Moteurs d'aiguillages Märklin : problèmes et solutions

Je viens d’acheter des solénoïdes Märklin 74491 pour mon petit réseau de bureau, pour compléter les 74490 que je possède déja. En ce qui me concerne: je vais découper sous les aiguilles et vais les shunter à l’ancienne. Je ne leur donne pas le bénéfice du doute. Ceinture et bretelles.

Le mieux c’est de les acheter auprès de vendeurs qui ont de gros débits comme chez :

[https://www.modellbahnshop-lippe.com]

Ils sont un peu moins chers que sur le Marklin shop.
Où on taxe des ports importants.

Les expéditions sont très rapides.
Les ports modestes ou nuls pour autant que l’on achète pour une certaine somme.
Les échanges ( justifiés) ont lieu sans problème.

Hello
J’ai compris que pour avoir ceinture et bretelles il faut surtout pas shunter les fins de course mais souder un condensateur qui va absorber le courant de fuite et empêcher l’encrassement du moteur tout en permettant justement la fin de course si le signal/ impulsion émis par la centrale est trop longue

Voir dans ce fil plus haut les explications claires et didactiques de Ta_Prohm ( message numéros 137 et 138)
Suis bien incapable de t’expliquer plus en détail mais c’est ce que j’ai compris

Je vais acheter des moteurs et en tester un …

On lit vraiment tout et son contraire a ce sujet. 400 messages rien que dans ce post! En 2009, un sujet sur 2 sur ce forum traitait du sujet et les discussions tournaient en rond comme une toupie :man_facepalming: Comme je ne suis sur de rien moi meme, ce sera découpe du plan sous l’aiguille pour parer a toutes les éventualités.

Ce n’est pas tout a fait ce que ta_prohm disait:

Il ne disait donc pas qu’il ne fallait surtout pas shunter les fins de course. Il est évident que si l’on supprime/shunte les fins de course, on s’expose au risque de démolition de la solénoide (et non “moteur” :grinning:) par surchauffe mais on élimine aussi ce probleme d’encrassement de facon définitive (encrassement qui s’accelere en alimentation DC donc en numérique). Donc, en shutant, on résoud un probleme mais on en crée aussi un nouveau, je le reconnais volontier.

Mais on notera aussi que ta_prohm n’était pas sur du tout que son expérimentation - ajout d’un mini condo sur les fins de course - fonctionne comme il l’espérait. A-t-on un retour d’expérience avec cette approche sur le long terme ? (j’avoue que je n’ai pas le courage de relire ce post de 400 messages…)

A priori, je compte partir sur un montage comme celui présenté par Christophe ici, qui en théorie devrait permettre d’éviter de cramer la solénoide avec des fins de course shuntées :

Phrase datant de 2009. Donc depuis 40 ans aujourd’hui donc. Et dire que l’etre humain arrive désormais a envoyer des fusées ré-utilisables dans l’espace mais ce probleme, quant a lui, reste insoluble. Fascinant :slight_smile:

Oui
Merci de rectifier je n’y connais rien en technique mais je comprends quand c’est bien expliqué :grinning:.

Disons que j’ai écrit « surtout pas » parce que mes (les) aiguillages M n’ont pas de fin de course et que j’en ai déjà bousillé deux en digital ( impulsion longue par centrale ou ordi …)

Ce que je peux aussi rajouter c’est que la solution « condensateur « a été validée par quelqu’un que je connais et que je sais être fiable

Après chacun voit midi à sa porte :+1:

J’ai déjà de mon côté alimenté les moteurs via les décodeurs par une alimentation séparée et un powermodule Viessmann 5215

En fait je devrais préciser que compte “noyer” mes voies C avec du Depron, puis ballastage. C’est donc pour cela que je ne veux prendre aucun risque. C’est un boulot tellement fastidieux que devoir tout casser pour accéder a une solénoide me contrarierait un poil. Si les voies C restent sans décoration, il n’y aucun besoin de s’embeter comme moi a découper le plan sous les aiguilles…

La faute a la centrale, l’ordi ou le décodeur ou de tout ce petit monde en meme temps ? Il n’y pas de protection pour éviter ce genre de mésaventure ? Je n’ai encore creusé ce sujet mais il va falloir que je m’y mette…

Pour info, les “moteurs” (solénoïdes) récents sont déjà dotés d’un condensateur CMS en // sur le micro-switch.

Ma philosophie : je ne touche à rien tant que ça marche; si ça ne marche plus, je shunte le micro-switch… de toutes façons, comme on crée un nouveau problème (le solénoïde qui est suceptible de cramer) pour en résoudre un autre (le micro-switch qui ne fonctionne plus), autant garder les moteurs accessibles…

3 « J'aime »

C’est effectivement pragmatique en plus d’être une bonne nouvelle !

1 « J'aime »

Celui qui possède ou a installé lés références 74490 a du souci à se faire. Tout comme les générations 1 et 2 des 74491. Après cela cad à partir de 2021 le risque s’amenuise voire disparaît.

Merci beaucoup
Il y a de l’espoir donc !
Je vais essayer de savoir comment reconnaître les productions

Ce serait bien utile, en effet. Merci du retour éventuel.
En tous cas, il fut une période où Marklin procédait inconditionnellement à l’échange de ces moteurs et , depuis peu, refuse de le faire.
Comme cette usine est une grande muette je suppose qu’elle est certaine de son fait.

A gauche un 74490 de 2009, à droite un 74491 acheté il y a 2 semaines:


On voit bien les condensateurs CMS, 2 de chaque cotés, dont un soudé directement sur le microswitch.

A part les CMS je ne vois aucune autre différence notable. 15 ans de progrès technique devant nos yeux :smiley: Ces CMS semblent être efficaces, je vais donc monter ces solénoïdes tels quels, et je pourrai toujours intervenir par le dessous du plan s’ils tombent en panne…

1 « J'aime »

Merci Jérôme
Si cela marche ce qui a l’air d’être le cas c’est top.

Une dernière (latest) question : est ce que c’est dangereux d’utiliser des K83 (du siècle précédent) avec ces moteurs ?

Ils n’ont pas de procédure de coupure de l’impulsion . si j’ai bien compris …?

Cordialement

Oui, mais ce qui était faux en 2009 ne devient pas plus vrai en 2025.
Le souci des solénoïdes grillés est bien plus récent que 1984, puisqu’il apparaît avec la digitalisation massive au début du 21e siècle. En analogique, utilisant le courant alternatif, on n’a pas ce problème-là.
En voie K (où les “moteurs” 7549 apparaissent avec les aiguillages 2171, alors que les aiguillages courts n’y sont adaptés qu’en 1993/94), on n’en entend pratiquement pas parler, et pourtant je dispose de l’intégralité de MiBa et EisenbahnJournal depuis les débuts jusqu’à il y a quelques années (en version numérique).
Les moteurs ont été remplacés entre temps par une nouvelle mouture, le 75491.

La voie C, apparue en 1996 (donc juste 13 ans avant la boutade de @ta_prohm ) utilise le même principe de moteur, mais évidemment avec une connexion différente (en bout de moteur au lieu du milieu). Ça ne peut pas causer le souci, pas ça tout seul en tous cas.
Les moteurs sont réputés fiables, durant les premières années, et ça ne change qu’alors de plus en plus de modélistes choisissent de commander leurs aiguillages par commande digitale. Ce qui n’a été rendu possible que par la chute rapide des prix des composants ; rappelons qu’aux années 1990, un k83 coûtait plusieurs centaines de Francs français ; en 2002 le 6083 est listé 69€ alors qu’en 2010 le 60830 ne coûte plus que 34,95€ !
Et c’est alors, seulement, dans les années 2000, qu’apparaissent donc les problèmes avec les fins de course.
Puis, les “moteurs” ont évolué, justement pour venir à bout du souci des fins de course grillées.
On en est au moteur 74491, présenté en 2014, niveau d’évolution 2020, et depuis, au front des solénoïdes grillés, c’est le calme plat. Ce n’est pas pour rien que ce fil était mort depuis 2018 !
Pour indication, les contacts mécaniques ont été remplacés par des varistors en 2014, et par varistors plus condensateurs en 2015. Depuis, les soucis ont diminué, et la dernière mouture a réglé dans le détail les puissances des composants afin de rendre les moteurs fiables.
Mission accomplie.

Veux-tu toujours prétendre que Märklin n’a rien fait pendant 40 ans ?