Locomotive AIA AIA 68000 de la SNCF / ROCO 68901

J’ai le plaisir de vous présenter une célèbre locomotive SNCF que vous avez surement “presque tous” dans votre gare de triage. Un modèle ROCO AC SOUND.

Contexte

  • La AIA AIA 68000 est une locomotive diesel française, conçue dans les années 1960 pour remplacer les locomotives à vapeur sur les lignes non électrifiées.
  • Elle faisait partie de la politique de diesélisation du réseau secondaire de la SNCF, notamment dans les régions éloignées des grandes lignes électrifiées.
  • Elle a été utilisée aussi bien pour les trains de marchandises que pour certains services voyageurs.

Construction

  • Les premières unités sont sorties d’usine en 1963, la production s’est étendue jusqu’en 1968.
  • Au total, 85 locomotives ont été construites par CAFL/CEM/Fives Lille.

Caractéristiques techniques

  • Type : locomotive diesel-électrique
  • Disposition des essieux : A1A-A1A (deux bogies à deux essieux moteurs)
  • Moteur diesel : Sulzer 12 LVA 24 (12 cylindres)
  • Transmission : électrique (groupe générateur – moteurs de traction)
  • Vitesse maximale : 130 km/h
  • Puissance : 1660 kW (2250 ch)
  • Poids : environ 105 tonnes
  • Longueur : 18 m

Utilisation

  • Employée dans de nombreuses régions françaises, notamment dans le sud-ouest et sur les lignes secondaires non électrifiées.
  • Très polyvalente : elle a assuré des trains de fret, des trains de voyageurs régionaux, ainsi que des manœuvres.
  • Certaines unités ont été adaptées pour le service de secours ou de travaux.
  • Une sous-série, les AIA AIA 68500, a été équipée de l’installation de réversibilité, permettant la conduite depuis une voiture-pilote.

Fin de carrière

  • Le retrait progressif de la série a commencé dans les années 1990 avec l’arrivée de locomotives plus modernes comme les BB 67400 ou les engins bimodes.
  • Certaines unités ont survécu jusqu’aux années 2010 dans des rôles secondaires ou en service industriel.
  • Plusieurs exemplaires ont été préservés par des associations ferroviaires et sont visibles lors d’événements historiques.

Modèle réduit

  • Ce modèle de la gamme classique, sorti il y a plus de 15 ans, est plutôt bien fini pour l’époque, avec de nombreux détails. En prenant les photos, je me suis aperçu que j’avais égaré une main montoire :weary: . Il pèse 430 grammes, avec une carcasse en plastique et un lest à l’intérieur. La locomotive est présentée dans une boîte de type JOUEF d’antan, avec une ouverture type boîte à chaussures et la locomotive est placée dans un polystyrène blanc.
  • Elle est équipée d’un décodeur Sound non mfx, dont j’ignore la marque. Les fonctions sont nombreuses pour l’époque, et les sons sont très puissants, peut-être même trop. Heureusement, le réglage est possible, car le bruit du moteur diesel n’est pas des plus agréables à la longue.
  • Le couple moteur/décodeur assure un bon silence de fonctionnement comme toujours avec ROCO.
  • La mise en marche de la locomotive est très bonne, avec un ralenti très souple et une accélération progressive. La puissance de traction est bonne, et la locomotive semble glisser sur les rails. Elle passe partout sur mon réseau R1 et R2, y compris les aiguillages enroulés et triples.
  • Le patin est celui habituel de chez ROCO, inaudible et assurant une bonne prise de courant. Cependant, il peut créer un petit court-circuit sur les aiguilles enroulées lorsqu’il est placé sans possibilité de rotation, comme par exemple sous les chaudières des vapeurs.

Les plus :v:

  • La locomotive dégage une belle présence sur la voie
  • Bon niveau de détails
  • Les sons sont bien rendus et puissants (trop d’origine!)
  • Roulage sans histoire sur mon réseau avec une bonne puissance de traction

Les moins :-1:

  • Pas d’éclairage cabine ni de personnage
  • Moins fine que les productions plus récentes
  • Pas de ventilateur animé, ni fumigène
  • Boite bas de gamme.

Les photos :camera:









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Très belle machine !

J’en ai deux: une assez vieille ref 69461, meme logo. Le son est vraiment dépassé mais deja (trop) puissant !. Et une plus récente, non sonorisée.

Les 2 ont une qualité de roulement assez irréprochable, meme aux standards d’aujourd’hui. Elles glissent sur les rails et sont puissantes. Je ne suis pas pret de m’en défaire mais j’aimerais moderniser la 69461 avec un Loksound V5.

C’est effectivement une très belle machine, en Roco; j’en possède deux, de générations différentes et ça roule très bien, même en traction jumelée…

Thierry

Bonjour
J’ai aussi la chance de posséder cette locomotive Roco (la version 78461) qui est vraiment top.
Par contre en cherchant des informations sur le web, j’avais obtenu des résultats différents
|Puissance 1985 kW / 2700 Ch
|Qté produites : 80
|Constructeur|Assemblage : CAFL Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire
|Partie mécanique : Fives Lilles / atelier de Givors (69)
|Partie électrique : CEM Compagnie Electro-mécanique
|Mise en service de la 50 : 1966

Qui peut nous dire ce qui est juste ?
bonne soirée à tous

Pour le constructeur, il semble effectivement que ma source est confondue avec la BB67000, c’est à priori CAFL/CEM/Fives Lille (je corrige).

Pour la puissance, on trouve 2 valeurs celle du moteur 1985KW et celle à la jante 1660KW.

Je n’en ai pas, étant exclusif marklin

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Bonjour,

Bon alors en reprenant les infos présentes dans les opuscules “le matériel moteur de la SNCF” des éditions La Vie du Rail, on trouve ceci :

  • Nombre de machines construites : AIA AIA 68000 = 81 + 4. AIA AIA 68500 = 29 +12.
  • Moteur CCM / SULZER type 12 LVA 24 de 1985 kW pour les AIAI AIA 68000.
  • Moteur SACM / AGO type V12 DSHR de 1985 kW pour les AIA AIA 68500.

Comme il y a eu des échanges de moteurs entre les machines des 2 séries :

  • Le “+4” correspond à des AIA AIA 68500 qui ont échangé leur moteur d’origine (SACM / AGO) contre un moteur CCM / SULZER => 85 AIA AIA 68000 à l’effectif.

  • Le “+12” correspond à des AIA AIA 68000 qui ont échangé leur moteur d’origine (CCM / SULZER) contre un SACM / AGO => 40 AIA AIA 68500 à l’effectif (le proto 68501 n’était autre que la 68005 qui a repris son numéro d’origine après les essais, donc la série ne commençait réellement qu’à 68502).

  • Les 2 séries ont les mêmes constructeurs (cités par Bernard).

  • Pour les mises en service et les dates de radiation des engins des 2 séries, je vous renvoie sur l’excellent site Train du Sud Ouest.

En résumé :

  • 85 locomotives , on est bon
  • mise en service 1963, on est bon
  • Constructeur, modifié suite à l’info vérifiée par Bernard et Bertrand.
  • Puissance, moteur 1985KW, traction 1660KW.

Merci !

Bonsoir,
Deux - à rajouter: le modèle est trop haut sur pattes et les pignons se fendent. Prévoir le stock d’essieux avec pignons.
Une petite cure de mise à jour aux standards actuels lui ferait du bien !

Et pour la 68020 de mfxman:
6/11/64 Dépôt de Chambéry
17/11/64 Dépôt de Chalindrey
18/1/67 Dépôt de Tours St-Pierre
28/9/69 Dépôt de Limoges
26/5/70 Dépôt de Caen
1/4/80 Dépôt de La Plaine
2/6/87 Dépôt de Tours St-Pierre
5/6/90 Dépôt de Chalindrey, radiée le 4/11/2002, démolie en avril 2007.

Je ne savais pas, la mienne ne roule certainement pas assez pour s’en rendre compte.
Ce que je reproche à ROCO, ce sont les bandages qui durcissent et deviennent cassant. Je les remplace alors par des Marklin.

Merci pour l’historique de la 68020 et :sleepy: quand à sa démolition.

Ce n’est pas la 1ère fois que je lis cela. Les miennes ont roulé des bornes, des bornes et des bornes, pas eu de soucis a ce jour, jamais entretenues, mes chevaux de trait !

Comme je vais en moderniser une prochainement, cela me permettra d’inspecter en détail l’état de la pignonerie…je ferai un post lié à celui-ci.

Bonjour Christian,

Étonnant cette histoire de pignon fendu sur ce modèle!
Tu ne confonds pas avec les BB67000 H/J /Lima qui ont effectivement un problème récurrent avec les pignons sur les essieux qui ont une fâcheuse tendance à se fendre , même sans etre utilisés!

Bonjour,

Non je ne confonds pas. Les premières 68000/500 Roco sont sorties en 2002. Je pense que les soucis des pignons qui se fendent et des bandages d’adhérence qui se cassent datent de modèles plus récents. Il y a le même soucis avec les CC 6500 et 72000 entre autres.
Cela vient je pense, de la qualité du plastique utilisé pour les productions récentes (lors de leur rachat par Modelleisenbahn en 2005 ou plus récemment ?)
Roco a grandement baissé en qualité, que ce soit au niveau extérieur qu’intérieur.

On peut ajouter aussi que depuis quelques années, Roco a un gros problème d’ostéoporose sur le plastique des coques comme des châssis des wagons et voitures. Ce plastique devient cassant et se brise en morceaux, comme Thierry le montre dans cette vidéo (et Thierry vend des petits trains, il n’a aucun intérêt à dénigrer sa marchandise !)

Et comme chez Roco, il faut toujours écarter les flancs des caisses pour ouvrir, je vous laisse deviner la suite.
Vive la vis, fût-elle dans le toit !

Made in Vietnam.
C’est de la daube.

Je possède personnellement onze locomotives ROCO acquises depuis 2007. Je n’ai rencontré aucun problème avec l’une d’entre elles. De plus, sans cette marque, la variété de modèles SNCF sur nos réseaux à trois rails serait moindre.
Il est important de ne pas être trop sévère ni extrême dans nos propos. Des problèmes peuvent survenir avec toutes les marques. J’ai par exemple dû remplacer les moteurs de plusieurs de mes locomotives Marklin et faire face à des décodeurs grillés avec certains SDS, c’était pourtant du made in germany.

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Bonjour, le problème ici est que Roco ne reconnait absolument pas le vice caché de fabrication.
Le fabricant ne propose rien d’autre qu’à l’amateur de se fournir auprès du SAV !!
Dans ce cas, à quoi bon acheter auprès du SAV si c’est pour avoir les mêmes galères et les mêmes problèmes de pièces qui lâchent ?
Roco ne communique pas, en expo ils ne répondent pas ou vaguement.

Elle a bercé mes aller-retour Paris-Dreux pendant des lustres ! J’espère bien en décrocher une un jour !

Bonjour,
Pour continuer dans ce HS par rapport à l’engin de ce post.
Le problème ne touche pas que Roco.
Perso, de chez eux, au bout de 2 décennies, les châssis des voitures UIC deviennent cassant … Et aucune pièce - même référencée - n’est disponible dans la boutique en ligne de la marque…
Et chez Märklin, j’ai aussi eu des déconvenues avec une voiture bar-bistrot DB en version IC bleue. Là, c’est la caisse qui a cédé dans sa partie médiane sous les fenêtres lorsque j’ai démonté la voiture pour y installer un éclairage intérieur. J’avais racheté un modèle similaire en bourse car Märklin ne commercialise pas la caisse seule.
Fin du HS pour moi.

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