Çà y est ! Je me lance dans la réalisation de mon premier réseau fixe.
Les dimensions en seront modestes (2,40m x 1,20 m) avec la contrainte de pouvoir être rangé verticalement, sur la tranche.
Il concernera l’Epoque II (et I aussi), sera sans caténaire et privilégiera les saynètes (le relief servira de séparateur naturel).
Je vous expliquerai son nom (Montsalvat) ultérieurement !
J’ai choisi de faire une structure légère en tasseaux + bandes de roulement en contreplaqué pour pouvoir le manipuler facilement.
En voici le plan de voies (un peu décoré… pour faire joli !) :
Salut Bertrand!
Tout cela m’a l’air bien joli et prometteur.
L’ambition n’est pas dans la démesure, mais dans la volonté d’atteindre des objectifs réalistes!
Au vu de ta maîtrise de Wintrack(?) je vois aussi que tu as aussi du goût et le sens de l’équilibre.
C’est avec intérêt que nous suivrons tes progrès et que nous essayerons de t’aider si tu en ressens le besoin!
Cordialment
Les conseils sont toujours les bienvenus !
Je suis bien d’accord avec toi sur l’ambition et la démesure… et cela tombe bien je n’ai pas la place de faire plus grand !
Mais j’ai en effet envie que cela soit réaliste… Pour l’anecdote, mon beau père a un réseau immense (enfin je le trouve immense !) qui occupe tout une pièce qu’il a construite spécialement. Le réseau doit faire environ 9 m x4 m environ… Il a commencé il y a des années. Une partie est réalisée, mais je ne sais pas combien de temps il lui faudra pour arriver simplement au stade de la décoration… Cela m’a durablement calmé sur des envies démesurées !
Et puis étant “débutant”, une petite surface permet de se faire la main…
J’essaie de mettre une ou deux photos du début des opérations…
J’avais lu dans un magazine NOCH un “truc” pour tracer les bandes de roulement facilement.
Truc que j’ai repris en transformant momentanément un petit wagon :
Première étape après la réalisation du cadre en tasseaux : tracer les bandes de roulement sur les plaques de contreplaqué (de 10 mm) :
…
Les voies sont maintenues en place grâce à du scotch double-face toilé
Voilà une bonne idée!
A retenir!
J’emploie le même principe.
Pour le jointage bout à bout des segments découpés, un de mes amis , ébéniste de son état, m’a suggéré d’utiliser le système Lamello pour faire les jointures (version moderne du “biscuit”)
Les avantages: précision parfaite de l’alignement des surfaces supérieures (même si on utilise du contreplaqué d’épaisseurs différentes…) et assemblage “compact” et continu ( pas d’excroissances aux joints) ce qui est bien utile quant on n’a pas beaucoup d’espace vertical entre les différents niveaux.
Super les Lamelo mais faut investir dans la machine non?
Oui , bien sûr, c’est un petit investissement.
Mais on n’utilise pas cela que pour le train…les applications sont multiples. Depuis que j’ai la machine, je lui ai découvert plein d’autres usages!
Il y a plusieurs marques de machines, certaines un peu moins chères que celles “Made in Switzerland”
Ca va aussi avec le contre palqué 6mm?
Hélas non, cela ferait un peu “maigre” sur la tranche!
La fraise-scie (et donc le “biscuit”) font un peu moins de 4 mm d’épaisseur.
Avec un minimum de 3 mm de part et d’autre, 10 mm doit être considéré comme un minimum pour l’assemblage bout à bout.
Je ne connaissais pas le procédé du “lamello” et çà a l’air vraiment génial !! Merci pour cette suggestion !!
Malheureusement pour le réseau en cours, je m’y suis pris autrement (je suis un peu en avance sur les parutions dont je vous fait part).
Je trouve le “pas d’excroissances aux joints” particulièrement intéressant. Ces excroissances ont d’ailleurs été pour moi la cause d’un petit pépin, faute de ne pas avoir prévu la superposition des voies (et donc leurs jointures) au moment de la découpe des bandes de roulement.
Excellente idée en tous cas, à retenir pour un futur réseau !
Les morceaux de contreplaqué sous les bandes de roulement (à deux endroits) serviront de fondation au viaduc et aux deux ponts métalliques. La fixation des voies est toujours assurée temporairement grâce au scotch double face. L’assemblage à blanc m’a permis de retailler plus précisément l’extrémité de certains morceaux et ainsi d’en facilité la jointure ultérieure.
Très prometteur.
On sent qu’il y a déjà pas mal de “bouteille” derrière celà!
Je vois à la disposition des membrures de ton châssis que tu les as positionnées pour faciliter au maximum l’espace libre et l’accès aux parties cachées.
Je suis curieux de voir ta technique de câblage…
Cordialement
Merci pour vos encouragements !
Jacques, ce que tu dis est très gentil, mais il n’y a pas vraiment de “bouteille derrière çà”… C’est mon premier réseau fixe, mais j’ai pas mal réfléchi aux différentes phases avant de me lancer. Et j’essaie de ne pas faire trop de bourdes de conception, le matériel coûte cher !
La membrure est faite pour garantir une certaine rigidité au cadre, rigidité qui sera renforcée par les bandes de roulement elles-mêmes. La position des membrures est aussi déterminée par les emplacements futurs des “chandelles”.
Pour les câblages, j’ai fait simple en suivant les préconisations de la maison mère et en utilisant les produits Märklin et Viessmann. J’ai simplement disposé les différents décodeurs afin de réduire au maximum les longueurs de câblages.
Et puis étant “débutant”, une petite surface permet de se faire la main…
J’essaie de mettre une ou deux photos du début des opérations…
Cordialement,bonjour sympathique, les dimensions sont à un poil près celles du tout premier réseau que j’avais démarré il y a trois ans, et même sur un relativement petite surface, cela permet de se familiariser avec tous les “corps de métier” du modélisme, et Dieu sait s’il y en a, surtout avec le numérique en bout de chaîne. de toutes manière, c’est le décor qui fait selon moi toute la différence, la taille du réseau étant surtout une invitation à le développer et à l’enrichir.
pour le matériel roulant, une seule remarque : il est préférable de privilégier du “court” sur ce type de réseau, surtout lorsqu’on est contraint de travailler essentiellement avec des courbes R2, voire R1 mais je suppose que tu a déjà anticipé cet aspect des choses. en époque I et II, sans caténaire, il y a un choix assez large en vapeur.
dernière chose sans rapport avec la technique : Montsalvat évoquerait pour moi le temple du Graal : parfait pour faire rouler la composition sortie il y a quelque temps avec le train de Louis II de Bavière
Bonsoir à tous , pourriez vous faire le même plan de votre réseau mais avec les réfenrences des rails. Ou alors la liste des rails que vous utilisez et leurs réfenrences ?
J’avais lu dans un magazine NOCH un “truc” pour tracer les bandes de roulement facilement.
Truc que j’ai repris en transformant momentanément un petit wagon :
C’est simple et très efficace !
Bonsoir,
Je prends ce fil en cours et là je tombe sur LE truc que je cherche depuis des semaines !
Après coup ça semble évident, mais mille fois merci d’avoir mis cette photo très pédagogique.
Ce serait très réducteur de ma part de ne parler que de ce “truc” tant le projet et ce que l’on voit de la réalisation sont magnifiques.
Un beau réseau comme ça, c’est effectivement une bonne idée d’y faire rouler des rames en ép I et II. En plus elles sont souvent très jolies.
Bravo et bonne continuation pour votre plaisir…et le notre
Merci à tous pour vos messages et vos encouragements !
Je prendrai le temps d’y répondre d’ici quelques jours. Pour le moment c’est la pause “ski” et sports d’hiver !
Avant la reprise…
