinage sont de conception Knorr, ce qui constitue presque un pléonasme pour des engins moteurs allemands. Comme ils pourraient être Oerlikon, Westinghouse, SAB, etc. La précision n’a donc à ce stade pas grand intérêt.

Enfin, tous les engins moteurs et automoteurs cités dans le document sont sans exception équipés du frein automatique continu (à air comprimé).

Toute autre indication doit être complétée ou précisée, car il ne s’agit pas du frein principal, mais d’un système auxiliaire.

Ainsi pour la 120, oui, elle est pourvue en plus d’un (puissant) freinage électrique (à récupération) utilisé en priorité pour les ralentissements, mais qui ne remplace pas le frein automatique continu.

Pour les série 400 ou la D2500, “électromagnétique” est un peu court. Ce sont en fait des patins qui viennent s’appliquer sur le rail entre les essieux des bogies, toujours en complément du frein automatique continu. Le freinage électromagnétique sans contact par courants de Foucault n’est pas homologué partout du fait des risques de perturbation des circuits de voie.

Pour le matériel diesel qui en Allemagne est essentiellement à transmission hydraulique, voire hydromécanique, il s’agit d’un freinage hydrodynamique régulé par vidange plus ou moins importante du coupleur hydraulique ou du convertisseur de couple qui “brassent” l’huile à contre-courant. Mais le frein de base reste le frein automatique continu. Il ne s’agit en aucun d’un frein à commande hydraulique comme sur les automobiles et les camions (et certains types de tramways).

Enfin, il faut aussi se méfier des “trouvailles linguistiques” helvétiques qui sont souvent en français de mauvaises traductions de l’allemand par paresse intellectuelle.
Ainsi “Notbremse” n’est pas un “frein de secours” comme indiqué sur le matériel, mais le “signal d’alarme” selon la terminologie internationale UIC, pour ne citer qu’un exemple. Ce n’est en effet pas un frein qui vient suppléer la défaillance du frein principal.

Il faut aussi noté que lorsque j’ai prépare le document sur les trains allemands ou bien tout autre texte venant de mon site. J’ai demandé à quelques connaissances de mes aider (j’étais pas encore sur ce forum) et là absolument personne n’est venu donne un coup de main même pas pour la correction ou bien les informations technique précise genre le systèmes de freinage.
J’ai du faire seul ! Ce qui est pas une surprise de voir des erreurs qui ont échapper au correcteurs du traitement de texte.
Alors si un membre accepte de corriger ou compléter des informations, il est bienvenu :wink:

mode Hors sujet :
Les gens manquent de solidarité pour collaborer sur mon site. J’ai eu que des promesses et rien de concrète. Il faudrait presque dire “je te payes” pour avoir un coup de main.
fin du hors sujet.

Soit. Et autant je connais des gens qui disent “oui, je veux bien” et ne donnent pas suite (c’est vieux comme le monde, on le trouve déjà dans la Bible !), autant je n’aime pas ce comportement.

Après c’est un choix de se dire, ok, je fais de mon mieux, c’est certainement plein de fautes et d’erreurs mais au moins il y a quelque chose qu’on peut améliorer par la suite, ou de se dire, faire quelque chose de correct je n’y arrive pas tout(e) seul(e) donc tant que je n’ai pas d’aide compétente, je ne le publie pas.

Les deux ont leur pour et leur contre.
Juste comme idée : en wikipedia, certains articles sont étiquetés “ébauche”. On pourrait faire pareil, quand on a des textes dont on sait qu’ils ne sont pas encore au niveau, mais qu’on veut déjà mettre à disposition d’autrui parce que c’est déjà mieux que rien, et qu’il n’existe rien de semblable sur le marché.

En ce qui concerne notre question, je me permets de renvoyer à wikipedia : de.wikipedia.org/wiki/Baureihen … Reichsbahn
Il en existe une version en langue de Hemingway, mais pas en français.

Finalement, toutes considérations épuisées ( bienvenues ), et plus simplement :
Bauen = construire
Reihe = série.
Acronyme en Allemagne = les deux premières lettres de chaque composant.
Merci à tous.
Impressionnant ce que ça a suscité comme débat(s) !

Bonjour,
Ce fût un très grand débat pour seulement traduire ces 2 lettres. En tout cas, on aura bien appris.
En Néerlandais, le nom bau s’écrit bouw, et reihe, reeks ou serie.
Mais on n’écrit pas br: bouwreeks, mais bouwserie.
Philippe

Bonjour Philippe,

soit - mais aborder un sujet sous bien des angles permet de mieux le situer.
Et il faut dire aussi que le terme “Serie” (all.) est utilisé également - mais pas pour désigner de différents types ou modèles de locomotives. On l’utilise pour distinguer différents “lots de livraison”, qui peuvent différer sur des détails tout en appartenant à la même Baureihe.
Il en est ainsi pour la BR 18.4-5, bien connue aussi sous son appellation d’origine (non, pas AOC) S3/6, dont existent une douzaine de “Serie”, certaines avec des roues 1870mm d’autres avec des roues 2000mm, certaines avec cabine coupe-vent d’autres avec cabine plate… et aussi pour la E50 /150 dont la première série a un autre type de moteur que les séries suivantes. Sans parler des différentes séries de la E40 /140 /139, dont les près de 900 exemplaires se distinguent en 9 séries si ma mémoire est exacte.

On ne peut presque jamais traduire un mot exactement par un autre mot. Même si c’est le même mot à la base. Il y a toujours des nuances à respecter, des déplacements de sens que le mot a fait dans une langue mais pas dans l’autre. En Alsacien, le verbe “lerne” (apprendre, augmenter ses connaissances) a disparu au cours du dernier siècle est s’est vu remplacé par “lehre” (à l’origine : enseigner).
Quand on parle d’une jupe pour une fille, c’est “Rock” en allemand. Quand on parle de jupe pour une locomotive ou une voiture ou une tente, c’est en allemand “Schürze”. Tablier. Ce qui est tout autre chose en langage technique français.

À cela s’ajoute que la “Baureihe” ne décrit pas proprement dit une série de numéros comme en France, en Belgique (quoi que : ne parle-t-on pas aussi de “type 54” ?) ou aux Pays-Bas. C’est plus un numéro de type ou de “classe” comme disent les anglophones.

Bonsoir Wolfram,

Merci encore pour toutes ces informationss. Ce sujet devient bien intéressant.
Ici en Hollande c’est la même chose. On parle de la série 1600, 1800, 22000.
Les locomotives électriques des séries 1600, 1700, 1800 sont des modèles basés sur les locomotives 7200 de la SNCF. 1500V contnu. Le courant ici est du 1.5kv continu, et sur certaines lignes une augmentation a 18.kv
Philippe