Signalisation DB autour des gares

Bonjour à tous,

J’ai une question sur le positionnement des pré-signaux et des signaux dans les gares de la DB.
J’ai consulté 2 documentations Marklin différentes (pas de la même époque ceci peut expliquer cela) et j’ai 2 sons de cloches différents.

Sur cette version :


Il y a un signal 76493 avant l’aiguillage qui peut envoyer le train en voie 1 ou en voie 2 puis après dans chaque voie, un pré-signal 76480 puis un signal de sortie de gare / blocage des voies.

Sur cette autre version Marklin un peu plus ancienne :


Il y a un signal, équivalent de l’époque 76493, avant l’aiguillage qui peut envoyer le train en voie 1 ou en voie 2 et couplé à ce signal un pré-signal 7238 au même endroit. Donc les 2 sont placés avant l’aiguillage ; Il y a ensuite en continuité la voie 1 ou la voie 2 de la gare et en bout de voie, un signal de sortie de gare / blocage des voies.

Du coup, quelle est, par rapport à la réalité “la bonne à façon de faire” ?

D’avance merci!

Bonjour Vincent
Je ne suis pas un spécialiste de la signalisation mais il me semble:*

  • que la signalisation DB est très complexe (comme dans d’autres pays y compris en France)
  • que Märklin donne des indications d’emplacement pour sa gamme de signaux et que ses suggestions sont loin d’être “parole d’évangile” mais plutot guidées par la disponibilité des signaux appropriés.

Le livre ci dessous donne une idée des signalisations Allemandes et on voit immédiatement qu’il existe PLEIN de types différents et que l’on doit faire son marché.
https://www.bahnstatistik.de/Signalbuecher/SB-DB_1959.pdf

Il parait ressortir que:

  • le signal 75496 est un signal de sortie de gare (Lichtausfahrtsignal)–> sur chacune des voies principales sortant lde la gare
  • le signal 76493 est un signal utilisé notamment pour l’entrée en gare
  • le signal de manoeuvre 76471 (nain sur mat court, existe aussi en mat long 76472) est un “Sperrsignal” qui verrouille les manoeuvres. Note: quand un signal associé à un signal de manoeuvre donne une autorisation de passage (Vert, Orange), IMPERATIVEMENT le signal de manoeuvre doit, lui aussi autoriser l’accès (feu double blanc). Le mat haut ou court est déterminé par l’environnement, la place disponible et la distance de lecture du signal.
  • le signal 76480 est un signal avancé (Lichtvorsignal) pour une implémentation normale (la distance de freinage sur la ligne est compatible avec le placement du signal avancé
  • le signal 76481 est le pendant du signal 76480 mais avec un oeilleton blanc (Licht Vorsignal mit Zusatzlicht). L’oeilleton blanc (fixe) signale une distance de freinage plus courte que la normale pour la ligne considérée.
  • les signaux combinés (signal + signal avancé) permettent l’économie d’un mat lorsque la distance de freinage entre le signal avancé et le signal principal) est adéquate. Si la distance est trop longue, alors le signal avancé sera placé seul.

Bon, je m’emporte car c’est un sujet passionnant qui n’est pas souvent traité par les modélistes faute de place, de nombre de signaux et de l’outil informatique pour les commander ainsi que pour générer les commandes (digitales) de vitesse qui correspondent.
A noter ausi ce petit fascicule Märklin sur les signaux
https://www.maerklin.de/fileadmin/media/ip2016/Signale_Folge_1_MM0117.pdf
Bon, et on n’a parlé que des signaux lumineux les plus courants et non des sémaphores (Formsignale)
Amicalement
Jean

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Bonsoir Jean et merci pour cette longue réponse.

Je vais me plonger dans la documentation présentée. Merci encore et bonne fin de journée !

Bonjour,

La disposition présentée par l’image du bas est tout à fait conforme. Je suppose qu’il faut la lire de gauche à droite.

La difficulté en modélisme est de signaler sur le signal avancé F (7238) la position du signal de sortie C ou D (7242) selon la position de l’aiguillage 6. Pour la voie 1, le signal C ne doit pouvoir s’ouvrir que si l’aiguillage de protection 5 et son homologue 4 sont en position déviée. Mais cela se règle avec les enclenchements d’itinéraires.

Bonjour Vincent,

tout d’abord : les signaux lumineux de Märklin suivent les modèles installées depuis la fin des années '50 jusqu’au début des années '90. Accessoirement, ils sont assortis d’un poste d’aiguillage centralisé dans la gare - si on aime les petits postes “avancés” ils ne seront que des résidus historiques.
Une information aussi pour la bonne lecture des plans Märklin : les signaux sont toujours posés à droite de la voie qu’ils concernent.

Oui. Mais les signaux Märklin représentent le systeme HP, on peut donc oublier les systèmes KS, HL et autres (que je n’ai pas compris, mais que je n’ai pas cherché à comprendre vu qu’ils n’existent pas à l’époque que représente Eisenloh).
Les signaux HP lumineux fonctionnent assez conformément aux signaux mécaniques, et les “signaux de nuit” des installations mécaniques sont reprises par les signaux HP qui les montrent donc jour comme nuit.
Commençons par un exercice tout simple. Page 2 du document.
Hp0 - c’est une palette horizontale, qu’il y ait une 2e palette ou non - et c’est une lumière rouge.
C’est un STOP. Non franchissable sauf sur ordre exprès du coordinateur au poste de contrôle que lui et le machiniste doivent inscrire dans leurs cahiers, et identiques au mot et à la virgule je vous prie.
On va sauter le Hp00, particularité des signaux lumineux et qu’on ne rencontre que dans les gares - j’y reviendrai.
Hp1 (p.3) - c’est une palette montante vers la droite, et une lumière verte. C’est l’ordre “avancer à la vitesse maximale autorisée” (selon le profil de la voie, les vitesses autorisées du train et de la locomotive).

Ajoutons un degré, une palette et une lumière :
Hp2 - c’est deux palettes montantes vers la droites, et une lumière verte au dessus d’une lumière jaune.
C’est l’ordre “avancer à vitesse réduite”, selon le profil de la voie, c’est 40 ou 60 km/h, parfois d’autres vitesses peuvent être indiquées par un chiffre blanc sur fond noir sur pancarte ou lumineux (qui est à multiplier par 10 pour obtenir la bonne vitesse, un Hp2 plus un 3 veut donc dire “avancer à 30 km/h max.”)
Cette vitesse limitée s’étend sur le secteur d’aiguillages suivant. Quand, à une intersection ou sortie de gare, le dernier essieu a quitté le dernier appareil de voie, on peut (et doit…) accélérer à la vitesse autorisée.
Donc, un signal pouvant afficher Hp2 est posé quand le train après l’avoir franchi passe par un aiguillage en position déviante, ce qui nécessite une réduction de la vitesse. (Sauf les aiguillages de grande ligne qui mesurent des centaines de mètres et qu’on peut passer à pleine allure même en déviant.)
Dans les séries anciennes des signaux, existaient des modèles Hp0/Hp1 (les 7x39), des Hp0/Hp2 (les 7x40) et des Hp0/Hp1/Hp2 (les 7x41), car pour les 7x41 il fallait deux curseurs indépendants. Dans la série actuelle des signaux lumineux, on se passe de cette distinction, les deux sont donc des 76494.

Tous ces signaux sont utilisés en gare et en ligne. On en vient à la présignalisation, car les distances de freinage sont longues… Page 4.
En mécanique, on parle parfois de “l’oeuf sur le plat”. :wink:
Pour annoncer un Hp1, on montre Vr1. En mécanique de jour, tout s’efface le plus possible, la signalisation lumineuse est de deux feux verts montants de la gauche à la droite. Quand on le voit, on peut donc continuer à pleine allure.
Le Vr0 annonce un Hp0, c’est le disque orange (ou jaune dans le document), et deux feux jaunes, montants de la gauche à la droite. Là, il faut freiner ! La surveillance interne de la machine le fera à votre place, si vous ne réagissez pas, c’est enregistré et entraînera un entretien avec le supérieur…
Pour annoncer un Hp2, on montre Vr2, c’est le disque orange plus une barre en forme de flèche qui se met en diagonale, descendante de la gauche à la droite. Les lumières sont : un feu jaune et montant vers la droite un feu vert.
En lumineux, on a une particularité pour les coins où on ne voit le signal principal que très tard : le répétiteur. Il ressemble au signal de présignalisation et montre le même signal, mais augmenté d’une petite lumière blanche - et il n’est pas muni de dispositif de transmission à la locomotive, contrairement au signal de présignalisation.

Là encore, on les trouve en gare et sur la ligne. Je connais des gares avec des répétiteurs - la marquise cache la bonne vue sur le signal principal.

Le signal principal est posé, en règle générale, 700 à 1000 mètres avant le “point de danger”, en entrée de gare ce point de danger est le début du premier aiguillage. Quand la vitesse est réduite, la distance se réduit aussi (e=mv²).
Le signal d’entrée en gare est en règle générale capable d’afficher Hp0 (évidemment), Hp2 et Hp1. Si le réglement de la gare ne prévoit pas de passage sans arrêt, il se peut qu’à son entrée on ne puisse afficher que Hp2 (+Vr0, puisque le signal prochain sera forcément fermé). Le signal de sortie peut afficher Hp0 et Hp1 si la sortie se fait en ligne droite, Hp0 et Hp2 si elle se fait en passant par au moins un aiguillage en position déviée. Il peut ou non être assorti d’un signal de présignalisation. Dans le plan en bas, on trouve pour la voie 2 à gauche un 7239 (Hp1), à droite pourtant un 7241 (Hp1/Hp2), alors que la voie 1 a des 7240 des deux côtés - on passe par des aiguilles en position déviée. La raison est l’aiguillage 3, pour aller vers village V en partant de voie 2 il faut indiquer Hp2.

Parenthèse. En mécanique, il était très difficile de relier la présignalisation à plusieurs signaux de sortie de gare. Il y avait donc seulement une voie dans chaque sens dédiée aux passages sans arrêt, et le signal de présignalisation n’affichait autre que Vr0 seulement si le signal d’entrée affichait Hp1 et le signal de sortie de cette voie principale également. Une prouesse technique. En électrique, c’est plus simple de prévoir des passages par d’autres voies aussi. Fin de parenthèse.

Maintenant, sur le plan plus ancien, on voit encore des 7242. Ce sont des signaux de manoeuvre.
Pour les comprendre, on va sur la page 16 du document que Jean nous a relié.
Sh0 est l’interdiction de passage pour tout engin, manoeuvre ou train !, en mécanique une barre noire horizontale sur un rond blanc. Comme les lanternes d’aiguillage, il est éclairé de l’intérieur.
En lumineux, on a deux lumières rouges à même hauteur. Autrefois sur un écran carré, à un moment on en a coupé les coins supérieurs. Insignifiante, cette différence.
Sh1 autorise les manoeuvres mais pas les passages de trains (!), la barre est diagonale en mécanique et en lumineux, deux lumières blanches à même hauteur.
Vous avez compris, pour qu’un train puisse partir de la gare, il faut que le signal principal et le signal de manoeuvre autorisent le passage !

C’est là que les choses deviennent intéressantes - car le plan ancien de Märklin n’est que la transposition en lumineux d’une signalisation mécanique. Il pose donc un Sh0/Sh1 devant le Hp0/Hp1, ce qui permet d’autoriser par exemple la locomotive de quitter le train et la voie pour laisser la place à une autre, ou pour qu’une voiture venant d’un autre train puisse être intégrée dans le train.

Mais : (maintenant il faut retourner à la page 2 du Signalbuch)
on peut combiner signal principal et signal de manoeuvre dans un seul écran, c’est ce qui s’est fait très rapidement et qui est rendu par le 76494 de Märklin. Ce signal a donc les lampes rouges, verte et jaune du signal principal, mais il peut afficher deux lampes rouges l’une à côté de l’autre : c’est “Hp00”, donc “Hp0+Sh0”. Rien ne franchit ce signal, ni en manoeuvre ni en train.
Et il peut afficher “Hp0+Sh1”, alors l’une des lampes rouges s’éteint, et deux petites lampes blanches en diagonale montante de gauche à droite sont allumées.

Deuxième détail que les anciens signaux Märklin ne permettaient pas de représenter : en lumineux, pas besoin d’avoir deux poteaux pour porter les deux mécaniques, donc on peut mettre l’écran du signal principal et l’écran du pré-signal, quand ils sont au même endroit, sur un même poteau. C’est le cas régulièrement pour les signaux d’entrée en gare, plus rarement pour les sorties de gare.

D’ailleurs : en signalisation et technique électrique, il est beaucoup plus simple de multiplier les itinéraires, et on peut donc avec peu d’effort utiliser chaque voie dans les deux sens - même si on ne le fait pas forcément, dans l’intérêt de ne pas avoir que des itinéraires croisants. Si la voie n’est utilisée que dans un sens, on ne pose de signal principal que d’une sortie ; si elle est en double sens (pas en même temps, hein, vous imaginez bien), on en pose des deux extrémités.

Pfouh, beaucoup de texte, mais j’espère que ça devient plus clair, surtout pour ceux qui ne lisent pas l’Allemand…
(et quand j’aurai mes trimestres, j’apprendrai les finesses du système de signalisation SNCF. Le système ancien avec les tableaux en tôle n’était pas si différent que ça du système allemand, sauf qu’en Allemagne on ne connaît pas les signaux franchissables, mais les lumineux c’est une science à part.)

Merci beaucoup pour cette longue et très claire réponse.
Je suis rassuré car ces explications confirment ce que j’avais jusque là globalement compris.
Je trouve au final que le système allemand de la DB est relativement simple. Juste une question complémentaire : Quand sur une voie il y a un signal de manœuvre Sh0 couplé à un Hp0 par exemple. Le signal Sh0 est en position diagonale donc manoeuvre permise mais le signal Hp0 est sur arrêt. Très concrètement que peut faire la locomotive? Reculer ; prendre un aiguillage (en marche arrière du coup?) ; bref tout mouvement mais absolument pas franchir le signal principal au rouge? J’essaye juste de visualiser quels cas de figure vont légitimer que les 2 signaux ne sont pas synchronisés.
Encore merci et très agréable soirée!

Bonsoir Vincent
Un signal de manoeuvre peut être installé devant un signal principal MAIS il n’est pas couplé:

  • si le Hp0 est ouvert alors le Sh0 doit être ouvert lui aussi (tous les trains peuvent passer.
  • si le Hp0 est fermé alors que le Sh0 est ouvert alors SEULS les mouvements de manoeuvre sont autorisés et ce jusqu’au tableau fin de manoeuvre autorisée (quelque centaines de mêtres au maximum)… Les trains “Normaux” doivent attendre. Tous les trains suivent une marche pré-établie et il n’est pas question de changer de direction si ce n’est pas planifié.
  • il résulte que la combinaison Hp0 ouvert est Sh0 fermé est interdite.
  • sauf assistance une locomotive normale NE PEUT PAS reculer. Une loco de manoeuvre le peut DANS LE CADRE DE SA MANOEUVRE. (on n’est pas au feu rouge avec une mobylette en attente pour faire un démarrage foudroyant ou un demi tour surprenant).

Amicalement
Jean

Bon, Jean l’a déjà dit, mais je le dirai autrement.
Le Sh1 autorise les manoeuvres. C’est à dire, en gros, tout ce qui reste dans le périmètre de la gare. Si un dépôt fait partie de ce périmètre, le transfert d’une machine entre dépôt et train est une manoeuvre.

Par contre, si elle est envoyée à une autre gare, elle devient, administrativement, un train. Elle reçoit un numéro de train, et elle quitte le périmètre de la gare pour se rendre sur la ligne afin d’arriver dans une autre gare.

Un exemple très particulier est la “gare” de Norden-Norddeich-Mole (quai). C’est, administrativement, la gare de Norddeich village qui est terminus de la ligne. Or, le quai pour accéder aux îles est quelques centaines de mètres plus loin. Pour que les passagers n’aient pas à faire ce chemin à pied avec leurs valises, on a prolongé une voie de la gare jusqu’au quai. Elle passe un PN, accessoirement, ce qui pimente un peu l’exploitation.
Là, il y a un quai de gare à quelques mètres du quai à bateaux. On y trouvait autrefois un abri contre la pluie sur toute la longueur, et même un kiosque pour vendre non seulement les produits de presse mais aussi des billets pour toute l’Allemagne. Temps passés.
Mais, comme dit, ce quai fait partie de la gare du village. Le train - donc la rame de voitures avec une locomotive - qui s’arrête d’abord dans cette gare, y a - administrativement - son terminus. La composition :wink: va continuer jusqu’au quai d’embarquement, mais alors c’est en manoeuvre, ce n’est pas un train au sens administratif. Il n’y a donc pas de signaux principaux pour régler le passage entre le quai et le village, mais des signaux de manoeuvre.

Plus simple, “ma” gare. Une locomotive peut arriver dans cette gare avec quelques wagons au crochet. (train) L’entrée en gare se fera sur Hp2 puisqu’elle n’occupera pas la voie centrale.
Cette même locomotive peut aller chercher dans les voies à butoir des wagons à rajouter à sa rame, et y déposer d’autres. Cela nécessite un certain nombre d’allers et retours, elle passera joyeusement les signaux principaux fermés, et elle devra passer aussi la pointe des aiguillages les plus extrêmes de la gare.
Mais jamais le signal d’entrée de gare ! Il y a, Jean l’a évoqué, à une certaine distance de ce signal la pancarte “Halt für Rangierfahrten”, halte pour les manoeuvres, RA 10 (p.22 du document relayé par Jean) qu’il ne faut à aucun prix dépasser sans avoir eu l’autorisation écrite du chef de gare.
Puis, les manoeuvres terminées, elle se remet devant sa rame (ou à l’autre bout de la rame si elle retourne “en ville”), et le tout redevient train, obéissant aux signaux principaux, et elle attend le Hp2 pour pouvoir partir.
Les voies à butoir n’auront pas de signaux principaux, car elles ne servent qu’aux manoeuvres, pas aux trains. Il n’est donc pas possible de prendre un wagon dans une de ces voies et de repartir directement vers une autre gare - il faut d’abord positionner toute la rame sur une des voies principales et attendre le Hp1 ou Hp2 (selon que).
Nota : bien sûr, ici tout train passera des aiguillages en position déviante, puisqu’il y a des aiguillages enroulés… mais je pars du principe de l’espace enroulé, et la voie centrale sur les trois voies sans butoirs, pour moi, est la voie directe sans aiguillage déviant. Liberté modéliste.

Et une précision encore : tout signal fermé ne peut qu’interdire qu’on le franchisse. Il ne peut pas interdire qu’on parte dans l’autre direction - que ce soit en train ou en manoeuvre.
L’exception, ce sont les vieux signaux bavarois qui ont survécu par ci et par là jusqu’aux années 1960, et qui ont une position “repos” interdisant tout mouvement de train (!) dans la voie qu’ils concernent, ce qui veut dire “libre pour les manoeuvres” et interdit donc aussi toute arrivée de train dans cette voie. Mais c’est vraiment très particulier. Et c’est alors une gare qui ne dispose pas de signaux de manoeuvre - on ne les trouve en général que sur les grandes gares où tous les aiguillages sont commandés du poste de commandement central (généralement c’est le cas quand on pose des signaux électriques), ou alors quand il y a une grande densité de traffic et que les agents sur le terrain ou dans le poste local d’aiguillage ne peuvent pas voir ou savoir que la voie sera libre pour manoeuvrer.

Pour le système Hp/Vr, c’est vrai. Les autres systèmes sont plus complexes, avec des feux clignotants qui indiquent en même temps la vitesse, qui font signal principal et présignalisation en même temps etc. pp … là, je ne me suis pas instruit.
Le système Hp/Vr devient aussi plus complexe en tenant compte des limitations de vitesse et de leurs annonces, et d’autres signalisations supplémentaires.

Bonjour à tous,

Encore merci pour ces longues réponses claires et précises.
Tout est clair pour moi.

C’est sûr qu’avec mon “mini réseau” je suis un peu limité en capacité de manoeuvre (si c’était à refaire, je ferai peut être un peu différemment) mais ça reste très bon à savoir.

Agréable fin de journée!

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