M’enfin, comme disait Gaston Lagaf’… le but d’un forum est-il d’unifier les opinions, ou n’est-il pas plutôt d’apporter des réponses à des questions, et des propositions de solutions aux problèmes présentés ?
Dieu sait que mon travail traite beaucoup de convictions, mais je reste persuadé qu’il n’est pas possible de forcer quelqu’un d’autre à adopter ma vision des choses, je ne peux que la lui proposer, et je ne peux que lui indiquer où moi je vois des issues de sa situation.
Concrètement, ici, il y a un adepte de tronçons coupés pour raison de sécurité, et un adepte du tout-numérique, et chacun a des arguments pour son point de vue. Mais n’est-ce pas celui qui a posé la question qui doit se décider finalement comment il concevra son réseau ?
Personnellement, et je ne suis qu’au niveau “je rève d’un réseau, sans savoir ni où le placer ni comment le payer”, j’en étais arrivé à la conclusion suivante - mais qui n’engage que moi ! - que Lucien n’a certainement pas tort, mais (pardon, je ne vois pas ton prénom en mode répondre) jw28 non plus. Qu’en plus, il n’est pas bon pour les moteurs de leur couper l’herbe sous les pieds, ou mieux dit, le courant en pleine course. J’ai pensé après cela que les grands chemins de fer ont eux aussi des solutions de sécurité, la DB appelle cela “Indusi”. En bref, un truc qui fait qu’une locomotive ou un train qui grille un feu rouge, est immédiatement freiné par freinage de secours. Mais ce freinage d’urgence n’intervient qu’une fois la loco ayant passé le mât du signal, ou mieux l’électroaimant à son pied.
Conclusion pour moi : prévoir, d’une, assez d’espace entre le signal et la zone de danger (aiguillage, par exemple) pour l’arrêt de secours d’une loco, et de deux, un dispositif qui fait que ce tronçon de voie est sans courant quand le feu est rouge. C’est peut-être pour rien, mais c’est plus sûr et correspond, en plus, à la réalité.
Pour finir, j’espère que la módération ne m’interdira pas de citer cette blague que me disait mon musicien de frère :
Quelle différence entre un préservatif et un chef d’orchestre ?
Aucune : sans, c’est plus jouissif, mais avec, c’est plus sûr !
A bon entendeur…