Bonjour Florian,
je viens de découvrir ton fil - ce forum, c’est une caverne d’Ali Baba, où bien des trésors se cachent…
Et je réagis à un message d’il y a un peu plus d’un an :
Non, kibri n’est pas une mauvaise marque. Au contraire, les maquettes sont de très bonne qualité.
Mais pour toi, deux points se sont rencontrés :
1° un éclairage très puissant. Les éclairages LED doivent être fortement tamisés, par l’ajout d’une résistance dans l’alimentation. Ça donne un rendement bien plus naturel, ça multiplie la durée de vie de l’installation, et ça économise beaucoup de courant. Il faut également adapter la puissance de l’éclairage à l’époque représentée : avant la guerre, beaucoup de maisons de village n’avaient pas l’électricité. En France et en Allemagne, en tous cas. Après, l’électricité coûtait cher, on éclairait un couloir par une seule ampoule de 25W, au salon-salle-à-manger on avait un lustre à 6, 7 ou jusqu’à 10 ampoules forme de larme (pour faire flamme de bougie), à 25W chacune, mais branchées sur des circuits séparés de sorte à n’en allumer que deux ou trois, l’intégralité n’était utilisée que pour les très grandes fêtes. Chez mes grands-parents, c’était deux fois par an que les six étaient allumées en même temps, et c’était pour leurs anniversaires. Autrement, c’étaient deux pour “normal”, et quatre quand ma grand-mère faisait de la couture. Ça c’était leur salle à manger, le salon n’avait même pas de plafonnier, juste des appliques murales et une lampe sur pied. Très tamisé, tout ça. Les éclairages plus clairs que le soleil, c’est venu dans les années 2010.
2° toutes les maquettes ont tendance à être translucides. Que ce soit Faller ou autre, c’est dans le matériel utilisé, il faudrait des murs épais d’un centimètre pour pas que la lumière passe. Certains fabricants proposent des cartons noirs, soit en carton simple soit en carton imprimé qui porte aussi des impressions de rideaux. Mais ces cartons ne sont jamais très précis, et donc laissent aussi passer de la lumière là où tu n’en veux pas. La résolution est de peindre la maquette, extérieur et intérieur. De l’extérieur, ça enlève déjà la brillance du plastoc, et peut donner des aspects bien plus réalistes (même une maison très propre, repeinte il y a un an ou deux, a quelque part de petites traces de salissure, que ce soit de l’eau qui descend du toit ou des éclaboussures au pied du mur…). De l’intérieur, tu mets d’abord une bonne couche de noir, ou même deux couches en l’intervalle d’au moins 24 heures. Puis, si les fenêtres laissent entrer le regard et que tu prévois une décoration intérieure, c’est le moment de la faire, avec les couleurs de papier peint correspondants à l’époque (plutôt couleurs de terre dans les années 30 assez sombres, couleurs pastelles mais pas trop flashy dans les années 1945-60 environ, puis arrivent de plus en plus des couleurs fortes et contrastées, avant que cela se calme à nouveau dans les années 1990, et pour les temps actuels regarde “maison à vendre”. 