Le choix du panneau de sapin trois couches de 19mm est en réalité un compromis entre son poids et sa résistance mécanique.
Sur ce dernier point, je m’attendais à un peu mieux. Le centre du réseau commençait à s’affaisser un peu trop.
Il est vrai que sur une longueur de 360cm les contraintes au centre sont plus importantes qu’aux extrémités qui sont elles, soutenues par les câbles.
La solution est passée par la pose en renfort d’un profilé en alu de 80cm. L’affaissement au centre est maintenant de 3mm… pas de quoi se faire du souci.
Détail qui a son importance, j’ai inséré une pastille aimantée pour maintenir l’équerre rabattable bien en place.
En effet, elle aurait pu une fois ou l’autre aller se prendre dans les câbles… bonjour les dégâts
Cette maquette ex- BR 50 rebaptisée 150 Z par la SNCF à la fin de la guerre était soldée à petit prix dans un commerce.
Modèle d’exposition digitale, elle n’a jamais roulé.
J’aime bien cette version sans les écrans pare-fumée qui lui donne ligne pure et un aspect moins “massif”, identique à la BR 50 3661 conservée en gare de Martel (Lot). (Wiki)
Mise en place des éléments du tableau de commande.
Au fond un transfo pour éléments d’éclairages et accessoires divers. Il sera raccordé au seul pupitre de commande bleu.
Placé à l’arrière dans un souci de répartition des poids, contrainte qui n’existe pas sur un réseau normalement à plat…
Tous ces pupitres sont installés sur un panneau amovible qui ménage suffisamment d’espace au-dessous pour le passage des fils.
Ce panneau est simplement posé sur des supports magnétiques, étant appelé à être très souvent démonté pour le câblage.
A côté du transfo, l’inverseur double qui permettra de passer du mode digital à l’analogique.
Deux plateaux pour l’accès ou la sortie des trains du réseau sont terminés… Il en faudra certainement d’autres par la suite
Testées à l’Ohmmètre, toutes les voies sont opérationnelles en connectant simplement les plateaux sans aucun effort.
Pas besoin d’autres connections à établir, çà reste simple et pratique… ouf…
Il me suffira de créer deux secteurs en sortie d’aiguillage K pour l’accès sur l’une ou l’autre voie.
…Heureux !
La voie marquée d’une flèche m’avait donné du mal à la conception logicielle.
Curieusement, alors qu’aucun chevauchement n’est visible sur plan… au montage réel, il manquait 4 mm environ.
J’ai repris manuellement ce raccordement avec des éléments standard et çà colle pile-poil.
J’ai fait ma commande de rails selon le décompte de RailModeller Pro… j’espère juste que je ne vais pas me retrouver avec une galère…
A part-çà j’ai fait un gabarit pour le contrôle des pentes… à 3,2 % .
J’ai augmenté le pourcentage de 2,83% à 3,2 histoire de gagner un peu en hauteur pour obtenir plus de marge pour les passages inférieurs. (environ 10cm)
Bonsoir,
Je rencontre des problèmes similaires avec AnyRail6.
Il y a des écarts jusqu’à 24 mm ce qui remet parfois en cause l’architecture des raquettes de retournement et ouvre d’autres possibilités de réseau.
C’est impossible dans la modélisation AnyRail6, alors que cela se réalise parfaitement sur le réseau réel!
Certes ces outils sont fort utiles, mais je conseille donc aux utilisateurs de logiciels de modélisation de réaliser des essais préalables avant de figer leur réseau.
Merci Roland pour ton info sur ces logiciels… .
Ne disposant pas et de loin de tous les éléments de voies j’ai peut-être eu tort de faire totale confiance à ces plans virtuels… je verrai bien au final !
Un bout de “feuille de route” :
Cette construction est prévue pour être entièrement modulaire sur plusieurs niveaux.
Le premier niveau est la table en deux parties boulonnées de 150 x 175cm ce qui me donne une surface de 5,2 m2 de 350 par 150.
Pour raccorder le câblage des ces deux parties principales j’ai choisi de me fabriquer le “connecteur multipôles du pauvre”…
Au dessus, un nombre non-défini encore de modules de 100 x 50cm enfichés verticalement sur la base avec des chevilles de bois de 8mm.
Sans aucune vis de fixation, ils ne seront solidarisés qu’après le montage final à domicile. Ceci concerne le montage du tracé des voies uniquement.
Par la suite d’autres modules s’imbriqueront par dessus avec le décor, les routes, les emplacement de maisons etc.
Pour le décor j’hésite encore sur la manière de faire, mais je suis tenté par le polyester qui, à cause des fortes odeurs qu’il dégage et l’utilisation d’acétone ne peut être fait qu’à l’atelier.
… qu’il faudra ensuite recouvrir de plâtre au autre matériau, mais qui permet par sa solidité des interventions par-dessous en retirant un module-décor complet.
Ce projet avance bien, je suis toujours autant admiratif devant la qualité du travail en terme d’ordre et de précision. Un plaisir à voir !
Pour le décor pourquoi ne pas envisager le classique grillage à moustiquaire+bande de plâtre? Il permet également une intervention par le dessous et constitue une solide structure de base.
Bon dimanche (qui sera aussi consacré à la menuiserie du réseau pour moi !)
Grégoire
Il est effectivement important d’être le plus précis possible pour réaliser les chemins de voies.
Ces chemins sont vissés léger sur les piliers dans le but seul de pouvoir peaufiner le nivellement par la suite.
Les virages à 90 degrés engendrent des torsions du matériel qu’il faut maîtriser surtout qu’avec du contreplaqué de 10mm, la résistance est assez forte.
Pour ce qui est du décor, je suis preneur de toutes vos propositions et/ou astuces, bien que j’en sois encore loin.
A+
Suite à la pertinence évidente de vos remarques, j’ai dû revoir ma copie…
En effet, même en remontant le niveau certaines superpositions sont hasardeuses ou nécessitent de trop fortes pentes.
En inversant la boucle supérieure, je supprime un croisement en conservant l’esprit du réseau. Toutes les hauteurs sont maintenant ajustées (en théorie) à 10cm.
Je suis moi aussi impressionné par la précision des découpes en particulier pour les courbes. Est ce que tu possèdes une machine à bois numérique pour arriver à un tel résultat ?
Pour les chemins de voie, est il indispensable de prendre du 10 mm d’epaisseur? 5 mm ne suffirait il pas?
si tu soutiens assez fermement la voie, 5 ou 7 mm peuvent suffire. Mais ça alourdit la construction et rend l’accès aux étages inférieurs d’autant plus difficile.
Il faut quand même que la voie soit rigide et ne se plie pas sous le poids du train.
Dans le choix du matériau de support, j’ai choisi du contreplaqué de 10mm 5 couches “peuplier”.
En fait c’est à nouveau une affaire de compromis entre une certaine rigidité qui permet d’espacer les supports et une souplesse qui facilite autant que possible les torsions en courbes dues aux changements de plan à cause de l’orientation des voies.
Dans certains cas pour adoucir les changements de niveau ou de pentes, je suis contraint d’'affaiblir le support à la scie ou à la défonceuse sur 5mm en creusant des entailles espacées de un ou deux centimètres.
A part-çà, c’est bien joli de remonter le niveau sur plan avec quelques clics de souris ou de tablette graphique…
Mais quand on arrive sur le chantier c’est une autre histoire.
Pour atteindre les nouveaux 20,5 cm du niveau 1 contrairement aux 18,5 initialement prévus, j’ai dû reprendre la rampe sur 2,5m.
Sans toucher aux courbes qui restent au max à 3,2 % la partie rectiligne se retrouve à 3,7 %. Les quatre éléments manquants (230) qui mènent vers le premier aiguillage enroulé du niveau 1 devraient permettre d’y arriver en douceur.
Pascal, pour les découpes, suivant la longueur et la forme, scie à ruban, à disque ou sauteuse.
Les petites corrections se font à la mini-raboteuse, à la Dremel , à la ponceuse vibrante… ou à la main
Pascal, même avec du 10mm d’épaisseur on a assez de souplesse pour par exemple amorcer une rampe sans découper la base.
Il faut cependant que le matériau ne soit pas trop rigide, c’est l’avantage que procure le contreplaqué en peuplier. De plus, il est relativement léger.
Bonsoir Pierre, bonsoir tout le monde,
Excellent choix que le CP de peuplier et très belle menuiserie! Bravo car c’est un gage de fiabilité pour la suite.
J’ai moi-même aussi utilisé ce CP sur mon réseau, en 10mm, et je ne le regrette pas du tout !
Le vendeur m’avait effectivement dit que c’était un bon compromis entre rigidité et poids plume.
Bonne continuation.
Visiblement on ne joue pas dans la même cour.
Je suis contraint de rester modeste dans les dimensions du mien mais je mesure l’immense travail fourni pour la construction du tien.
Je m’y suis d’ailleurs promené avec tes vidéos fort bien faites… excellent !
En parlant de promenades, vu que tu habites Pau. J’ai passé beaucoup de temps à parcourir virtuellement la ligne de Pau à Canfranc
Cette ligne dont il est aujourd’hui question de la réhabiliter entre Oloron ste-Marie et Canfranc n’a jamais été déferrée…
Il en existe une modélisation fort bien faite en 3D pour MS-transim avec le matériel roulant d’époque, Je me suis régalé.
… Bon courage pour ton décor dont je suis attentivement les techniques utilisées.
Bonjour Pierre,
Au rythme où tu es parti, tu en seras vite là également! Et avec la qualité que tu y mets, tu vas avoir un magnifique réseau.
Si je peux me permettre un petit conseil issue de mon expérience sur mon réseau: prévois bien de pouvoir accéder partout sur ton réseau avec tes mains. ça parait évident mais en pratique, une fois tous les différents niveaux installés et en fonction du type de support, ça peut vite devenir compliqué… D’un part pour le câblage, mais un jour ou l’autre, tu auras aussi forcément une loco arrêté à l’endroit le plus inaccessible.
Bonne continuation
PS: pour la llgne Pau-Canfranc, je pense que je vais un jour me faire l’aller/retour Pau-Bedous (terminus actuel) rien que pour le plaisir…
!
