Bonjour à tous, une petite mise à jour sur ce petit réseau. Un compte rendu honnête et sans détours.
Ce petit réseau de bureau se porte bien. Pour rappel, c’est un petit réseau d’expérimentation / d’apprentissage, en “L” sur 2 niveaux. Mon rêve est ailleurs, et est en très lente gestation : la refonte complète de mon grand réseau actuel, que je veux fonctionnel pour ma retraite dans 15 ans ![]()
Pour ce petit réseau, la menuiserie est désormais achevée, le câblage aussi (hors aiguilles et éclairages).
J’ai décidé de monter toutes les alimentations et matériel électronique à la verticale, un énorme gain de place. Mon doux rêve d’une planche rétractable, sur glissière, n’était juste pas réaliste même avec une MS2 !
Pilotage via MS2 avec passerelles CAN pour la traction et la rétro (29 rails de contacts). Solutions proposées par Christophe (@bobyAndCo) qui fonctionnent bien ! Par contre, le câblage de la rétro est conséquent, ce n’est pas juste un fil vers un S88.
J’ai beaucoup roulé et testé à chaque étape. Sans surprise, les défauts de ce réseau sont :
- Les pentes raides : on tutoie le 5%. Avec 50cm de plus à chaque extrémité du L, on aurait fortement atténué ce soucis. Si on se limite à des compositions de 4 voitures, autorails et courtes rames marchandise, ça passe sans réels soucis cependant. Et, d’ailleurs, c’était bien le cahier des charges.
- Gare en courbe - visuellement ça passe tout juste avec du R3/R4/R5/R9 mais il ne sera pas évident de créer un décor vraisemblable autour de cela : l’espace utilisable des quais est très réduit et il y a donc un risque permanent de fauche des personnages & lampadaires à cause du porte à faux des voitures.
- Le manque de manœuvrabilité sous le plan, malgré un niveau 0 perché a 110cm. Cela est dû à la taille limitée de la pièce, pièce qui est vite encombrée. C’est assez pénible lorsqu’on travaille sur le réseau
L’avantage de ce tracé - de taille - est une efficacité assez redoutable pour les dimensions très réduites et particulières de mon bureau, avec 3 voies passantes en gare visible, 4 voies en gare cachée, 2 dépôts et des voies de garage en gare. Cela permet un éventail de possibilités pour la circulation, mine de rien.
Je me suis obstiné à poser une couche liège de 2mm d’épaisseur, ce qui m’a pris un temps considérable : le tracé du réseau ne se prête évidemment pas au simple déroulage du rouleau de moquette. Il a fallu ajuster, découper encore et encore et encore…tout cela pour un résultat plus que mitigé: je ne constate aucune réduction du niveau sonore. Une perte de temps monumentale pour un réseau tortueux - selon moi - et d’argent. Je ne recommencerai pas avec le liège. Un noyage des voies au Dépron est bien plus efficace - toujours selon moi - pour atténuer les nuisances sonores (mais c’est également chronophage à réaliser).
J’ai opté pour un système qui me permet de commuter numérique et analogique puisque j’ai hérité de mon feu paternel d’une collection assez importante de locos Mȁrklin des 50s au 80s, une partie de cette collection étant mes jouets d’enfance. Je me refuse à numériser certaines d’entre-elles, notamment les plus vieilles, ce qui les dénaturerait complètement. Pour autant je voulais les voir tourner régulièrement.
Le réseau est divisé en 4 zones électriquement isolées, dont la gare cachée.
Je tâtonne désormais avec Rocrail pour expérimenter des choses simples (je débute dans l’automatisation). C’est assez fascinant, mais certainement pas trivial. Il faut du temps, beaucoup de temps, pour expérimenter l’automatisation lorsqu’on débute.
Reste à trouver une solution pour les aiguilles, dont le pilotage sera un mix de solénoïdes et de servomoteurs. J’espère avancer sur ce sujet dans les semaines / mois à venir, en explorant l’Arduino et le bus CAN.
Je dois quand même avouer quelque chose d’assez déplaisant…lorsque je commute en analogique (en enlevant au préalable toutes les locos numériques, bien sûr) : tout marche si bien…tout de suite. Pas de prise de gueule. On pose, on branche, ça roule, aucun problème, aucuns faux contacts, les locos ont une telle inertie…j’avoue avoir un brin de nostalgie pour cette efficacité.
Et je ne peux m’empêcher de me poser la question : toute cette infrastructure électronique avec le numérique, pour quoi exactement ?! Réalisme, défis intellectuel, automatisation sophistiquée ? Oui, mais rien ne vaut l’efficacité de l’analogique selon moi…J’adore le numérique, mais tout ne fonctionne pas immédiatement comme prévu. Et le câblage reste conséquent. L’énorme déception avec cette “technologie”, selon moi, est le phénomène des micro coupures qui nécessite des nettoyages incessants des rails : cela casse le rythme et le jeu…et le 3R n’est pas (plus) un avantage du tout ![]()
Ce petit réseau est réalimenté tous les 1.5m avec une connexion de masse pour chaque rail de contact…donc l’alimentation électrique n’est certainement pas le problème. J’ai pas mal de matériel exotique (Jouef converti, Roco, REE etc) mais ce n’est pas forcément le matériel exotique qui est le plus affecté par les microcoupures, même sans PowerPack…je pense que Roco est exemplaire, Marklin l’est beaucoup moins…bon, je sais, c’est un sujet polémique !
Prochaines étapes : pilotage des aiguilles, développement de mon érudition avec RocRail, pose de PowerPack pour plusieurs machines, et mise en place du décor autour d’une belle gare ![]()
Plein de bricolages, il me tarde !!





