Ma collection

:affraid: :affraid: :affraid: :affraid: :affraid: :affraid: :affraid:

Et en plus, Christian est modeste, … [size=150]il ne nous montre qu’un de ses murs [/size]!!!

:cacher: :cacher: :cacher: :cacher: :cacher: :cacher: :cacher: :cacher:

A+,
Amitiés :sunny: ,
Christian

Christian, tu es un cachotier.

Je voudrais voir les trois autres murs, s’il-te-plait !

Amicalement,

Pascal :study:

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Que dire Christian : on reste sans voix devant une telle collection…
On a aussi hâte de voir tout ce que tu ne nous a pas encore montré…

J’espère que la porte du bunker est blindée !

bonsoir Christian,
j’ai vu ta belle collection et si tu en a trop je peut t"en débarrasser gratuitement.’ :lol!:

amitié mathieu.

:rire:

’ :malade: ’

Avant de disposer d’avions pour leur déplacements, les chefs d’état ou de gouvernement prenaient …le chemin de fer.
Ainsi, dans les années 50, 60 et 70, les Chanceliers allemands avaient à leur disposition des voitures de la DB spécialement aménagées pour leurs voyages officiels. Konrad Adenauer, Ludwig Erhard, Kurt Kiesinger et Willy Brandt les ont beaucoup utilisées, en particulier pour leur déplacements “diplomatiques”, tant chez leurs alliés de l’ouest que de l’autre côté du rideau de fer.

Outre des voitures classiques pour les personnes qui accompagnaient le Chancelier dans ses déplacements, celui-ci disposait de deux voitures spéciales : celle que l’on voit au premier plan comportait une salle de réunions et un emplacement aménagé pour embarquer la Mercedes 300 officielle.

L’autre était aménagée pour le repos et le travail du Chancelier : bureau, salon privé, chambres pour lui et ses proches, cabinets de toilette, le tout luxueux et confortable, mais sans ostentation. On remarque les antennes sur le toit qui permettaient au chef de gouvernement de rester en contact radio permanent avec Bonn.

Eh oui, vous l’avez bien reconnu, c’est bien lui. Konrad Adenauer en personne qui vous accueille à la porte de son “Salonwagen n° 10205”.
Cette voiture historique a été préservée, et elle est exposée au “Museums für Zeitgeschichte” de Bonn (musée d’histoire contemporaine).
c’est quoi la reference de ce coffret?

Bonjour,

Il s’agit du coffret 43229.

Pascal :study:

Merci beaucoup!

Bonjour,

Il s’agit du coffret 43229.

Pascal :study:
Merci, Pascal

Bonjour Christian
Je suis “nouveau” sur le forum et je viens de parcourir les 14 pages de ce sujet…
Je croyais (modestement )avoir une belle collection, mais je pense bien avoir trouvé mon “maître”.
(Je ne ferai pas appel aux Smileys pour ce post…car je n’en trouve aucun pour exprimer mes sentiments…)
Tu m’as donné envie de présenter une partie de la mienne…qui joue sur un registre un peu différent, bien que moi aussi j’essaye de respecter une bonne proportion de locos et de matériel tracté.
Encore bravo pour tout le travail et au plaisir de continuer avec toi ce beau voyage au pays du rêve et de la jeunesse éternelle!
Admirativement

C’est un déterrage tardif, mais…
Christian, je découvre ta collection et … ben, je suis comme un enfant devant la vitrine. Avec ma modeste collection de deux douzaines de motrices… si j’y inclus ce que mon frère m’a vendu mais pas encore livré.

J’ai quelques remarques, mais qui ne concernent que des détails plutôt de la présentation (comme quoi, même des Märklinistes peuvent être compteurs de rivets)…

1910 : le train de l’empereur Louis II de Bavière. Locomotive type P10 (Marklin 2881)

il ne s’agit pas d’une type P10 (ce serait une 141, plus tard série 39) mais d’une S10 (230, ou 2’C h4 donc à quatre cylindres mais simple expansion), qui se distingue de la P8 (230F SNCF, série 64 SNCB) par les 4 cylindres au lieu de 2, et par les roues motrices d’une hauteur de 1980mm (1750 pour la P8), et bien sûr par une autre chaudière.

Et Louis II était roi, mais pas empéreur. D’ailleurs Louis II est mort en 1886, la S10 sortait des ateliers en 1910…

D’ailleurs, je t’envie le train 2865, dont il ne me reste que les voitures (la loco a été volée, avec une Micheline 3123), et les 4207/08/09, que j’avais eu en cadeau de mes grands-parents, mais qui ont été détruits malheureusement par des mains indélicates.

Tout autre chose, la E19 en bleu ne représente pas à ma connaissance l’état en 1940 mais en 1950, de la jeune DB. Il n’y avait pas de raison qu’elle n’aurait plus eu les aigles, et le bleu fait partie du schema de couleurs de la DB, pour la remise en état des locomotives électriques à haute vitesse.

Autre remarque : la 050 082-7 n’est pas la 50 0827 (ce serait une loco chauffée au fioul, de la DR RDA, qui n’a jamais existé), mais la 50 082, après la réforme de numérotation de 1968 qui a ajouté le 0 pour vapeur, et un chiffre de contrôle (après avoir mis tous les numéros à 6 chiffres dont 3 pour la série et 3 pour le numéro individuel à l’intérieur de la série).

Ainsi, V100.20 et 212 sont la même série mais à différents moments. (Les V100.10, au moteur moins puissant, sont devenus 211.)

“La petite L22” est la 98 304, une “Glaskasten”, l’inscription L indique “Lokalbahn” donc train à importance locale, et le 2/2 les deux essieux moteurs sans essieux porteurs. La numérotation est DR, les ÖBB l’ont immatriculée 688.01 - mais après la guerre. Entre 1938 et 1945, les chemins de fer autrichiens étaient incorporés dans la DR.

J’ai retrouvé nombre de mes modèles dans ta collection, mais pas la 3034 (E41 en bleu), ni les 3016/4018 “Schienenbus”. N’ai-je pas vu la T18 (232TC) coprrespondant aux 4206/07/08/09 ?

Puisque l’on compte les rivets… :wink: il s’agit bien du train de l’Empereur d’Allemagne…mais celui qui s’appelait … Guillaume II .
Louis II, roi de Bavière, grand amateur de trains devant l’éternel, est mort d’un “accident” en 1886; bien longtemps avant que la loco S10 voie le jour!
Amitiés et clins d’oeils! :cheers:
Jacques

Bonjour à tous

Un grand merci à Wolfram et à Jacques pour ces corrections et ces précisions. :appl:

Voilà, encore une fois, démontré tout l’intérêt d’un forum comme le nôtre.
C’est l’addition des savoirs :study: des uns et des compétences :grad: des autres qui finit par en faire une référence :thks: dans son domaine.

J’ai retrouvé nombre de mes modèles dans ta collection, mais pas la 3034 (E41 en bleu), ni les 3016/4018 “Schienenbus”. N’ai-je pas vu la T18 (232TC) coprrespondant aux 4206/07/08/09 ?
Comme je crois l’avoir indiqué dans le sujet, cette présentation n’est pas exhaustive.
Peut-être la complèterai-je un de ces jours, mais, pour l’instant, la priorité va à la réalisation du réseau “Cosmopolis” :trainregard: (un nouveau reportage prochainement sur vos écrans).

Je ne prétends pas, non plus :frowning: , posséder tous les modèles produits par notre marque préférée…

Bravo à vous trois. C’est un plaisir de vous lire, moi qui ne fais que survoler ces points d’histoire, en tous cas qui n’ai pas une culture train aussi approfondie… mais je m’améliore, enfin je crois, j’espère. :smiley:

Bon Dimanche :smiley:

Bonjour,

C’est vrai que c’est toujours un moment de bonheur que de revenir sur cette collection mise en valeur de manière magistrale non pas par un collectionneur mais un amoureux véritable de Märklin, à savoir Christian.

Maintenant, faute d’avoir recompté les boulons, je suis bien trop fainéant pour çà, j’ai juste recompté les essieux. Je ne sais pas si ma vue me joue des tours ou si c’est du à un zéfè zoptique mais après un zoom sur l’arrière de la machine, je vois une
2’ C 1’ et non une 2’ C donc une S12 si j’ai bien compris le système de classification de cette époque.

Mais bon, peut-être que Christian aurait la possibilité de nous confirtmer ou non celà.

Bonjour.
Belle pièce en effet que ce train de Wilhelm II.
Jean-Yves, je crois que tu es victime d’un effet d’optique. L’essieu que l’on voit après les trois essieux accouplés est le premier essieu du tender, dévoilé par l’angle de prise de vue : La motrice est bien une S 10.

Effectivement c’est bien une S10, j’ai pu le vérifier sur une photo avec un angle moins prononcé.

J’aime beaucoup la couleur des livrées prussiennes en vert avec filets rouge bordeaux.

Au fait, comment sont classées les prussiennes ? S pour Schnellzug, P pour Personnenzug, G pour Guterzug et T pour Tenderzug pour la lettre mais pour les chiffres j’ai pu constater que çà ne semble pas être ni le nombre de roues ni le nombre d’essieux.

Bonjour,

C’est vrai que c’est toujours un moment de bonheur que de revenir sur cette collection mise en valeur de manière magistrale non pas par un collectionneur mais un amoureux véritable de Märklin, à savoir Christian.

Maintenant, faute d’avoir recompté les boulons, je suis bien trop fainéant pour çà, j’ai juste recompté les essieux. Je ne sais pas si ma vue me joue des tours ou si c’est du à un zéfè zoptique mais après un zoom sur l’arrière de la machine, je vois une
2’ C 1’ et non une 2’ C donc une S12 si j’ai bien compris le système de classification de cette époque.

Mais bon, peut-être que Christian aurait la possibilité de nous confirtmer ou non celà.

Boooh, je ne compte pas les boulons, c’est justement ce qu’il faut éviter quand on roule du vieux Märklin…

tu as bien compris le système de classification prussien (et EL/AL), mais contrairement aux chemins de fer d’Alsace-Lorraine, la Prusse n’a jamais fait le pas vers la pacific 231. Les S10, et notamment les S10.1 (j’arrive pas à mettre un 1 en hauteur), étaient assez puissantes pour tracter les trains les plus lourds. Les S10² n’ont pas donné tant de satisfaction. Mais les S10, en expansion simple sur 4 cylindres, étaient chères en consommation de combustible et d’eau, les S10.1 (double expansion) bien moins.

Oui, cette collection mérite d’être vue et revue.

Bonjour Wolfram,

Merci pour tes précisions. Par contre concernant les chiffres je ne vois pas d’où il sort, pourquoi 10 ?

En effet, on pourrait croire que ça correspond au nombre de roues or, les BR 74 étaient classées T11 et T12,

Je ne parle même pas des Saxonnes ou Württembourgeoises, c’est pire à déchiffrer que l’Araméen !

En ce qui concerne les anciennes classifications avant 1926, seul le langage bavarois est facile à comprendre.

Sinon, question subsidiaire, connais tu un bon ouvrage qui traite des chemins de fers en Allemagne avant l’unification et qui traite en particulier de la classification dans chaque royaume ?

Salut Jean Yves et les amis!

La numérotation Prussienne de leur locos n’a rien de Byzantin…c’est tout simplement un résultat de leur ordre chronologique d’arrivée!
Les machines pour trains de marchandises avaient le préfixe “G” pour Güterzuglok ex. la G8 , “P” pour trains de voyageurs i.e. Personenzuglok dont la fameuse P8, et enfin “S” pour les loco pour trains rapides ou Schnellzuglok, comme la S10, et “T” pour Tenderlok ou loco-tender
Les sous-séries de ces types avaient en plus une indice comme le décrit si bien Wolfram.
Voili voilà!
Amicalement

Jacques,

je viens d’ouvrir un sujet dans la rubrique “histoire”, si tu pouvais ajouter de tes connaissances… ? Car les miennes sont assez limitées, en ce qui concerne les chemins de fer avant 1920.

Je suppose que Jean-Yves y trouvera un début de réponse (ou complément à ce que tu disais déjà) à sa question.

Bonjour Christian,

comment vas-tu au bord de l’Océan ?

Dis-moi comment se porte ta collection… J’ai la nostalgie des dames du temps jadis, alors que nous nous explosions autour de notre passion sur ce forum.

Bien amicalement,

Pascal :study: :wink: :cat:
:sleep: