Problème d'aiguillage avec moteur 74491

Bonjour à tous,
Concernant la rétrosignalisation, je n’ai pas encore trouvé de réponse claire à la question de savoir si on peut utiliser un S88 pour détecter si l’aiguille est occupée ou non par un véhicule. Sinon comment font les logiciels comme RRTC, iTrain, etc. pour ne pas manœuvrer une aiguille sous un véhicule ? Et si un train perd un wagon dans une zone d’aiguillages, collision assurée ?
Y a-t-il un " bricolage" à faire pour isoler les deux files de rail d’un aiguillage Märklin ?
Merci aux experts d’éclairer ma lanterne et cordiales salutations.
Jean / Montreux

Bonjour,

En général c’est la centrale qui envoie un ordre à une loco ou à un aiguillage, cet ordre passant par la voie. Le courant traction est donc un courant digital. Quand il y a un logiciel sur un PC, c’est le logiciel qui envoie un ordre à la centrale… qui envoie donc cet ordre etc…

La rétrosignalisation est le retour d’une information venant de la voie vers la centrale et le PC. Cette information ne passe pas par la voie, mais par un fil. Cette information rétrosignalée est généralement la présence d’un train, loco, wagon, sur un tronçon de voie entre 2 aiguillages, le canton, dont la voie de détection est reliée à une borne du S88 par un fil que par convention on préfère de couleur bleue. Pour le système 3-rails Marklin, cette détection est tout simplement faite par la mise en communication des 2 rails droit et gauche établie par les essieux non isolés d’un convoi.

En général on ne rétrosignale pas les aiguillages/TJD/croisements qui sont considérés hors canton. Ca veut dire que si un wagon reste entièrement sur un aiguillage… il n’est pas détecté et donc n’est pas rétrosignalé.

Un logiciel comme RRTC fonctionne en réservant des trajets depuis le point de départ jusqu’au point d’arrivée en “regardant” 2 ou 3 cantons à l’avance. Il sait donc les aiguillages qu’il y a entre ces 2-3 cantons. Il en actionne même les positions afin que le train puisse suivre le trajet correctement. Il en réserve donc aussi l’usage exclusif au trajet en cours et interdit tout autre trajet d’actionner ces mêmes aiguillages. Ces autres trajets voient donc leurs feux mis au rouge (S ou C)et les autres convois s’arrêtent devant l’aiguillage pour laisser passer le train qui a réservé le trajet en premier. Une fois que 1 ou 2 cantons sont libérés après le passage du train de ce premier trajet les aiguillages sont libérés, 2-3 cantons d’un nouveau trajet sont réservés en avant et les aiguillages sont actionnés par ce nouveau trajet, les feux sont mis à VL et le train précédemment arrêté peut repartir. Et ainsi de suite… Il n’y a pas de risque que le système actionne un aiguillage alors qu’un train se trouve dessus. Je suppose que itrain agit de la même manière ou à peu près.

Voilou :smiley:

J’oubliais, oui on peu aussi rétrosignaler les aiguilles (Attention ! je ne parle pas ici de la rétrosignalisation de la position des aiguilles). La définition des cantons dans ce cas inclut les aiguilles. C’est un peu plus compliqué. Je ne sais pas si c’est dans ce forum ou celui de rrtc où j’ai vu un schéma astucieux qui présente ce qui doit être fait pour ça. De mon point de vue, l’intérêt est faible, en tout cas pour moi, et sans doute de nombreux autres amateurs, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Mais bien sûr il y aura toujours des laborieux qui considéreront que c’est absolument vital . Je ne critique personne, chacun voit midi à sa porte :smiley:

Salut les gars :smiley: :smiley:

Et les prochaines questions vont arriver de la part de Jean :smiley:

Comment faire la rétrosignalisation ?

rails de contacts ou coupure de la borne O du rail ?

Là encore c est une question de choix personnel

A +

Serge le caribou belge

Bonjour !
Merci de toutes ces précisions.

Si j’ai bien compris, en ne “rétrosignalisant” pas l’occupation des aiguilles, on est condamné à travailler en transit rigide, c’est-à-dire qu’un itinéraire se détruit d’un coup, une fois entièrement libéré.

C’est dommage car les installations réelles (sauf les anciennes) fonctionnent en transit souple: les éléments verrouillés d’un itinéraire se libèrent un à un, une fois l’élément successivement occupé, puis libéré, dans le sens de la circulation.

Pour reproduire le transit souple, le contrôle de l’occupation des aiguilles est nécessaire. Cela ne devrait pas être si compliqué (au moins en théorie), car en système “2 rails” les 2 rails sont bel et bien isolés l’un de l’autre. Je dirai même que Märklin aurait pu prévoir cette isolation sans qu’on doive bricoler…

Maintenant si un expert peut me préciser les modifs à faire sur une aiguille Märklin C pour isoler les deux files de rail, je suis preneur.

Bonne soirée, cordiales salutations.

Jean / Montreux

Si j’ai bien compris, en ne “rétrosignalisant” pas l’occupation des aiguilles, on est condamné à travailler en transit rigide, c’est-à-dire qu’un itinéraire se détruit d’un coup, une fois entièrement libéré.
Non, non, je n’ai jamais dit ça. RRTC travaille en transit souple. Si un trajet fait 10 cantons, il ne réserve que les 2 à venir et libère dès que possible de manière à assurer sécurité et souplesse. Du reste on peut paramétrer différentes options, moi qui ne cherche pas la petite bête je le laisse faire avec l’option smart (de mémoire. Je n’ai pas encore sorti mes trains, je suis en train de brancher des signaux SNCF à mon réseau… commandés par RRTC bien sûr… et le plus drôle… c’est que ça marche bien :pirat: )

Si RRTC ne fonctionnait qu’en mode “rigide” je ne pourrais pas faire circuler 5-6 trains simultanément. Et puis le meilleur moyen de s’en rendre compte c’est de mettre quand même un peu les mains dans le “cambouis”. RRTC est dispo == ici et on peut l’utiliser autant de temps qu’on le veut tant qu’on ne connecte pas à un réseau, ce qui laisse tout le temps pour monter son TCO, ses trains, trajets, et faire toutes les simulations possibles qui permettent de se faire une idée très précise en peu de temps.

A+ :smiley:

PS. On est quand même un peu HS ici. Le sujet ce sont les moteurs d’aiguillage… :face:

Jean l ami :smiley:

Tu as raison…les dernières réponses étaient un peu :hs:

Mais que veux tu ? On est comme ça sur le forum…on parle de pommes…mais on finit toujours par parler des poires dans le post pommes :mdr:

bon vais aller me :cacher: avant que :tornade:

Serge le caribou belge

Bonjour

Aujourd’hui je suis rentré dans mon habit de chirurgien.
Traitement d’une quinzaine d’hémiplégiques, RADICAL


68 moteurs ( sur 85 ) ont ainsi été opérés.
Les derniers le seront lors du démontage du circuit actuel ( bientôt )

Hé bé Oli, quand tu t’y mets rien ne t’arrête !..

Bonne continuation :smiley:

:smiley: Salut Olivier…

oui , moi aussi

Demain je détruis 6 locs … :scratch:

Demain je détruis 6 locs … :scratch: Crash test ? :suspect:

:smiley:

plus ou moins ,c’ est pour mon dépôt de ferraillage… :nerd:

Bonsoir, désolé du deterrage mais ca reste dans le sujet.

J’ai un moteur d’aiguillage ref 74491 qui ne fonctionne pas. je l’ai court circuité en enlevant les switchs mais idem ( ca m’a déjà dépanné sur certains moteurs).

je suis en utilisation avec les pupitre blanc, la bobine chauffe mais c’est tout.

Et avez vous un photo précise d’un 74491 avec les petites résistances présentes ? Je ne sais pas si ca touche la soudure à coté ou pas

Bonne soirée

Bonjour SolidFoke, bonjour à tous,

Ci-joint des photos prisent sur un aiguillage en 2013, date à laquelle j’avais fait quelques interventions sur ceux-ci.
On voit le court-circuit que j’avais fait avec un fil très fin (0,2 mm), brin d’un fil mutibrin de 0,75mm.

En remontant le fil, j’ai vu que Jean (Sémaphore) avait fait des photos à la même époque: Aout 2013.
NOTA : Le composant court-circuité est un condensateur et non une résistance.

Bonne journée.

Amitiés du Morbihan

Jean-Paul

J’ai retrouvé un fil assez complet sur le sujet :

il y avait aussi une vidéo

Bonjour je reviens car toujours sur mon 74491 je l’ai testé au voltmetre et il est en bon état (comme indiqué plus haut).

Par contre j’ai remarqué que le petit bras noir est plus difficile à bouger manuellement que mes autres moteurs qui marchent. Comme si il y avait des corps étranger ou autres à l’intérieur de la bobine.

Avez vous une solution ? Bonne journée

Bonsoir SolidFoke

D’un autre côté une majorité des sujets mettent aussi en garde que l’usage avec pupitre (ou voie de commande) devient dangereux avec un risque de surchauffe des bobines.

Vu que les bobines chauffent quand tu tests c’est clairement pas une panne des micro-switch, comme tu l’as déduit.

Il faut sortir le moteur des aiguillages, histoire de voir si c’est l’aiguillage qui a un problème ou le moteur.
Ce qui me parait le plus probable c’est que la pièce plastique qui sert de base aux bobines est déformée et la tige de commande n’arrive plus à coulisser dedans. A part tenter de rétablir le passage par usinage du trou (au moyen d’une lime), je ne vois pas trop de solution, et encore ce n’est pas garanti.

L’autre risque c’est que des spires des bobines soient en court-circuit, là ça chauffe tout en ayant moins de force. Es-tu prêt à les rebobiner?

Bonne soirée

Sylvain

Je reviens sur ton passage d’usinage avec une lime :

Est ce que quelqu’un à déjà essayé ? Parce que je ne vois pas trop comment démonter le bloc blanc sans tout casser. Je pense que ca peut être ca puisque le guide est un peu plus difficile à bouger que sur les autres moteurs.

Les spires de bobines ca se peut aussi. Comment peut on voir qu’il y a un court circuit ?

je n’ai jamais testé le moteur avant.

Pour moi c’est direction classement vertical. Je l’avais fait sur un moteur de voie M et la déformation était légère. D’où l’usage du verbe tenter.

Pour la bobine, il faut mesurer la résistance et comparer avec un moteur en bon état de la même génération, mais il reste toujours une incertitude dans laquelle un court-circuit de quelques spires peut être inclus.

Sylvain

classement vertical ? Que veux tu dire ?

et qu’elle type de lime utilise tu ? Je ne trouve aucune trace visuel de cette tentative sur internet.