Bonjour Francis,
en voie M c’est différent, je n’ai pas lu de beaucoup de soucis. Mais maintenant que j’y pense, je me souviens que mon Papa ne passait la sienne qu’à vitesse réduite.
En C et K les TJD du type Baeseler (celles avec les lames à l’extérieur des cœurs, et avec un rail central partagé par les deux courbes) sont réputées très problématiques autant pour des déraillements que pour des problèmes de contact.
Et notre ami Fabrice a rapporté des soucis avec les 2275, TJD en voie K du type anglais (la roue n’arrive aux lames qu’après avoir passé un premier cœur).
Les TJD de type anglais, en 1:1, supportent des vitesses plus élevées, mais les Baeseler (qui ne peuvent se réaliser qu’à un angle assez grand entre les voies) sont limitées à 40km/h en Allemagne, même traversées en ligne droite, et interdits depuis quelque temps dans les voies principales. (On trouve les Baeseler surtout en Allemagne et en Autriche, très peu en France ou en Belgique.)
À l’époque des postes d’aiguillage mécaniques on posait beaucoup de TJD, on roulait moins vite et avait besoin de plus de tracés pour le même nombre de trains : défaire le tracé derrière un train et composer le suivant, en mécanique, peut prendre des minutes. En mode électrique et d’avantage sous surveillance électronique le tracé est défait des secondes après le passage des roues, et le nouveau se fait en quelques secondes aussi. Il y a donc beaucoup moins de points névralgiques, besoin de moins d’aiguillages - et on a la place pour poser des aiguillages simples.
Et je ferme la parenthèse ; j’espère qu’elle ne détourne pas trop l’attention du réseau de Gil.
