juste quelques lignes pour te félicité de ce magnifique travail.
j’avoue que la potence LMJ est digne d’intérêt mais là le travail que tu exécute frôle la perfection , la gravure de ton kit laiton me laisse pantois par la présence des rivets.
le montage quand à lui est remarquable par le peut de soudure visible.
il serait intéressant par contre que tu puisse faire partager ton expérience par des petits conseils pratiques dans le maniement du fer et des outils que tu emploi pour arriver à un tel travail d’excellence.
encore fois j’adore et t’envie pour pouvoir réaliser des kits.
Merci encore pour tes appréciations. Il ne reste pas grand chose entre ce que tu fais déja et la conception.
Je suis prêt à partager mais peu de lecteurs demandent. j’essaie déjà dans ce fil de donner des explications mais je sais que ce n’est pas suffisant.
Concernant la soudure, je n’utilise quasiment plus le poste à souder (un bon vieux Weller d’il y a 30 ans avec une panne fine au bout du rouleau) au profit du poste SRE qui permet de faire des soudures très ponctuelles, des empilements avec le minimum de soudure, de bouger facilement les pièces et en plus avec un minimum de dégât au niveau des doigts .
Montage très similaire à ceux des signaux sur mat. On commence par l’assemblage d’un matereau constitué de trois pièces reconstituant la structure d’un IPN en H: l’ame centrale et les deux ailes. A noter que j’ai prévu sur le typon un matereau plus court dans le cas ou je souhaite installer un sémaphore mécanique ou une cocarde simple.
Avant montage: les deux pattes horizontales, une fois repliées, sont les supports des commutateurs électriques.
Matereau monté avec les deux pièces ( support supérieur et support du bras de commande) supportant les cocardes. Le tenon supérieur doit être arasé si un sémaphore mécanique n’est pas monté à cet emplacement.
Mise en place des deux supports inférieurs de cocarde. Il est nécessaire de plier un peu (30 deg min) le haut de chaque support pour pouvoir les souder sur le matereau.
Potence : réalisation de la boite à réas pour matereau et des réas
La boite à réa pour matereau est constitué de 5 pièces : la partie basse de la boite, le couvercle, l’axe et les 2 réas. La partie haute de la photo montre la fabrication de la boite à réas
Chaque [font=‘Lucida Grande’, ‘Trebuchet MS’, Verdana, Helvetica, Arial, sans-serif]réa [/font][font=‘Lucida Grande’, ‘Trebuchet MS’, Verdana, Helvetica, Arial, sans-serif]fait [/font][font=‘Lucida Grande’, ‘Trebuchet MS’, Verdana, Helvetica, Arial, sans-serif]2.6 mm de [/font][font=‘Lucida Grande’, ‘Trebuchet MS’, Verdana, Helvetica, Arial, sans-serif]diamètre a une épaisseur de 0.6 mm et largeur de gorge de 0.3 mm. Le diamètre de l’axe est de 0.7 mm). Dans la partie basse de la photo, on peut voir les étapes de réalisation :[/font]
[font=Lucida Grande, Trebuchet MS, Verdana, Helvetica, Arial, sans-serif]- un réa issu de la grappe de gravure. il est fait en deux parties. J’étame les deux parties centrale du réa constituant la gorge, je replie au niveau de la partie centrale supportant les deux demi réas, j’aligne avec une épingle dans l’axe, un peu de flux, un coup rapide de SRE, un nettoyage de la gorge et ça roule.[/font]
Potence : réalisation des bras de commande de cocarde
La photo ci-après montre les 9 étapes :
1 - dégrappage
2 3 - pliage (incluant la patte de ressort)
4 - soudure d’un tube de diamètre 1 mm et de 3.4 mm de long
5 - soudure dans le tube d’un rond de 0.5 mm qui dépasse d’environ 0.5 mm de chaque coté du tube
6 - mise en place des deux pièces constituant le contrepoids. Il est souhaitable que les deux pattes d’attache des pièces du contrepoids soit positionné à l’opposé du doigt de commande de manière à simuler la vis de réglage du contrepoids.
7 - soudure d’un rond de 0.5 mm sur le support du doigt d’entrainement de la fourche
8 - pliage à 90 deg du support de doigt
9 - enlevement des pièces de maintien du contrepoids et du bras de commande
Il est fait en 3 parties. la photo ci-dessous montre les trois pièces. A droite, le contrepoids proto. Dans la version suivante, j’ai réduit l’espace entre les gravures simulant chaque plaque à 0.3 mm.
Les supports sont maintenus en position horizontale pour pouvoir souder plus facilement les fils d’alimentation des Leds.
Il ne reste plus qu’à passer l’ensemble dans un petit bain d’acide/laiton/soudure, mettre en place l’échelle et ses deux supports,les rambardes, les fils d’alimentation des Leds, masquer les faces avant des Leds, mettre en place les bras de commande, peindre et patiner…
Merci encore pour tes appréciations. Il ne reste pas grand chose entre ce que tu fais déja et la conception.
Je suis prêt à partager mais peu de lecteurs demandent. j’essaie déjà dans ce fil de donner des explications mais je sais que ce n’est pas suffisant.
oui je suis d’accord avec toi, mais je pense que le kit laiton dans sa version la plus simple c’est à dire le montage fait tout simplement peur par manque d’expérience.
un de mes fils propose le montage d’un kit pas à pas mais peut de conseils ont été sollicités et pourtant le fil à été suivi, donc l’intérêt pour ces démonstrations sont appréciées par les lecteurs.(MP oui Jean Louis je vais le terminer ,mais le temps…)
moi aussi j’utilise un SRE celui du GEM mais pas pour les signaux , pointe de l’électrode un peu grosse à mon gout.
je n’avais pas percuté que tu utilisais aussi cet outil, même à la vue de la feuille d’aluminium sur tes photos, alors que ma plaque de masse est un morceau de fuselage avion.
je te remercie de magnifique reportage qui va certainement m’aider à poursuivre le montage de mes signaux mais s’il te plait arrête le marathon de ce jour j’ai l’impression de n’être absolument pas productif à coté de toi .
qui es tu Patrick , un mutant
Dans le temps on faisait des maquettes d’avions (ou autres) = plastique + colle, maintenant c’est laiton + soudure. C’est très voisin et quel plaisir de construire ou créer. Et ce n’est pas cher. Le problème reste la vulgarisation.
Ne t’en fait pas , j’arrête la présentation de construction des potences pour ce soir et pour quelque temps d’ailleurs. Je ne suis pas un mutant mais j’ai seulement accumulé les photos depuis quelques 3 à 4 mois et les ai mises sur le forum aujourd’hui.
Concernant l’électrode du SRE, j’ai taillé l’extrémité de plusieurs électrodes à la forme désirée: pointe arrondi et format lames de tournevis plat large ou petite:c’est cette dernière forme que j’utilise le plus souvent et je retaille dès que la pointe est déformée. La tension du SRE est toujours de 2V (est ce que tu la changes souvent ?). Sinon, le flux Bergeon aide énormément.
Je trouve en effet la feuille d’alu très pratique, en plus je n’ai pas beaucoup de place alors si en plus je doit utiliser une plaque de métal. C’est une blague sur le morceau d’avion ?
non ce n’est pas une blague
un cadeau de mon ami Patrick et au dos de cette plaque une estampille AIRBUS
une belle surface pour les kits en ZERO.
je ne connais pas le flux bergeon , peux tu nous en dire plus.
j’utilise l’eau à souder ou le castolin n° 1
Jean Marc
ps: en espérant ne pas te contrarié par l’édition de cette photo sur ton fil
Ci-joint la photo du flacon du flux Bergeon, eau à souder sans acide, que l’on peut trouver à : venus-diffusion.com/la-boutique/soudures/ ou Apogée Vapeur (un peu plus cher).
de nouveau de retour de voyage ce matin ( chine) je prends connaissance des suite de ton fil.
pour répondre à ta question sur la tension utilisée avec le SRE , pour nos amis du forum SRE ( Soudure par Résistance Electrique) difficile exactement de dire la tension . le poste du GEM propose 6 position de tension sachant que le minimum est 1.5V et 4.9V pour la maximum.
j’utilise les 2 premiers crans pour les kits HO et bien évidemment les tensions supérieurs pour les kits ZERO voir le dernier cran pour les gosse pièces en bronze tel que les dômes sur les chaudrons.
afin de faire mieux connaitre l’outil dont on parle je propose te propose de compléter mes commentaires car le pense que pour nos amis tout ça c’est du
Donc le SRE est un fait un poste de soudure ou le contact de l’Électrode (manche en bois) doit être en contact permanent avec les pièces à souder pendant la chauffe, donc la mise sous tension. si l’électrode est relevé et ne touche plus les pièces à souder pendant la mise sous tension cela provoque un arc électrique et la brûlure de la pièce par un joli trou.
le poste délivre une tension, le + fil rouge avec le manche de lime en bois avec en son extrémité une électrode, tension mise route par une commande au pied “la pédale”; le - fil noir relier par un papillon sur la plaque métallique “dit la masse”.
l’action de soudure ce décompose par la pose du kit sur la plaque de masse , l’électrode sur la pièce à souder ou a la base de la pièce , mise en tension par la pédale au pied , chauffe instantanée de l’électrode (rouge flamboyant) fusion du métal d’apport donc soudure.
pour ma part j’ai un rappel de masse , petit fil noir sur le papillon avec au bout une petite pince croco qui elle même est positionnée sur le kit.
l’avantage de cet outil c’est bien évidemment une chauffe extrêmement rapide et puissante, que l’électrode après l’arrêt de la tension refroidie très vite et que le maintien de la pièce à sa place peut s’exercée encore l’électrode.
j’espère que tout ça n’est pas trop confus et d’avoir éclairé nos amis du forum , te laisse le soin de complété .
j’essayerai de faire une vidéo ce week end .
merci pour tes infos sur le flux bergeon que je vais acquérir rapidement.
Belle initiative de présenter le SRE. J’en avais très rapidement parlé sur ce fil (voir en page 2) mais la tentative de plaisanterie a peut-être mal été comprise.
J’ajouterai à tes propos que la tension utilisée étant très basse, il n’y a très peu de risque malgré l’ampérage ( 100 A). Le risque d’arc électrique n’arrive que si l’électrode est très proche de la masse (ou de la pièce reliée à la masse, technique de Jean-Marc).
Il y a plusieurs manières de mettre une des pièces à souder à la masse :
mettre la pièce sur une plaque métallique elle-même reliée à la masse du SRE. J’utilise une technique voisine en utilisant une feuille de papier alu enroulé sur une plaque de bois ( latte de parquet en chêne dans mon cas). Je relie la feuille (en torsadant une partie pour améliorer la surface de contact) à la masse du SRE avec une pince crocodile. Cela ne prend pas de place et je peux percer la plaque de bois pour positionner momentanément des tubes ou ronds que je veux souder à d’autres éléments. La faible épaisseur de la planche de mois permet aussi de plaquer une des pièces à braser sur la feuille alu avec une ou plusieurs pinces métalliques (type pince à cheveux)
relier la pièce directement à la masse du SRE au moyen d’un fil électrique (épais 4 mm pour éviter un échauffement du fil, tout en étant suffisamment souple) muni d’un côté d’une petite pince crocodile et l’autre relié à la masse du SRE (ou masse de la plaque métallique si cette dernière est reliée à la masse du SRE).
Pour souder (ou plutôt braser), j’étame séparément (sur des surfaces importantes, il est conseillé de balayer l’électrode sur la partie à étamer) les deux pièces à souder, je mets du flux sur les parties étamées, plaque les pièces l’une contre l’autre, pose l’électrode sur la pièce non en contact direct avec la masse, un bref coup sur la pédale pour faire passer le courant. Je maintiens l’électrode pour éviter que les pièces ne bougent l’une par rapport à l’autre. Une fois toute les pièces soudées, un nettoyage à l’eau + CIF puis séchage au fer chauffant.
PS : je m’en sers aussi pour souder des fils sur les rails.
La vidéo de Jean-Marc sera plus descriptive que mon laïus.
= Jean-Marc : Comment fais-tu pour préparer la mise en peinture : sablage, soupe, apprêt?
= Jean-Marc : Comment fais-tu pour préparer la mise en peinture : sablage, soupe, apprêt?
A+ Patrick
Bonjour Patrick
Bonjour à Tous
tout d’abord le kit est régulièrement nettoyé au stylo à fibre et liquide vaisselle pendant les phases de montage.
**kit non statique **
loco, wagon
pour la mise en peinture le kit est nettoyé voir dégraissé avec un bain de décapant des métaux cuivreux 909 de Parant Michaux .
en cas de mise en peinture immédiate le kit est rincé à l’eau courante puis séchage au sèche cheveux.
dans le cas ou la peinture est réalisée ultérieurement le kit séchera à l’air libre après le bain de 909 puis le jour de la reprise des travaux le kit sera plongé dans une solution d’acide chlorhydrique et d’acide nitrique de 3 à 5 minutes , temps de dé-passivation ,puis rincé à l’eau courante et séchage au sèche cheveux.
ensuite le kit sera sablé (l’utilisation d’une sableuse est requise)avec un badger sorte de gros aérographe avec de la poudre d’oxyde d’alumine (corindon) et tout récemment mon ami ma confié une poudre de noyau d’abricot produit que tu dois certainement connaitre puisque vous êtes tout les 2 dans le même domaine professionnel, mais que n’ai pas encore testé.
le sablage est nécessaire pour une bonne accroche des apprêts et peintures puisqu’il s’agit là de matériels roulants soumis à une manipulation.
ensuite un apprêt phosphatant sera donc passé à l’aérographe, pour ma part un Aztek double action puis après séchage de la même manière peinture et vernis.
j’utilise les peintures de Deco-train ou celles d’Aérographe-service , peinture à solvant.
kit statique
appareil de voie, barrière…
les kits sont tout simplement passés dans une solution d’acide chlorhydrique puis rincé à l’eau courante voir quand on en possède un, un bac à ultra-sons , " un très beau cadeau de fêtes des mères, messieurs, madame pourra nettoyé ses bijoux et vous pourrez le lui emprunter pour nettoyer les pièces mécaniques du pti train " puis séchage au sèche cheveux.
afin de ne pas m’embarrasser par un nettoyage fastidieux de l’outillage l’utilise pour ces petits objets de l’apprêt et de la peinture automobile en aérosol, blanc, gris divers et noir sont à disposition puis un vernis mat.
je vous ai fais partagé mon expérience, qui n’est peut être pas la meilleur, faites nous partagés la vôtre.
Patrick, à la lecture de mes propos sur les kits non statiques je commence à comprendre pourquoi le montage de kit rebute
mais tout cela reste passionnant.
Merci pour cette photo de potence PO. Il semble que les cocardes soient entraînées par des funiculaires.
J’ai un ami qui réalise un réseau PO. Si j’ai assez de documentation, je pourrais construire ce type de potence. As-tu d’autres photos ou des plans ?
Merci d’avance
Patrick
Bonjour Patrick,
La photo que je présente n’est pas de moi mais j’en ai pris personnellement plusieurs de cette potence qui trainent quelque part, et certaines avec plus de détails, dès que je les retrouve je les transmet.
Pour ce qui concerne le méchanisme, c’est déjà considéréré comme de la préhistoire à la SNCF, je crois même que les feux sont à pétrole ! Mais bon, celle-ci n’est à priori plus en service et d’ailleurs le carré violet désservait une voie de manoeuvre marchandises qui n’existe plus.
Un peu plus loin; direction Tours, il y a même un passage à niveau depuis lequel on aperçoit un magnifique disque rouge.