Je vais un peu le vieillir pour lui donner un aspect plus réaliste.
Première étape, le passer intégralement avec un jus composé de noir, de brun et d’eau. Après application, j’estompe ce lavis de haut en bas avec un coton tige. La couleur se concentre dans les creux et l’aspect plastique du wagon disparaît.
Deuxième étape : je traite le châssis avec un mélange de brun foncé et de noir pour simuler la crasse
Troisième étape : je passe les ressorts et certaines pièces métalliques à la rouille
Quatrième étape : lavis de Gris foncé sur le toit, puis quand la peinture est sèche, je vieillis avec un mélange de blanc et de noir brossé à sec.
Cinquième étape : noir brillant sur les tampons et pièces mécaniques en mouvement pour simuler la graisse.
Sixième étape : au pinceau fin, souligner de noir certaines pièces de détail comme les verrous des portes et éclaircir quelques planches au hasard au brun clair.
Quelques photos. Mention “peut mieux faire” Je dois repasser le châssis et certains détails des ferrures. Je suis allé trop vite et la peinture ne recouvre pas l’ensemble des pièces.
Prochain épisode, une loco vapeur Type 71 SNCB toujours de chez Piko, qui n’attend plus que son chargement de charbon véritable, après une lourde patine de fin de carrière.
Du très beau travail. Ca c’est un art que je ne maitrise pas.
J’ai patiné une BB12000 Maerklin, et un autorail fictif de chez Atlas.
Je ne sais jamais si c’est bon ou pas.
Bravo encore pour ce très beau wagon.
Philippe
Du très beau travail. La patine est art assez difficile. Moi je ne maitrise pas encore cet art.
Bravo pour ce très beau wagon.
J’ ai essayé ma première patine sur cet autorail fictif de chez Atlas.
Je passe les flancs des rails à la couleur rouille. J’essuie bien évidemment le dessus du champignon.
Je peint ensuite les traverses avec un mélange de brun (3 gouttes) et de noir (une goutte). Quand c’est sec, je brosse les traverses au blanc (3 gouttes, additionnées d’une goutte d’ombre naturelle).
Pour le ballastage : j’utilise un mélange de 50% de colle blanche et 50% d’eau additionnée d’une goutte de produit vaisselle. Avec une pipette ou une seringue, je dépose une goutte de colle entre les traverses au milieu de la voie en veillant à scrupuleusement épargner les plots centraux. Je verse alors un mélange de ballast (j’utilise actuellement du gris clair GPP avec un peu de noir et très peu de rose). Je badigeonne également les flancs de colle et je verse le ballast par-dessus sans oublier les espaces entre les traverses. Quand c’est sec, je lâche le coupon de voie au-dessus d’une boite et l’excédent de ballast tombe et est ainsi récupéré.
Voici quelques photos pour illustrer mes propos.
Que pensez-vous du résultat ? C’est franchement mieux que le plastique, non ?
sans hésitation : oui ! Avec ce ballast plutôt clair ça ressemble beaucoup aux rails M maintenant.
Mais comme tu reballastes tout, il n’y a pas de contraste gênant avec la couleur d’origine. Et le ballast clair a l’avantage de bien montrer le travail.
J’opterai plutôt pour un ballast sombre comme il y en a sur les rails de mon enfance.
Une remarque qui n’enlève rien à la qualité de ton travail : Märklin a rétréci la largeur de la voie. Les traverses sont trop courtes (il y a des forcenés qui rallongent chaque traverse, à devenir fou ! ), et la pente du lit de ballast est trop raide. Pour remédier à ce mal, j’ai vu deux moyens différents.
L’un consiste à élargir le ballast par du silicone en cartouche, juste un passage, puis lisser. L’autre est plus long à préparer mais me semble plus facile à gérer par la suite : poser des bandes de carton larges de 9 à 10mm contre le ballast existant, de sorte à aplatir et élargir les flancs. Et puis, ballastage classique.
Il est peut-être possible de poser le carton sur le silicone, histoire d’avoir une structure un peu plus solide.
En tous cas tu démontres que si la voie C déjà n’est pas mauvaise à voir, on peut encore sérieusement l’améliorer.
merci pour votre compliment, Messieurs les Daniel.
Wolfram, je prends l’allusion à la voie M comme de l’humour.
Je préfère le ballast clair qui met mieux en évidence les voies in situ. Une fois en place, je corrige la pente du talus d’après le relief du terrain afin de modifier l’angle trop raide de la voie C.
Je pense qu’on peut donner des allures plus réalistes à cette voie jouet qui me semble être un très bon matériau de départ et qui peut donner d’excellents résultats modélistes si on la retravaille un peu.
de l’humour, oui - mais qu’à moitié. Je trouve que si la voie M par la forme du lit de ballast et les rails en tube de tôle est bien dépassée, côté couleurs elle reste toujours acceptable et même parmi les meilleurs de tous les rails préballastés du fait de la couleur du rail, qui pour tous les autres produits que je connais, est couleur acier ou maillechort ou laiton - la voie M a la bonne couleur du rail. Et aussi une couleur du ballast qui ne déplaît pas.
Bonjour à tous
Dans ce domaine des patines
Je trouve fréquemment le mot “Lavis”
Comment le prépare-t-on très précisément ?
Y a -t-il un véritable risque de salir de manière définitive la loc ou le wagon ?
Merci à l’avance de vos réponses
je suis content de te relire sur ce forum. Cela fait si longtemps… Pour répondre à ta question, oui, selon le relief du terrain, comme dans la réalité, le ballast s’écoule de manière plus ou moins plane au pied du talus, ce qui en atténue sa pente et la fait varier.
Wolfram, je préfère, l’humour à 100 %. La voie M est pour ma part une voie qui a fait son temps et ne se prête pas aux canons du modélisme actuel. Je lui préfère la voie C, plus fine (code 87, je pense) et plus souple à retravailler.
Ignace, le “lavis” ou le “jus” sont des mélanges à base de pigment de couleur et d’eau, où l’eau prédomine. Effet salissant, les pigments se réfugient dans les angles et les fonds, laissent des trainées, comme dans la réalité. On réajuste en estompant avec un chiffon ou un coton tige. On peut revenir sur une patine à l’eau, on peut la corriger. Il ne me paraît pas intéressant de vouloir revenir à un modèle neuf sorti de boite après une patine. La patine est un choix, il ne plait pas au collectionneur. Il ne faut pas avoir peur de patiner son matériel. Il faut essayer sur de vieux wagons sans valeur pour se faire la main.
Mais il y a pas de soucis mon cher Pascal, je t en prie, c est spontané et c est ce que je pense en réalité, toutes les photos sont très très belles mais tout particulièrement la dernière avec la petite fumeuse a bielles le rendu de cette loco patinée me laisse perplexe, toutes mes félicitations.
…c’est OUI ! 
; reste à nous mettre à l’œuvre… 
), et la pente du lit de ballast est trop raide. Pour remédier à ce mal, j’ai vu deux moyens différents.
Hello Pascal 
