Oh, il n’y a pas que les 18[sup]3[/sup] et les 18[sup]4-5[/sup] qui tractent convenablement le Rheingold… la 01 a aussi effectué ce service, et même parfois une P8 (38[sup]10-40[/sup]). Sans parler des 3900 NS - et sur le territoire suisse, de la traction électrique !
En tous cas, les locomotives allemandes doivent être noires avec les roues rouges, avec mention “Deutsche Reichsbahn” et aux plaques de numéro en cuivre. Et il convient de savoir que les ex-bavaroises ont tracté ce train entre la frontière néerlandaise et Mannheim, les badoises de Mannheim à Basel Bad.Bf (Bâle DB, de nos jours). Ou bien donc, comme dit, une 01, qu’on pouvait trouver sur tous les tronçons allemands de ce cours.
de.wikipedia.org/wiki/Rheingold_(Zug est bien mieux renseigné que les versions franco- et anglophones…Bonjour,
J’ai bien un BR01 mais d’un c’est une DB (et je comprends qu’il faut une DRG, c’est bien ça ?) et deux elle est actuellement en panne 
Bonne journéeAttention - la tienne, si j’ai bien vu dans l’autre fil, est une 01[sup]10[/sup] qui ne partage avec la 01[sup]0[/sup] que la disposition 2’C1’ (231, pacific) et la charge maximale par essieu avoisinant les 20 tonnes. La 01[sup]0[/sup], “la normale”, est à deux cylindres, avec une vitesse maximale selon les séries de 120 ou 130km/h, la 01[sup]10[/sup], à trois cylindres, est homologuée à 140km/h.
La 01[sup]10[/sup] n’est sortie des ateliers que la veille de la guerre, et ce en robe aérodynamique, comme les 05. Les 01[sup]10[/sup] n’ont jamais tracté les Rheingold d’avant-guerre parce que, quand elles ont été mises en service, le Rheingold a été remisé pour cause de guerre.
Bonjourà tous
Mes sources: un vieux catalogue Liliput illustrant cette 05 rouge avec des anneaux olympiques, et un vieux livre encyclopédique en anglais de O.S.Nock, peut-être mal renseigné lui aussi. Il indiquait que cette mini-série (3 machines seulement) était un prototype, une machine d’essais dont l’empattement trop important (roues de 2300 mm de diamètre) en faisait une locomotive de plaine pour les grandes vitesses uniquement et avec une force de traction insuffisante. C’est tout ce dont je dispose, mes archives sont probablement un peu vieillotes et je devrais les jeter. Cela n’enlève rien au fait que la S 3/6 bavaroise est tout indiquée pour le Rheingold époque II.
ChristopheLa 05 001 et probablement aussi la 05 002 ont porté les anneaux olympiques, là il n’y a pas de doute. Mais elles n’étaient pas les seules. 
Son empattement fixe ne dépasse pas les 4,50m, empattement fixe maximal permis par la législation allemande. Effectivement, il s’agit d’une mini-série de deux locomotives, plus la 05 003 assez différente dans ses caractéristiques puisque “cab-forward”.
C’est la personne d’Oswald Stephen Nock qui me laisse douter de ses affirmations : il est anglais, et les Anglais prétendent détenir le record mondial de vitesse pour les locomotives à vapeur, par une course de la loco “Mallard”, avec une vitesse de pointe (en pente) de 202,1km/h, mais mal documentée. La 05 002 a effectué une course, quelques deux ans plus tôt, à plus vite que ce que ne pouvait indiquer le tachymètre (qui s’arrête à 200km/h), sur la distance de 5km elle mit moins de 90s, soit 200,4km/h - et sur une distance de 558m comprise dans les 5km, elle mit 10 secondes, soit 201km/h. Vitesse bien documentée.
Les ferrophiles anglais ont donc tout intérêt à souligner que la 05 n’était qu’un prototype et - contrairement à la Mallard, série A4 - pas issue d’une série de locomotives de ligne. Ce qui n’est pas tout à fait vrai, les 05 ont fait plus de 20 ans de loyaux services en ligne. Et à prétendre qu’elles ne servaient qu’à faire ce record de vitesse.
Pour en savoir plus sur les locomotives série 05, il vaut mieux se procurer l’excellent livre d’Alfred Gottwaldt, intime connaisseur de l’époque et des locomotives de l’entre-deux-guerres.
Mais la question pourquoi pas de 05 en tête du Rheingold, a une réponse toute prosaïque, qui est la même que “pourquoi pas de loco Chapelon en tête du Paris-Brest” : tout simplement parce que ce n’est pas la bonne région.
Et oui, la S3/6 bavaroise, tout comme la IVh badoise, sont les locomotives par prédilection pour le Rheingold d’entre-guerre.