Bonjour,
Je viens demander un peu d’aide, ou bien quelques idées…
Voilà, j’ai des soucis de “parasites” sur certaines rétro-signalisations, c’est à dire qu’une rétro se déclenche fugitivement (au bout de plusieurs minutes de fonctionnement automatique, pas au bout de quelques secondes) alors qu’aucune rame n’est présente sur le bloc associé.
Lorsque ceci survient, le logiciel de pilotage (Rocrail) détecte un “ghost train” et se met en sécurité, cad qu’il coupe la CS2. En tant que tel, ce comportement de sécurité me convient, si ce n’est que s’il était en train de commuter un itinéraire avec des aiguillages, la commutation peut n’être que partielle et donc lorsque je relance, d’autres “ghost train” peuvent survenir cette fois-ci à bon escient, car les locos ne prennent plus l’itinéraire prévu…
Je pourrais désarmer la fonctionnalité du “ghost train” pour passer outre ces parasites, mais dans ce cas, je serais incapable de faire la différence entre un vrai “ghost train” (un aiguillage qui n’aurait pas commuté car un moteur est bloqué) et un “ghost train” intempestif.
Mes boitiers de rétro sont des RM88N de LDT, reliés les uns aux autres avec des câbles RJ45 blindés (tiens, en y regardant, la liaison entre le boitier 1 et 2 utilise un RJ45 standard !). La liaison de la CS2 avec le 1er boitier utilise un câble LDT de 2m à 6 broches, et est bien branché dans le bon sens !
Au tout début de mes tests d’automatismes, les rétros intempestives surgissaient un peu partout. Après analyse, un point commun s’est dégagé : les rails de contacts utilisés où surgissaient les problèmes étaient des rails (2201 - voie K) que j’avais sciés moi-même il y a longtemps à la scie à métaux ! Vu la qualité - on va dire moyenne - de la découpe, je les ai donc remplacés par des 2295 d’origine, et dans la foulée, j’ai aussi ajouté des diodes (1N4007) de suppression d’interférence tel qu’indiqué sur le site de LDT ( ldt-infocenter.com/dokuwiki/ … ge_670.pdf ). Ca s’est grandement amélioré, plus de rétros intempestives…sauf sur le boitier numéro 4 - le dernier de la chaine actuelle (les étages supérieurs du réseau ne seront pas construits tant que je n’aurais pas résolu ce problème).
Une petite précision sur la fréquence de ces rétros intempestives:
-Ca ne se produit que lorsque les locos tournent. Si je laisse le réseau allumé en mode automatique, mais sans rien faire tourner, rien ne se passe.
-La fréquence des ces évènements non désirés est très faible. Il peut se passer 10 min de fonctionnement automatique sans aucun souci
-hier soir, pure coïncidence, j’avais les yeux sur l’écran de mon ordinateur au moment où a surgi une rétro intempestive : elle s’est produite -sur le boitier 4- au moment où un itinéraire commutait des aiguillages !!! (impulsion de commutation générant un parasite se transmettant sur un fil de rétro ?)
Concernant les lignes d’alim, les commutations d’aiguillages sont alimentés sur un booster (6015 + transfo 6002) séparé du courant traction digital. J’ai 3 lignes alim du courant traction digital (B1 sur la CS2 et le niveau du réseau actuel, via une alim 100VA - 60101; B2 sur un booster 60174 avec une alim 60VA; B3 idem; B2 et B3 sont réservés sur les niveaux supérieurs et ne sont pas utilisés actuellement car le réseau n’est pas construit sur les étages supérieurs; la masse est commune entre toutes ces lignes. Les lignes B1, B2, B3, BS (pour les aiguillages), et masse, sont distribuées en 3 points du réseau sur des plaques de dérivation, via du câble électrique rigide de 1,5mm2 de section (distribution primaire). Lorsqu’une distribution secondaire est nécessaire (pour amener une autre plaque de dérivation vers un point plus proche des rails d’alimentation), j’utilise du fil de câblage souple de section 1mm2 -32 brins de 0.2mm. Les câbles terminaux liés aux rails d’alimentation sont du fil souple de 0,5mm2 de section - 16 brins de 0.2mm. Il y aussi 2 transfos lumière câblés, mais non en service actuellement. Les câbles de rétros et les rallonges vers les aiguillages sont 7*0.2mm (0.22mm2)
Il y a 24 rails rails d’alimentation (2290) répartis à peu près de manière homogène, en essayant de respecter la règle du “1 alim tous les 2 mêtres”.
Tous les câblages passent en dessous du plateau, et lorsqu’ils sont un peu longs, empruntent des goulottes de câblage, dans lesquels tous les fils sont mélangés sans distinction -alims principales, secondaires, terminales, alims des boitiers k83, rallonges pour atteindre les aiguillages depuis les K83 lorsque nécessaire, et rétros-signalisations.
Je joins quelques photos des boitiers:
imageshack.us/a/img17/9969/rnxb.jpg
Le boitier 4 avec ses diodes 1N4007
imageshack.us/a/img689/5702/vuf4.jpg
Le boitier 4 à gauche, le boitier 3 à droite
imageshack.us/a/img824/828/uqxi.jpg
Le boitier 2 au fond
imageshack.us/a/img6/5175/gy99.jpg
Le boitier 1 avec sa liaison à la CS2
imageshack.us/a/img543/2727/0xel.jpg
8 câbles de rétros, parmi lesquelles 2 génèrent des parasites. En regardant la photo, les câbles de rétros (gris) longent une distribution secondaire B1… Ce n’est peut être pas une bonne idée
Actuellement, plusieurs pistes d’investigations me restent, mais ça commence à se réduire sérieusement:
-Ajouter des diodes dite de “séparation” (BY251) indiqué sur le site de LDT : ldt-infocenter.com/dokuwiki/ … ge_896.pdf sur toutes les entrées du boitier 4, en + des diodes 1N4007
-Modifier le chemin de câblage des rétros du boitier 4:
–Eviter qu’elles longent les lignes d’alim
–Eviter qu’elles longent les rallonges de commutation des aiguillages
–ce qui revient à créer des goulottes de câblage dédiés
-je ne sais pas
J’ai donc besoin de vos idées et de vos expériences dans des situations similaires, s’il vous plait.
Par avance merci
Bon train à tous
Fabrice